28 janvier 2024

" Handball sans Aïe ! "

L'histoire est ainsi faite, le berceau des victoires et des hommes reste la capitale du pays d'OC Toulouse. Cela remonte aux Capitouls avec le tissage et le pastel. Depuis, la Garonne, jadis navigable, a su donner avec Nogaro son hymne mondialement connu "Toulouse". Est arrivé Claude, l'autre, Onesta, fils de rugbyman à XIII, l'homme qui a bâti le hand ball français. Champion de France en 1998 et 2 coupes de France, dès 2001 il devient sélectionneur de l'équipe nationale. Le karma pour ce sport alors inconnu du grand public. Il en est le gourou, le fédérateur et l'instigateur d'une sélection à succès européens et mondiaux. Les "Costauds, les "Experts", les "Barjots", les "Bronzés" ont tout gagné, les JO, Championnat du monde, Championnat d'Europe et il est l'entraineur le plus titré comme un certain Guy Novès. En 25 ans, de l'anonymat presque culturel, le hand-ball est devenu un sport très prisé par la jeunesse s'identifiant aux stars pour citer les plus connues Gille, Burdet, Narcisse, Fernandez, Abalo, Omeyer, Richardson, les frères Karabatic et j'en oublie faute de savoir. Cet homme n'a connu que ce sport depuis l'enfance et un seul club l'AESAT devenu le Stade Toulousain rebaptisé les Spacer's de Toulouse. Autant dire qu'il a gravi toutes les étapes au fil des années pour donner la quintessence à l'équipe fanion. Il a aussi su s'entourer de compétences insoupçonnables et fidèles. Pour l'avoir approché, c'est un remarquable stratège, passionné, plutôt taiseux mais qui ne parle pas pour rien, les joueurs le savaient. Le sillon était tracé et il a passé la main avec succès. Et ce soir, Champion d'Europe avec Guillaume Gille son élève. Cette finale me permet de mieux appréhender cette euphorie collective au travers de la vivacité du match. Rien de comparable avec le rugby actuel ou l'on répète inlassablement les mêmes combinaisons sans y mettre de l'envie ou du génie. Six joueurs voir sept sur le terrain, gardien compris avec des rotations permanentes aux différents postes, toujours un soutien au porteur du ballon dans le but est de ne pas se laisser distancer. Pas besoin de vidéo arbitrage, pas ou peu de contestations des joueurs y compris pour les 2 minutes au placard, peu ou pas de blessures, des morphotypes loin des golgoths actuels de l'ovale. Pire, les gardiens ne sont pas forcément très athlétiques mais d'une souplesse et d'une vivacité époustouflante. Si le rugby use, abuse de tous les stratagèmes pour casser le rythme ou la dominance du jeu, le handball nous offre des temps morts brefs afin de recentrer très vite les joueurs et de les mettre dans le sens des objectifs fixés. Je comprends mieux pourquoi Bernat Salles a bifurqué vers ce sport las de la confrérie des entraineurs et de leurs visions ras du sol du rugby. Effectivement, le handball est épuré des lourdeurs, des répétitions mécaniques  et d'un jeu de gladiateurs moderne ou le public se votre dans la bière et le ricanement imbécile. De franchir le pas devient alors évident car la simplicité règne à tous les niveaux. En conclusion, peu de statistiques, du direct, de la vitesse, l'absence d'ennui et des commentateurs sobres. Convaincu, un excellent moment et une belle victoire.

87 commentaires:

  1. Victoire convaincante du ST avec la manière sans autre forme de procès. Mr Kolisi, va falloir travailler et pas chanter.

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  2. Ne pas oublier Daniel Costantini qui a creusé le sillon, installé les bases et lancé la machine avec des joueurs géniaux style Jackson Richardson....Et oui, Nougaro flottant par dessus tout ce beau monde.

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  3. Rendons à César ... "Avant même les Bleus de 1998, Daniel Costantini restera pour toujours le premier entraîneur à avoir mené une équipe française de sport collectif au titre mondial. C'était en 1995, dix ans après avoir pris les commandes d'une sélection qui végétait alors en troisième division. Pendant 16 ans, jusqu'à ses adieux en 2001 sur un deuxième titre mondial, il a incarné le handball français, celui des Bronzés et des Barjots ". L'Equipe a ainsi parlé du fondateur . Le père du handball français pour les puristes c'est COstantini ( et non constantini comme tous les supporters s'acharnent à l'écrire ! ) sélectionneur hors pair, qui a su coacher 2 grandes équipes complètement différentes . Onesta bien plus charismatique a imposé son style de coaching et a donc façonné les équipes de France depuis 20 ans , suivi par ses "élèves" Dinard puis Gille . Tu parles des frères Karabatic mais il y eut avant eux les frères Gille - Bertrand, Guillaume, Benjamin- ils ont joué longtemps à Chambéry, je les ai vus au Phare ( la salle du CSH le Chambéry Savoie Handball) et par pur hasard j'ai assisté au dernier match de Guillaume qui partait en retraite, il a fait un discours étonnant . Ce n'était plus un joueur de hand, mais on sentait qu'il allait devenir entraîneur voire sélectionneur . La vista était déjà là .
    Hier il n'a posé aucun temps mort, déstabilisant les adversaires danois pourtant plus forts . C'est la preuve d'une intelligence de jeu particulière ; maître tacticien il a fait croire à l'assurance d'une équipe en plein doute, le temps pour elle de se reprendre, il faut avoir une sacrée confiance en ses hommes . Bref je suis intarissable sur le hand . D'Onesta je retiens ses principes : une équipe ce n'est pas forcément les joueurs les plus forts, il faut qu'ils jouent bien ensemble, il a su fabriquer des équipes, un esprit particulier transmis à Guillaume Gille qui transmet à son tour . Il se dit qu'Onesta plutôt marqué à gauche avait un sens prononcé du collectif ça tombe bien !
    Et je vois mieux ainsi ce qui manque au rugby, notamment au niveau EDF . J'aime ce staff totalement en osmose avec les joueurs, alors qu'au rugby on perçoit bien les tensions entre les personnes ( cf les crises au SF ) . L'implication totale des joueurs - jusqu'à discuter tactique en plein match ! - leur entraînement physique harmonieux, les rituels lors des tournois ( par exemple quoi qu'il arrive, ils font une promenade à pied le jour J tous ensemble, en discutant ) . Bref ... on dirait des All Blacks .

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  4. Au Hand, Costantini est ce que Deleplace est au Rugby.

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    1. Exactement . Et Onesta a davantage communiqué auprès du grand public qui le connait plus .

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  5. En roulant cet après-midi, je me remémorais mes années d'école, lycée, fac ...durant lesquelles je pratiquais divers sports. Evidemment, l'ensemble du monde sportif passait par le filtre de profs de gym. Filtre, non, d'ailleurs, mauvais terme. Cet ensemble vivait entièrement à travers les enseignements en général et les éducateurs, les "Profs de Gym" en particulier. Des maternelles aux équipes de France! Avec un additif, un encadrement qui me plaisait moins, l'organisation militaire: du style "le Colonel Crespin", pour simplifier. D'ailleurs, simplifier, je ne fais que çà, je m'en rends compte. Je me rends surtout compte qu'un véritable bouquin se présente à mes yeux et dans ma tête à ce sujet. Livre que je m'empresse de renfermer à la simple imagination des efforts que cela me demanderait et que je n'ai plus ni l'envie ni surtout l'énergie d'entamer.
    Alors, en résumé, nous sommes passés d'un sport issu du monde éducatif -des enseignants style René Deleplace pour la formation, à un Pierre Villepreux au niveau le plus élevé des Equipes de France, à un sport professionnel maitrisé par des industriels dans le meilleur des cas, voire des financiers pour le pire et enseigné et pratiqué par des scientifiques.

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  6. J'ai revu mon texte, trop vite écrit, enjoué par cette finale ou finalement tout s'oppose point par point au rugby. Ce qui m'inquiète un peu !

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    1. Pas de quoi s'inquiéter, chaque sport peut enrichir un autre sport à condition d'être ouvert . Pour l'heure, les handballeurs semblent avoir gardé le sens du jeu au sens" amusement" comme des enfants là où les rugbymen sont écrasés sous le poids des responsabilités et obligations . Par exemple on leur impose maintenant le port d'un protège-dents connecté qui semble beaucoup les gêner . Ce sont des pros ils s'y feront mais c'est une pression de plus .
      Tu as parlé des blessures, il y en a aussi au handball par exemple ils font tous des phlébites ( Karabatic et Hansen l'an passé ont mis du temps pour guérir) des entorses parfois les croisés mais c'est rare . Il y a des chocs mais ça va rarement jusqu'à la commotion si fréquente en rugby .
      C'est toute la philosophie du jeu qui a changé en rugby, un international jouait les 80 mn sans broncher, avec les tendances actuelles, certains joueurs entrent pour 10 mn (!) ; un pilier qui "travaillait" son adversaire pendant 40 ou 50 mn voit arriver un opposant tout frais et tout est à refaire . La doctrine évolue mais l'évolution des joueurs est plus lente . Les morphotypes du handball restent plus proches de la population générale - sauf pour la taille : ils sont tous très grands (un Desbonnets avec son 1,85 m semble "petit" pour un gardien ) les morphotypes du rugby sont assez éloignés du commun des mortels . Et de plus en plus alors que les toubibs alertent depuis des années sur le danger ( tendons ligaments ) de ces prises de poids à tous les postes .
      On a un sport qui reste simple et assez normal et un autre qui se rapproche dangereusement du foot US ... sans les protections .

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  7. Tout-à-fait Gariguette.
    Hier, j'ai vu Nicola Karabatic à l'émission de sport de la 3. Pris en fin d'interview....Il m'a beaucoup plu par son naturel, sa simplicité et sa remise en place ferme et délicate du reporter qui divaguait déjà sur les Jeux Olympiques. Karabatic a ses casseroles, mais qui n'en a pas: se rappeler les frasques d'Antoine Griezmann du temps de sa jeunesse, et, au final, ce sont deux mecs bien. Il a vite recadré l'intervieweur en lui expliquant que -1- il n'était pas sûr d'y participer pour "x" raisons, que -2- il avait un championnat à réaliser avant, que -3- qu'au final les Jeux Olympiques étaient quelque chose à part.
    Alors, j'ai pensé aux quatre ans de préparation entre les coupes du monde de rugby. Inutiles? Non, peut-être pas, mais quand même, que l'on arrête de parler de çà à tout bout de champ et à longueur d'année! D'ailleurs, j'ai toujours pensé, et je pense donc encore, que cette coupe du monde a tué totalement ce que le rugby était et aurait dû continuer à être si les "investisseurs" n'étaient pas intervenus dans ce monde dont ils ont bien senti le potentiel public, les possibilités et les retours sur investissement.



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  8. Bravo à vous deux pour ce regard croisé sur deux sports qui s'opposent en tous points. Moi qui depuis l'enfance ne vit qu'autour de l'ovale, aujourd'hui j'ouvre les yeux avec enthousiasme vers le handball qui montre que le rugby est has been par beaucoup de côtés et n'a pas su prendre le virage de la modernité exception faite pour les finances et encore. La FFR est endettée mais n'a pas compris l'impact premier de la défaite en coupe du monde sur la jeunesse. Cette dernière, par les réseaux sociaux, va vers ce qui brille avant tout, vers le succès même si Dupont surfe lui même là dessus mais l'exception ne fait pas le nid de l'hirondelle. Grill essaie désespérément de racoler l'éducation nationale en vain. Tracer un sillon s'apprend, se travaille pour en récolter les fruits. Jadis, beaucoup d'instituteurs et de professeurs d'éducation physique constituaient le maillage premier des écoles de rugby. Aujourd'hui, avec la féminisation, nous sommes loin du compte. Les commotions cérébrales et les graves blessures détournent la jeunesse vers des sports plus ludiques, plus funs et moins chronophages en terme d'entraînements. Voilà une première étape dans la réflexion.

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  9. ...."qui s'opposent en tous points."....Pas tout-à-fait quand même. Déjà rugby et hand sont des sports essentiellement de mains; même si le jeu au pied du rugby peut être capital. Historiquement on pourrait même dire qu'il est né du passage du pied du foot dont il est issu à une pratique manuelle qui est devenue une de ses caractéristiques essentielle. Noter également que le hand est un des rares sports non inventé par les britanniques et qu'il est lui aussi né dans le giron du foot puisqu'il se jouait à l'origine en extérieur sur un terrain en gazon à 11 contre 11. Avant d'intégrer des salles de fête et des gymnases. Un peu, au fond, comme le basket -canado-américain- qui se jouait dehors, le plus souvent sous les marchés couverts. Basket, très formateur et fournisseur d'excellents rugbymen du style Benoît Dauga. Je ne parlerais pas ici du Volley, que j'ai énormément pratiqué et adoré- mais un peu plus complexe techniquement et spécifique par sa séparation des corps par le filet.
    Je n'ai plus le temps, je dois sortir, on m'appelle....

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  10. Avec l'actualité agricole, mes racines lomagnoles ont un regard croisé entre le monde du rugby et celui de l'agriculture. Cela fera parti d'une prochaine chronique le temps que les boutures germent ! De voir Bayle et d'écouter Gariguette, le fil conducteur est amorcé. Plus près de nous, demain sur la croisette de la Cannebière débute le nième tournoi des VI Nations. Pour moi, un match quelconque de reprise après la défaite en coupe du Monde. Juste un rappel, personne n'a le souvenir de la cuisante défaite en Irlande en 2023,, augure de la suite. Et pourtant, ce match a montré que sans Dupont, la note aurait pu être encore plus salée lui qui est allé au bout du bout physiquement. Alors, oui facile d'en parler aujourd'hui et pourtant je l'avais déjà souligné à l'époque mais qu'importe finalement. Demain donc, on reprend les mêmes à quelques variantes près (2 jeunes remplaçants) pour probablement nous proposer du copier coller déjà connu comme les Verts à coup sûr et certain. Donc, aucun espoir de voir la nouvelle vague des U 20, 3 fois champion du Monde, à croire que ces grosses lunettes qui font loupe sont "un masque de fer". Plus "Miro" que ça, on ne fait pas mieux, cela devient surréaliste ! Chez les moins de 20 ans donc, 7 nouveaux exception faite Tuilagi qui intègre le XV de France a seulement 19 ans suite aux blessures en cascade. Si nous étions au pied du mur, on pourrait surement comprendre mais devant un tel archaïsme culturel actuel et une telle pauvreté en terme d'arguments, il vaut mieux regarder jouer le Stade Toulousain avec tous ces jeunes lapins de Garenne pour ne pas dire de Garonne nous enjouer sur l'art et la manière du jeu de mains et de l'intelligence situationnelle comme s'ils avaient reçu pour Noël le bréviaire de Deleplace. Seule la "Bonne Mère" nous permettra surement de ne pas nous endormir.

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  11. Petit hommage à Michel Jazy, on le voit ce matin dans les archives : il court sans effort sur la cendrée ... puis il va au boulot (il était typographe) . Belle foulée qui contraste avec les piétinements des joggers actuels : comment peut-on courir sur de l'asphalte quand on a connu la souplesse et le confort des stades d'athlé ? André va certainement nous en parler mais je me souviens bien de cette époque avec des courses partout et des championnats régionaux de qualité .
    Pour le Tournoi, démarrer un vendredi soir à Marseille ... comment dire ? C'est un peu n'importe quoi non ? Déjà le Championnat d'Europe avec des Sudafs ... remarquez on a bien vu le Paris Dakar en Amérique du Sud puis en Arabie Saoudite ! Bref ...

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  12. Alors, là, tu me retires la cendrée sous le pied. Et à tous les niveaux!
    Un cent pour cent d'accord avec toi...
    Aussi bien sur l'époque Michel Jazy -vu en course à Charléty, approché, admiré...- à l'image d'un Jacques Anquetil, que l'on pouvait aisément aborder dans, effectivement, un grand nombre de courses populaires et régulières (en cyclisme comme en athlé et comme dans tous les autres sports, d'ailleurs). Une régularité dans les compétitions et dans les temps de repos favorable au travail de l'esprit, de l'imagination et du souvenir provoquant une merveilleuse attente à l'image d'un matin de Noël. Et une satisfaction itou.
    Un tournoi des cinq (?), six Nations débutant un vendredi soir à Marseille dans un magma d'autres évènements plus ou moins porteurs (voir les débats dits "sportifs" sur la chaîne l'Equipe: 90% de foot, de foot....comme le disait Guy Bedos). Tous ces mélanges, ces mises au carré de tous les sports, ces obligations d'évènements, d'enthousiasmes imposés, formatés, me donnent l'impression d'assister -et de subir- un terrible gavage sur quelques oies innocentes. D'ailleurs, après cette Coupe du Monde de l'année dernière, je n'ai pas le souvenir d'avoir si peu lu, vu, entendu de commentaires sur ce dit match France-Irlande qui devrait soulever les foules!
    Mais il est vrai que je n'achète plus depuis longtemps ni L'Equipe, ni Midi Olympique,... et que le peu que je trouve sur leurs représentants Internet est à l'image de ce que je disais ci-dessus, c'est-à-dire confus et noyé dans le Maelström des "infos" , la plupart du temps, de comptoir.

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    1. Bizarre, tu épargnes le roi Richard de ce maelström !! je plussoie

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  13. Il est bon de changer les lieux et les habitudes histoire d'attirer le chaland c'est bien connu ! Oui jadis, pour être plus précis, il y avait les championnats départementaux premier écrémage avant les régionaux et les nationaux. Mon binôme de faculté Jean François devait chaque année se soumettre à ces épreuves de judo, lui qui fut Champion de France Universitaire, Champion d'Europe avec le ST et vice Champion de France barré par ses copains de l'INSEP sans parler dans sa catégorie d'une hégémonie pendant plus de 10 ans au niveau départemental et régional. Après avoir été conseillé et entraineur en parallèle de son métier pour le judo du ST, il a été médecin de l'équipe féminine du ST jusqu'à l'an dernier prenant du recul et je lui ai toujours dit qu'il était plus fait pour le rugby ! Ma seconde fille a fait les rencontres départementales de lecture au primaire finissant seconde et non qualifiable pour la suite ! Le Paris Dakar est un mirage pétrolifère ou j'ai de bons copains qui médicalisent ce barnum, seul regret de ma part de ne pas l'avoir fait au moment de TSO alors que j'étais sur le listing. Il y eut aussi le Paris Moscou Pékin, un grand rallye très vite abandonné pour des raisons sécuritaires et politiques, dommage. Le vendredi soir, on s'ennuie sur la Cannebière ! Une occasion pour sortir du sérail de la maison et retrouver les copains ! A la base, nous devions le médicaliser mais le Mistal est plus fort que le vent d'Autan. N'oublie pas notre champion Olympique en 1956 au marathon de Melbourne Alain Mimoun, fils d'agriculteur, tiens, tiens ! Toujours second derrière son ami Zatopek, ce dernier le salua après sa victoire en se mettant au garde à vous devant lui à Melbourne. Dire qu'il voulait être instituteur avec des bourses, certificat d'études en poche, mais il fût recalé au profit d'enfants de colons. Le sport l'a mené bien plus haut que l'éducation nationale !

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  14. Mimoun, 1956, j'ai dix ans et je me souviens, comme dirait Pérec.
    Mais "J'ai oublié", aussi, comme le soulignait, en regard du "Je me souviens", Jacques Bens que j'ai un peu connu du côté de Bédouin; malheureusement trop peu...mort si jeune pour un homme si fin, si drôle...Quel petit livre remarquable et que l'on pourrait considérer de prime abord comme impossible à écrire car comment réussir à évoquer ce que l'on a, précisément, oublié! Mais non, justement, c'est là le miracle...
    De Melbourne1956 à 1960 et à Rome, que d'évènement fondateurs pour les sports français et pour moi, l'oreille collée sur le poste de radio à l'œil vert et attendant le retour de mon père et des journaux sépia...Les Miroirs...C'est là, a cette période que s'est forgé mon goût pour l'aventure, la littérature, l'histoire et les histoires....
    Un grand pan de ma vie part avec Michel Jazy.

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  15. ..."à écrire. Car...."....."évènements"...."C'est là, à cette"....

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  16. "Le Miroir du Sport", une revue qui trainait dans la maison ancestrale à la Montagne quand je m'y rendait enfant. Je me souviens avoir lu les épopées du Tour de France en particulier les étapes Pyrénéennes.µ Mon Oncle était un grand conteur, passionné de ce sport comme mon Père qui plus jeune avait grimpé tous les cols pyrénéens avec le dérailleur sur l'avant, 3 pignons et un seul plateau ! Mais aussi tous les deux étaient de redoutagles grimpeurs en montagne. L'amour du rugby vint avec la faculté. Mon Oncle atteint de polio n' a jamais pu jouer mais fut champion de France comme entraineur avec la fac de Droit en 58 et 59. Le passé a toujours des racines et se transmettent et j'en suis ravi.

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  17. Sans détailler, un enterrement de première classe sur cette mi-temps.

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  18. Ouf! Enfin un peu d'agressivité positive et de jeu à la main.

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  19. A notre place comment en quart de finale, un essai qui va réveiller l'orgueil irlandais

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  20. Mon ami Jean-Yves me signale que les Français ont dû prendre trop de bromure! Il est un fait que la caractéristique principale de cette mi-temps c'est l'état incroyablement atonique de cette équipe de France? Je ne peux pas juger le niveau des Irlandais qui font tranquillement leur match sans même forcer leur jeu particulièrement. Ils récitent paisiblement leur partition devant une équipe à la rue.
    C'est tellement énorme que je pense toutefois qu'un réveil des Français devrait être possible. Jusqu'où? La est la question.

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  21. A part Willemse, toujours aussi crétin, pas un au dessus du lot, fade, lent, sans âme et un essai ou l'Irlande a levé le pied. Une fois de plus, un staff trop encensé, surévalué dont on ne perçoit aucune nouveauté. Heureusement, il reste 3 ans et demi avant l'Australie.

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  22. J'aime beaucoup l'équipe d'Irlande et je pensais que sans Sexton ce serait difficile, mais non ils sont en place . Nous ça va pas fort . Les protège-dents sans doute ...

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  23. Tu as la dent dure et connectée 😂

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  24. T°38 ! C'est grave Docteur ? Non, depuis des décennies c'est chronique la fébrilité chez les Français et puis c'est devenu naturel depuis quelques temps. Bon pour les notes le meilleur à 4, les plus mauvais 2. Mention honorable pour le jeune Tuilagi, 19 ans et Merci à Dupont d'avoir fait le choix du VII permettant encore de façon plus évidente de mettre en avant nos lacunes. Merci Mr Galthié pour votre vision des datas, "faut tout mettre, en jouant plus haut", contrat rempli 2 ans de suite sans parler du quart de finale. Place aux jeunes et vite comme les Irlandais qui ont opté pour ce choix. Merci Mr Lancaster. Enfin, ces dentiers ont fait saliver pour pas grand chose, les Verts nous ont croqué s sans datas.

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  25. Bon vous connaissez mon peu de sympathie pour Galthié, mais je lis avec surprise ( et soyons honnête une certaine satisfaction ) que même les lecteurs de 'Equipe commencent à douter des vertus du gourou . Et certains demandent même sa démission ! Que nenni mes seigneurs ; point ne quittera tant bonne soupe . Il a un contrat en béton, toute tentative de la FFR pour le virer leur coûterait très cher .
    Nous avons donc joué " l'intensité combattue" ne me demandez pas ce que ça signifie , depuis la flèche du temps j'avoue que le conceptuel galthiérien m'échappe . Moi j'appelle ça une grosse branlée mais je ne suis pas une conceptuelle, les Cholley, Vaquerin, Dintrans ou autres charmants garçons auraient su dire à Fabulous Fab où il pouvait se placer le concept mais bon ... restons urbains . En conf' de presse j'ai trouvé la plupart des joueurs lucides au contraire de leur coach lunaire ; qui sait ? La révolte viendra peut être du vestiaire .
    Sinon j'ai trouvé les jeunes Irlandais très convaincants notamment les deux 2e ligne très combatifs et peu conceptuels, sans Sexton ils ont tous adapté leur jeu avec rigueur et vigueur . En face nous c'était mou à l'image de la passe de Lucu . Et notre génération dorée semble déjà fatiguée de jouer . Courage les gars c'est bientôt fini .

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  26. Génération dorée ? Une poignée de joueurs loin des 15 ou des 23 requis pour flirter avec les plus grands. Au contraire, leur absence a démasqué la misère ambiante, celle du top 14, même si certains clubs s'en sortent au niveau européen. Aldritt ressemblait à un homard cuit, rôti, bégayant son rugby et ne trouvant pas ses mots à l'interview d'après match. Je ne parlerais point de Galthié plus fort pour toucher des indemnités pour avoir été photographié en petit baigneur avec sa douce sur la plage en Normandie que pour nous expliquer l' affaissement collectif du XV de France façon énarque pour ne pas dire "façon jambon d'York" si vous connaissez la chanson. Tous ces joueurs pas plus brillant là qu'en club devraient laisser leurs places aux jeunes au point où nous en sommes. A ce rythme, même l'Italie peut nous battre et donc nous retrouver avec la cuillère de bois. C'est envisageable et non lunaire. Quant au staff, place à ceux qui ont conduit les U 20 à trois titres consécutifs. Très curieux par ailleurs de voir Scott Robertson non pas danser mais nous montrer le nouveau visage des All Blacks, la suite moderne et new art d'un rugby qui sait rester au niveau mondial. La semaine prochaine, l'Écosse face aux caussards et pipeaux de français en une semaine vont nous nous faire de la cornemuse l'instrument à vent de référence. Je pense que Russell doit se réjouir par avance. Enfin, TMO a fait du TMO sans plus et quant aux protèges dents connectés, pas de protocole commotion en plus. Finalement, la défaite est le fruit de ces datas embarqués, gps et dentiers, mal réglés, qui ont court circuité l'intelligence artificielle de nos joueurs à l'exception de Willemse. Tout un programme informatique à repenser !

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    1. Aurais tu du mal avec le second degré ? "Tous ces joueurs pas plus brillant là qu'en club devraient laisser leurs places aux jeunes au point où nous en sommes." ls ne décident pas de leur sélection, il n'y a qu'un responsable et c'est bien lui que je vise non les joueurs plus victimes de M. melon d'or que complices du désastre .

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  27. Pas du tout ! je suis entièrement d'accord avec toi avec la caricature faite sur ton bien aimé Fabien dont tu cherches éperdument les photos de Dinard ! C'est quand même beau l'Amour ! Quand tu vois les jeunes irlandais, déjà aguerris au système de jeu proposé, je n'ai pas vu un seul raté, un seul couac et ce demi d'ouverture est plus que prometteur sans parler des secondes lignes ! J'ai bien aimé Posolo dans le naufrage, il a su, à 19 ans, tiré son épingle du jeu mais il doit perdre un peu de poids comme Méafou sous peine d'accidents musculaires et là nous tiendrons un joug de qualité me semble t-il. Sinon, hier soir "la cabane est tombée sur le chien" ! Nos 2 acolytes de France 2 deviennent une purge et soupe au lait comme Vincent Clerc bien loin de Daniel Herrero, poète et conteur incontestables.

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  28. le XV va appendre à grumer (en roulant les airs comme s'il y avait 3 r) sa défaite afin que le goût du malt passe mieux. Vieille tradition bourguignonne qui consistait à déguster du vin vieilli en fût de chêne. Tu en mets en bouche quelques gouttes du spiritueux, tu le manches c'est à dire tu lui fais la misère pour trouver le bouquet du vin en aspirant un peu d'air comme une bise bien faite et tu roules le vin en bouche débloquant les éthers de ce dernier donnant le parfum, l'arome et l'odeur de la robe comme une séance d'Amour ! Donc tu as quelque chose de beau en bouche comme si tu avais quelque chose de beau devant les yeux, il faut alors en profiter au maximum ! la maxime dit "un morceau avalé, ça n'a plu de goût" comme en Amour quand le coup est parti, la pièce est jouée ! Allons nous donc grrrumer le malt à moins que le mal soit déjà fait !

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  29. Vu le CRC sur "la" défaite, Lièvremont plutôt indulgent, il connait bien le problème et Dourthe très sévère envers FG mais compréhensif avec les joueurs . Ou plutôt non, il m'a fait penser à cette scène célèbre de "La grande vadrouille" où De Funès dirige une répétition et félicite son orchestre puis en entrant dans les détails de chaque concertiste finit par tous les couvrir de reproches, voilà c'était ça Dourthe - la perruque en moins . "une humiliation " ce match . La vérité est sans doute entre les deux . Vu aussi la réaction de Charvet qui préfère s'extasier sur la qualité du jeu irlandais, ce que j'ai fait aussi .
    J'ai commencé la série "Six Nations full contact " sur Netflix, un reportage ma foi très bien fichu sur le Tournoi, avec pour chaque équipe des focus sur des joueurs emblématiques . Pour l'Angleterre c'est Genge - vraiment pas l'Englishman classique, promis à la voyoucratie de Bristol il se retrouve en Equipe nationale, à sa grande surprise , un parcours qu'il raconte très bien . Et celui de Sebastian Negri pour l'Italie est passionnant aussi . J'apprends plein de choses, pas vraiment sur le rugby, plutôt sur les gens qui le font . Au passage des images étonnantes des séances d'entraînement des Anglais, ça m'a semblé très dur . Les coaches aboient, la caravane passe . Là c'est Finn Russell et ses déboires - oui c'est le mot - avec Townsend ... hilarant !
    Chaque épisode dure 40 mn . Pas vu encore les Français mais comme c'est Fickou le leading man ...
    Sinon Dupont a fait sa master class hier soir, impeccable . Va donc eh ! Lâcheur !

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  30. Hier soir, soirée caviar, orgie d'essais et du beau jeu à la main. Car un match n'est intéressant que si vous êtes deux. Déjà, devant le R92, on sentait cette ébullition de bien faire dans tous les compartiments. Confirmation devant un public vent debout ou la saveur était au rendez vous après la bouillabaisse de la veille. 2 grands joueurs hier soir, Dupont, supersonique en 10, a imposé son style et Lopez, a été magnifique dans la distribution du jeu à la main et au pied pour les bleus. Une paire toute trouvée pour un quinze de France atone, apathique. Mr Mola donne des cours du soir si Mr Galthié veut bien s'inscrire nous aurions le plaisir de lui faire une démonstration des saveurs rouge et noir. Un lecteur écrivait que les grands entraîneurs sont dénigrés en activité pour être encensés après leurs carrières citant Raoul Barrière et Guy Novès. Il y a du vrai la dedans. Moule premier, quand Mola est venu au Stade, je n'ai pas su lire et comprendre où il voulait en venir tellement, il fût quelconque à Brive et à Albi. Les deux premières années furent un calvaire, une toxine au même titre que Galthié vendredi soir. Et puis, l'éclosion et l'ascension. Il faut dire qu'il bénéficie d'un réservoir exceptionnel de masters joueurs, que Mr Cazalbou ne se trompe sur ses choix et que le ole de rugby, au delà des titres engrangés, lui sert sur un plateau du caviar digne du Beluga du gave de Pau. Le bouquet final fut somptueux d'aisance, de facilité mais aussi de détermination et d'abnégation à aller chercher le bonus offensif. Bien sûr, Antoine fût monstrueux dans la conduite des attaques, dans la vision du jeu, maniant mains et pieds comme un orfèvre entouré par un escadron toulousain de haute volée. Si O' Callaghan me subjuguait quand j'allais au vieux Wallon, hier soir, c'est sûrement le plus beau match vu tout confondu, un caviar de la Garonne.

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  31. Gariguette, si tu lis "Le Pilier", çà devrait te plaire.

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  32. Comme çà m'a plu, je dois le dire.

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  33. Et Barry John, maintenant, qui récupère la passe de JPR....!

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  34. Il aurait pu être "Sir" tellement il fût flamboyant. Souvenirs d'enfance, devant le télévision en noir et blanc, au son de Roger Couderc, je criais le nom dans la cour de refcreationdécouvrais, minot, le tournoi des V Nations, au côté de mon Père. La salle d'attente était pleine, comme tous les samedis de marché, qu'importe, le rituel s'appliquait malgré les grognements. Et là, bouche bé, je découvrais Barry John, mon idole d'enfance dont je criais le nom dans la cour de récréation. Il était élégant, portant le ballon comme s'il portait son cartable. Toujours le sourire, l'oeil pétillant et avisé, il perçait avec une facilité déconcertante dès que le trou de souris se présentait. Dresseur d'attaque hors pair, il savait mettre en valeur ses coéquipiers. Une carrière courte, trop courte à mon sens qui me laissera toujours ce regret de ne pas en profiter plus que ça comme les catfingers 🙈.

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  35. Stade Toulousain - Agen 1986, finale: 16-3 pour Toulouse.
    Commentaires Pierre Salviac et Pierre Albaladejo.
    Premiers commentaires de P. Salviac:
    "...c'est la finale des profs d'éducation physique, puisque 17 enseignants d'E.P. et même 18 si vous rajouter l'arbitre sont sur le pré....rappelons aussi que le rugby est le sport des profs de gym... pléiade d'internationaux...12 sur les deux équipes..."
    Voilà, entre autres, les modifications effectuées en une petite quarantaine d'années!

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  36. Bien vu André, c'était d'ailleurs dans la logique du rugby tel qu'imaginé à Rugby la prestigieuse école britannique . Je cite un article de Rugbyrama qui raconte l'histoire du rugby faisant d'Arnold le véritable inventeur de ce sport .
    "Thomas Arnold était un moderniste recruté pour une mission bien particulière : adoucir les moeurs brutales des élèves, canaliser leur énergie vers des valeurs dignes d’une éducation chrétienne . Et le sport sera l’un des moyens privilégiés pour y parvenir. Il faut bien comprendre qu’à cette époque, les rejetons de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie étaient livrés à eux-mêmes après les heures de cours : ils allaient se saouler et se battre dans les tavernes, ou bien jouer leur argent de poche aux cartes et aux dés .
    Thomas Arnold fut celui qui estima que les maîtres devaient rester responsables de leurs élèves en dehors des heures de cours, à rebours de la plupart de ses collègues qui les laissaient se débrouiller seuls . L’idée d’une éducation victorienne corsetée n’est pas une légende, mais elle a émergé plus tard qu’on ne le croit, grâce à des gens comme Thomas Arnold justement. Bernard Lebleu universitaire expliquait : « À travers le jeu d'équipe et la compétition, le jeune adolescent apprend l'art de l'auto-organisation, le self-government. Par l'observation de règles strictes et clairement établies, l'étudiant développe ces qualités morales dont l'acquisition constitue la grande finalité de l'éducation. À pratiquer le sport, il développe le goût de la lutte; la peur le quitte et il saura désormais se battre, aussi bien pour se défendre dans un monde dominé par la concurrence, que pour faire triompher une cause juste. » ses anciens élèves propagèrent sa philosophie dans d'autres universités .
    Plus tard Pierre de Coubertin " avait fait un séjour en Angleterre à l’âge de 20 ans (en 1883) et en revint fasciné par le modèle de ces collèges privés, persuadé de la médiocrité des écoles françaises. Toute son action sera subordonnée à cette expérience dans le but du redressement tricolore après le désastre de 1870 (guerre franco-allemande)"...Il y avait pratiqué la boxe, l’équitation, l’aviron et le tir.
    J'ai beaucoup fréquenté la famille Arnold au cours de mes études, Thomas puis son fils Matthew et enfin son petit-fils : Aldous Huxley !

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  37. Pardon pour mes posts supprimés, mais la machine me résiste !
    Je reviens à ma fameuse série sur le Tournoi ( Full contact ) ; finalement j'aurais dû la regarder plus tôt . On y découvre une EDF farcie d'éléments de langage à la con ; il faut entendre Fickou en leader de vestiaire (!) énoncer des paroles de vaillance alors que son regard est perdu, qu’il ne sait clairement plus où il en est . C’était en 2023 en Irlande lorsqu’ils ont perdu devant l’Irlande .
    Lors de cet épisode ( le 5) on les voit se faire photographier – beaucoup – sur une plage lors de la préparation, amusant de voir en parallèle d’autres adversaires faire un beach rugby enjoué, chanter ensemble, vivre normalement alors que nos pauvres froggies ingurgitent des conférences interminables . Ibanez est déjà out, il se contente de venir consoler les joueurs après la défaite, petite tape sur l’épaule pas un mot mais les joueurs semblent réconfortés .
    Gatland pourtant en détresse « j’ai confiance en mes joueurs, si je les mets devant un mur en leur demandant de le démolir, ils le feront «  Biggar, sur le banc au profit d’un joueur plus jeune, râle ( très belle voix ) puis finit par admettre que c’est normal, on le voit ensuite complètement au service de son équipe .
    Comme intervenants la BBC a choisi Isabelle Ithurburu – là encore c’est très convenu – et Fabien Galthié … bref, de la communication et encore de la communication . Comme une équipe virtuelle, quand toutes les autres équipes ont une âme .
    Je vous laisse découvrir les confessions de Porter et la jolie séquence de Rees-Zammit en famille dans la cuisine .

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  38. Je vais regarder çà: "full contact".

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  39. C'est la virose mania "full contact" sur Netflix ! Bon je me sens couillon et je vais réagir, voir cela avec mes filles. Sinon, Déclarations des nauséabonds du rugby sur le XV de France, sur Dupond en particulier voir sur Galthié. Le XV est à sa place ni plus ni moins avec des hauts et des bas, parfois des fulgurances qui laissent espérer ce qui n'existe pas à savoir depuis plus de 50 ans être champion du Monde. Il y a toujours une mouche sur le lait ce qui le rend moins appétissant. Les exemples sont nombreux et la mouche ressemble étrangement à l'homme en noir. Antoine Dupont est, comme le fût Max Barrau, un OVNI du rugby et les similitudes sont bien là. Ils puent 100 % le rugby bien au delà des tableaux noirs, bleus ou arc en ciels et des datas. B.John, Sir G.Edwards, J. Lomu et eux mêmes sont des joueurs d'exceptions, inclassables. L'instinct naturel du prédateur qui voit tout avant tout le monde, qui sent les faiblesses de l'adversaire, qui est aussi adroit des mains et des pieds et qui savent garder l'humidité par respect de leurs coéquipiers. Alors, tous ces ventriloques des médias feraient mieux de faire profil bas car eux mêmes avaient plus de tarés que de bons. Enfin, de tomber sur Galthié ce n'est pas dur, il suffit de voir sa carrière d'entraîneur et les différents clubs où il est passé et non des moindres pour comprendre qu'à chaque fois il est sorti par la petite porte. Le sursaut en Ecosse selon Servat reste du plausible sur le papier mais sur le terrain il faudra faire autre chose que du vent car la cornemuse, les Écossais connaissent.

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    1. et regarde en VOST, la version française est débile et il faut absolument entendre les accents .

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  40. Platini au foot voyait, lui aussi, tout avant tout le monde. Reste quand même les capacités à concrétiser cette qualité!

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  41. Hier soir, longue réflexion méditative, malencontreusement effacée à la suite d'une fausse manœuvre! Ce qui m'arrive d'une façon assez récurrente lors d'envois un peu longs et complexes. Le tension de l'écriture provoque ce genre de mauvaises manipulations. Il suffit de lire, après avoir enfin appuyé sur le bouton "Publier", "votre texte est trop long"...! Ca me démonte et je fais n'importe quoi jusqu'à la disparition: mais pas comme Pérec!
    Bon, j'ai bien mon texte en tête et je vais recommencer prudemment.

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  42. Mon ami Jean-Yves, dont je parle souvent, très bon sportif: course à pied, cyclisme, rugby, tennis-de-table... et grand lecteur, autant dans le domaine classique que dans la littérature d'aujourd'hui, m'a conseillé -et plus, prêté- le livre de Claudio Magris, "Danube".
    J'avoue avoir eu un certain nombre de difficultés à avancer dans cette lecture. Peut-être le sujet même du fleuve dans lequel je me noyais ou, au moins, sur les rives duquel je m'embourbais. C'est un récit linéaire qui part de la naissance du Danube en Allemagne pour se conclure en un delta qui se déverse dans la mer Noire. Il peut être classé dans la catégorie des romans "voyageurs", à l'image du "Dépaysement" de Jean-Christophe Bailly, lui, plutôt circulaire et en surface. Evidemment, on pense à Nicolas Bouvier et à son "Usage du Monde", beaucoup plus aventureux, personnel et incroyablement délicat et poétique.
    Le récit de "Danube" est cyclique: trois secteurs se partagent son déroulement. Evidemment le géographique, plutôt physique, puis au gré des découvertes et arrêts dans les villes, par exemple, un fait historique sur lequel j'ai très souvent achoppé en particulier dû au fait d'évènements vraiment anciens. Un peu après le départ, longuement décrit, afin de déterminer l'origine exacte de la source, un passage par Sigmaringen et une réflexion sur Céline m'a réellement intéressé cette fois; et puis, le troisième secteur du cycle, disons plus personnel, réflexif, philosophique résumant en quelque sorte les deux premiers aspects en les resituant dans notre époque et éclairant nos préoccupations actuelles. Je suis bien souvent estomaqué par cet éclairage reliant les lieux, le passé et le présent.
    Ainsi donc, et pour rejoindre le rugby et les évènements et propos liés à son leader en chef, Fabien Galthié, j'ai relevé, page 194 un paragraphe qui m'a beaucoup fait penser à lui tel que je peux le connaître, c'est-à-dire mal et juste à travers son histoire sportive, quelques documents anciens lors de ses études et ses apparitions journalistiques, audio et télévisuelles.

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  43. Claudio Magris et ses ami(e)s sont, à ce moment du livre, à peu près au 1/3 (page 194 sur 557 pages au total du Folio Poche n°2162) de celui-ci. Ils se trouvent à Linz, devant un palais dans lequel vécu Beethoven et, plus particulièrement, là où est mort en 1680, Raimondo Montecuccoli, grand Maréchal et théoricien de l'art de la guerre, prince d'Empire. C'est un sujet bien connu et traité dans à peu près toutes les époques et tous les lieux de la terre. Mais, bon, c'est sur lui que Magris va réfléchir, dans sa troisième partie personnelle.
    Je lis, donc:
    "Le vieil art de la guerre était une stratégie défensive s'opposant à la cruauté des impondérables de la vie, une passion pour l'exactitude forcément comique et douloureuse, si l'on pense à l'écart qu'il y a toujours entre les mesures prises pour écarter la mort et leur inutilité finale. Quand Heinrich Dietrich von Bülow, rapporte Gerhard Ritter, crut découvrir la formule infaillible en matière de combat dans l'angle d'attaque des actions militaires -lequel devait être d'au moins soixante degrés, et si possible de plus de quatre-vingt-dix- il confiait sa vie aux mathématiques, science exacte parce que abstraite et indépendante du monde. Von der Goltz souriait de ces utopies de l'exactitude, selon lesquelles une patrouille ne devrait pas franchir un ruisseau sans consulter une table de logarithmes. Mais dans cette subordination du ruisseau aux logarithmes il y a une angoisse défensive et autodestructrice, le désir irréalisable d'opposer une barrière à la malice du sort, de le dominer en le faisant entrer de force dans un système de classification. Kafka et Canette ont superbement raconté ce délire nostalgique de l'intelligence qui se barricade contre le monde et périt d'asphyxie par peur de l'ouragan.".

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  44. Je vous laisse faire les liens entre l'art de la guerre réelle de Montecuccoli et les montages rugbystiques plus ou moins scientifiques de Galthié. Pour ma part, je pense que ce dernier est certainement quelqu'un de torturé qui commence toujours bien ses missions dans la chaleur et l'humanité, et qui, régulièrement, par la suite, se perd dans des systèmes de plus en plus rigides qui finissent d'une façon ou d'une autre assez mal. Quoiqu'il en soit, il y a, dans ce genre de paranoïa, quelque chose qui m'est sympathique ou, plutôt, quelque chose de touchant. Cela sans tenir compte des caractéristiques personnelles de Galthié que je ne connaît, de ses tendances comme on disait en philosophie il y a bien longtemps.
    Et, quoiqu'il en soit encore, cela n'empêchera sans doute pas l'Equipe France de livrer samedi à Murrayfield un joli "combat".
    Elias Canetti!

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    1. Oui c'est assez frappant de voir cet homme intelligent s'enfermer dans un système mental improductif . Je crois que FG s'est coupé de son staff peu à peu, sans doute étaient ils effrayés par ce côté insondable . Les datas qu'il chérit l'éloignent de l'humain, et en rugby c'est rédhibitoire .
      Intéressant parallèle en tout cas , et tu as raison sur la paranoïa mais n'est elle pas le propre de tous les chefs ?
      Superbe compte rendu de ce Danube que je connais peu et mal, de ces contrées lointaines, je ne sais que ce qu'en a dit Stefan Zweig et puis aussi un film que j'aime beaucoup " Colonel Redl" .
      L'histoire et la géographie me plaisent beaucoup l'occasion de saluer Jean Malaurie qui vient de disparaître , "Les derniers rois de Thulé" c'était tout un monde aussi étrange pour moi que cette Mitteleuropa que tu sais si bien évoquer .

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    2. Donc lire "Danube". Et, en attendant, je regarde Ecosse-France U 20.

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  45. Chez les U20, Biasotto, Lomagnol, le neveu de Max Barrau

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  46. Réponses
    1. A voir, pour le moment nos U 20 dominent sans conteste.

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  47. Passionnant André
    Te voilà revenu au haut niveau celui que j'attends depuis longtemps, question de patience. Le Danube, pour moi, c'est "Die Lorelei" un conte gothique à la Homère., muse rêveuse de Litz opposable à la dramaturge de Schuman. J'avoue que le parallèle avec Galthié est osé frisant la paranoïa ou le paranoïde voir la schizophrénie paranoïde. Dans ce dernier cas, nous sommes dans un monde parallèle qui pourrait à s'y méprendre coller à la réalité mais qui reste très virtuel un peu comme son langage. Je vois bien notre manager avoir une tendance omniprésente à la méfiance injustifiée et à la suspicion des autres qui mène à interpréter ses motifs comme malveillants. Va t-il tomber dans les griffes de la Sirène qui pourrait l'engloutir ? C'est bien possible surtout avec une défaite en Écosse. Il devient méfiant de tout y compris des caméramans dans les vestiaires. A mon avis, il se consomme à petit feu attendant le conflit pour aller au tribunal. Finalement, machiavélique.

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  48. Tu peux penser au Danube en écoutant "Die Lorelei", mais n'oublie cependant pas de te tourner vers le Rhin pour admirer et le rocher et la Nymphe qui le chevauche.

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    1. Bien sûr c'est la première poésie que j'ai apprise en allemand comme seconde langue !

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    2. Le grand jour est arrivé celui de la Rédemption écossaise ou pas ! En cela je ferais un parallèle avec Robert Badinter avec qui je partage la passion d'un auteur celle de Victor Hugo. Ce dernier parlant de l'abolition a écrit " on ne doit jamais retirer à un être humain sa vie ni la possibilité de devenir meilleur. La possibilité de devenir meilleur, c’est un droit sacré". Autant dire que l'échiquier de la pensée devant cette affirmation est bien trop étroit pour répondre à la vision pleine d'humanité de l'auteur. J'oserais la transposer au rugby car elle pose le problème de condamner ou non un joueur ou un capitaine, de condamner ou non une équipe, de condamner ou non un système de jeu promu par un entraineur, de condamner ou non le fédéralisme actuel opposable au liberticide passé ? L'erreur en soi est humaine et naturelle mais jusqu'ou ? Le capitaine du Titanic est-il coupable de sa malveillance ? Personne n'a vraiment jamais tranché. Un marin reste un marin avec ses convictions. Ainsi Tabarly a disparu en se rendant en Irlande n'imposant jamais à personne le harnais de sécurité même dans les tempêtes les plus redoutables ! Pour en revenir au rugby, quid de Galthié, d'Aldritt et du XV de France ? Vont-ils devenir meilleur ? Le meilleur n'est-il pas derrière ou alors nous ne sommes devin de rien. Concernant Galthié, je pense qu'il a brulé ses cartes et qu'aujourd'hui il se consumme sans le savoir ou pas d'ailleurs. Il a donné l'illusion d'être le meilleur technicien et ma foi on a mordu à l'hameçon sans savoir que la gourmandise se paie toujours. Aldritt, capitaine en lieu et place de l'autre mousquetaire gersois et ami Dupont, n'a pas eu l'impact escompté montrant les limites de ce garçon usé avant l'heure psychologiquement depuis ce quart de finale fatidique. Le ressort est cassé, frustré de cette défaite mais aussi de l'absence de titre avec La Rochelle.. Quant au XV de France, avouons qu'il est comme le Titanic, sans gouvernail, au risque d'être éperonné une fois de plus sur les côtes moutonneuses des Highlands. Nous sommes tous pendus à nos lèvres pour finalement espérer que le meilleur soit devant nous mais le temps nous fuit inexorablement hélas. Enfin, je n'oserais parler de fédéralisme tant certaines fissures à la FFR font jour, amalgames du passé et du présent . Et là aussi, comme Robert Badinter, le combat d'une vie ne viendra pas à bout de cette bêtise humaine ou le droit sacré de devenir meilleur ets une illusion d'écrivain.

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  49. FG dit en conférence de presse "le contenu est parfait". Bigre, j'ai dû voir un autre match où je faiblis dans mon analyse. Il faut dire que ne suis pas un pro mais un simple Lomagnol. Heureusement que Bielle Biarrey sur une passe de Cros se pèle tout seul l'essai qui nous donne du courage pour la fin de match. Le monstre du Loch Ness pour un fois s'appelle TMO et nous favorise sur un essai indiscutable enfin presque. Une victoire venue d'ailleurs ou le contenu montre beaucoup de faiblesses à commencer par le dépressif Jalibert sous la ligne de flottaison ainsi que Lucy abominable. Danty égal à lui même et Don Fickou ("j'ai montré un autre visage") hormis l'essai offert en a mangé un et rejoint son acolyte au panthéon des médiocres . Heureusement, notre 3e ligne a sauvé l'essentiel et le tandem Tuilagi Roumat fût d'un grand secours pour la fin de match. Le pied de Ramos a verrouillé le score rien de plus. "On va revenir plus fort, vous allez voir" dixit Mr Courru ! Alors oui, prochaine étape, l'Italie ou la victoire devrait être une formalité du moins aux nombres de victoires passées. Bon match à Wembley des Diables Rouges qui ont perdu avec les honneurs. Sauf surprises, on ne gagnera pas le Tournoi.

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  50. Pour revenir au match d'hier, le comble, Fickou élu meilleur joueur du match ! Le meilleur fut Russell tant au pied que dans la distribution du jeu et des attaques ou en défense. Mais où est l'éthique ou à un degré moindre la compétence attendue. Les Écossais sont vent debout contre TMO qui prive la meilleure équipe sur le terrain de la victoire. Nous sommes donc maintenant deux nations dans cette situation. Pour l'esprit du jeu, à partir du moment où le franchissement de la ligne d'en but est réalisé et que le joueur s'écroule avec le ballon, il y a essai. Les angles vidéos restent très aléatoires, dépendants de la qualité des images. En l'occurrence sur cet essai, l'arbitre était devant. Peut être des lunettes macroscopiques ou comme pour les protèges dents, un ballon connecté comme juge de paix. Sinon, de toute évidence, la médecine de terrain prise une fois de plus en flagrant délit du n'importe quoi sur la blessure d'Aldritt qui n'était qu'une plaie profonde. Je nage dans le bonheur de voir cela, moi Médecin estampillé World Rugby, de penser qu'en 2024 les joueurs sont pris pour des chevaux de courses et soumis à des protocoles dont l'efficience est contestable. Pour finir, sa Majesté Anne était en forme, souriante et causante, à côté de notre président de la FFR au sourire rictus.

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    1. J'avais le bon diagnostic pour la plaie, par contre je me demande s'il n'a pas eu une commotion à entendre ses âneries en fin de match . Désolée pour mes braves Ecossais de devoir s'incliner sur une décision arbitrale . Un site de paris a remboursé les parieurs qui avaient choisi l'Ecosse ; ça en dit long . pEt puis la journée ne fut pas bien jolie non plus pour England et Wales . Bref on attendait les Irlandais ; beau début avec cet hymne chanté par un jeune irlandais bien rouquin, jolie voix et à peine chauvin qui lance "come on Ireland" à la fin de son show - apparemment ce n'était pas prévu et ça a fait rigoler tout le stade . Belle démonstration des greens face à des Italiens débordés mais pas ridicules . Ca finit bien cette semaine de Tournoi .
      Je vous dispense de mes commentaires sur FG, conforté et donc pas de remise en question, dommage, il aurait fallu une défaite bien sèche pour le sortir de son hubris fatal . En portugais hubris ça se dit "arrogancia" ... just saying ...

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  51. https://vm.tiktok.com/ZGeBXQpRo/

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  52. Pour l'instant, je suis laminé par une "grippe foudroyante" qui a doucement commencé mercredi soir et s'est réellement accélérée vendredi matin...!

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  53. Faut te vacciner à ton âge ... reprise fulgurante du nombre de décès par la grippe actuellement. Soigne toi bien j'espère que tu as vu le médecin

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  54. Juste pour votre gouverne -et pour vous informer que j'ai plus ou moins bien résisté aux attaques grippales, sévères- encore quelques passages de "Danube" qui m'ont amusé et que je soumets à vos réflexions:
    Page 219:
    "A Tulln le temps vous harcèle, vous dévore, et la vie est une flèche pointée vers le néant, c'est le processus de dissipation irréversible dont parlent les physiciens.
    ....
    Dans l'église Saint-Etienne, une basilique des XIe-XIIe siècles à trois nefs, une pierre tombale indique <>, et la mort indique l'endroit avec une flèche; la pendule est (Page 220) arrêtée à 10h20 et ses aiguilles sont des flèches, comme celles de la mort, représentée ici avec un carquois.
    La flèche, c'est la vie, décochée sans possibilité de retour et destinée à tomber quand sa pesanteur l'emporte sur son élan, mais c'est aussi la mort qui atteint la vie en pleine course, c'est le temps qui nous transperce à chaque heure, c'est l'horloge qui rythme le bref délai qui nous est concédé et nous blesse en marquant ce temps.
    ........
    La flèche a déjà atteint Maria Sonia, mais elle va bientôt nous atteindre nous aussi; peut-être même qu'elle nous a déjà un peu atteints, car la précision avec laquelle la mort indique le point exact où elle repose est amère comme une blessure.".

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  55. ...indique "Ci-gît Maria Sonia", et la mort...

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  56. Belle émission sur ARTE avec Sylvain Tesson...Déjà vue....Juste vu en entendu à l'instant les cinq dernières minutes: particulièrement éclairantes et réjouissantes.

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  57. Oui, la fin de celle ou il parle d'Ulysse qui, par manque de modestie ou plutôt par prétention, vanité...., décline toute son identité au Cyclope. Ce qui entraînera la suite des évènements de l'Odyssée.

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  58. On ne peut pas dire que le père Tautor soit particulièrement disert! Etonnant de la part d'un rédacteur en chef et d'un leader de meute...

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    1. Je me doute de ta confusion avec un autre blog où tu sembles grippé et avare de commentaires. Donc quand tu dityrambiques ici, je savoure.

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  59. Trêve oblige pendant la grippe ! Je ne suis pas dans l'âme un rédacteur en chef comme tu le soulignes, je m'assimile plutôt à un conteur de ce que le rugby nous offre avec parfois quelques fulgurances partagées je l'avoue très amicalement. Il faut du temps pour produire en bon Pyrénéen et Lomagnol que je suis. Mon métier m'accapare somme toute et j'aime avoir du temps devant moi pour trouver les mots et construire des idées et des textes. C'est à ce prix que la saveur de la sueur prend du goût et que j'ai plaisir à vous lire. Faire du bashing n'est pas ma vocation première. Tautor reste Tautor et se porte bien ainsi. La qualité est une récompense plus que la quantité de contributeurs et ceux qui écrivent ici doivent aimer le goût de l'ail. Ne t'inquiète donc pas, ma prochaine chronique qui germe sera dédiée aux fruits de la Terre, elle est en gestation cérébrale le temps de ta convalescence car avec l'âge avançant, la récupération est plus lente !

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  60. J'avoue ma surprise de lire tous ces transferts avec effet immédiat pour aller d'un club à l'autre. Quel sens faut il donner à ce commerce de gladiateurs ? Pire, que cela cache t-il et pourquoi ? Jean Michel Larqué, à propos de Galthié, n'a pris de moufles pour dire les choses à propos de son rôle de sélectionneur : en football, il aurait déjà été viré ! Voilà qui est dit et qui fait du bien de le lire. Bon, à la FFR, les lignes bougent. Grill, à nouveau candidat pour la prochaine législature, règle ses comptes à lettre ouverte. Englué avec le déficit financier , l'opposition s'agite sous la houlette de Codorniou, le départ de certains sponsors historiques comme la GNF interroge, les sifflets à la réception d'après match à Marseille signe un malaise pour l'instant contenu semble t-il. Ce week end, le top 14 reprend ses droits avec des clubs amputés de leurs stars. Allons nous voir la hiérarchie perturbée ? Autant de points précis qui appellent une réponse.

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  61. Le bon Olivier Magne, adulé par certains bien connus, croit avoir trouvé la clef de voute de la bérézina du XV de France: l'excès de confiance. A voir gagné trop de matchs sans enjeu surtout à trois semaines d'une coupe du Monde à la maison, a eu pour effet d'une satiété devenue maladive dont personne n'a vu venir le danger. 14 matchs gagnés contre toutes les Nations de la planète exception faite l'Irlande au tournoi des VI Nations qui nous a administré une belle fessée. C'est à partir de ce match de référence que Mister Lunettes connectées aurait du réfléchir plus sérieusement à cette anicroche et je l'avais déjà signalé. Une sorte de talon d'Achille comme quoi de connaître ses classiques ne nuit en rien à une communication de "Woky Man". Les joueurs ont été benoitement envoutés comme dans une secte pensant que gagner la coupe du Monde à domicile était une simple formalité. FG serait donc plus un gourou qu'un manager, ne serait ce que par la dialectique employée. En fait, rétrospectivement, cet élément nous a échappé ce qui explique qu'il n'a eu que des périodes éphémères au sein des clubs et que l'autre gourou Bernard Laporte, plus pragmatique que théoricien, a eux deux ont cru créer "l'Empire des Sens" ! La défaite a sonné le glas de cette communauté et le premier à sortir fût Antoine Dupont jusqu'alors marabouté lui terrien par nature. D'ailleurs, le langage de Galthié a changé comme si quelqu'un lui parlait via ses lunettes pour dire ou ne pas dire le mot de trop. Il serait intéressant de savoir depuis quand il les porte pour voir si le discours de la méthode a changé. Tout ceci est subjectif de ma part mais Magne a éveillé mon sens de la curiosité et la logique de mes propos est un fil conducteur à d'autres découvertes plausibles.

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  62. Fallait s'y attendre à la remontée de grisou suite à la lettre visant Laporte, Guirado, Boudjelal et Mme Pagès. Cette dernière est surement la plus virulente puisqu'elle siège au comité directeur pour encore 6 mois et qu'elle en connait plus que les 3 autres ! Je cite " l'homme prend le pas sur la fonction, une fois de plus la FFR n' a pas de Président, certainement l'absence de compréhension et d'incarnation du poste ... le costume vous serait-il trop grand ? Vous insultez ad Hominem et vous diffamez jusque dans les rangs de votre Comité directeur ... votre condescendance et votre mépris transpirentà chaque mot ... A qpuel moment avez vous protégé vos joueurs ? Etait-il pertinent de leur annoncer la réduction de leurs primes juste avant le début de la compétition ... je passe sur Guirado et le rugby amateur ... qui a validé les comptes sous l'ère précedente ? Qi était, lui, Président du GIE ? Ne serait pas celui même à vos cotés ... sa carrière fulgurante vient d'être décorée à sa juste mesure, de l'Ordre national du Mérite sur le quota du ministère des Sports. Croyez vous qu'une fédération que vous présentez au bord de la faillite puisse tenir sa place dans les instances internationales ?" La campagne est lancée Bravo Madame Pagès ! On comprend de mieux en mieux les contre performances du XV qui doit lire et vivre au sein de ses animosités à Marcoussis. Bon, les joueurs n'ont pas à se mêler de ce gourbi mais ont le droit de penser. Nous allons vers l'apocalypse. Attendons la réponse des "3 Rappetous". Ce qui est certains c'est que le Ministère n'est pas très clair avec BL et l'arrivée du PNF. Par derrière, on distribue au Mérite les médailles ! Et les primes, quelle maladresse et mauvaise stratégie d'en faire l'annonce avant la coupe du Monde, ça vous coupe les jarrets ! Bref, Crime et Châtiment en perspective, le 1er feuilleton est sorti !

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    1. Mouais ... ben s'ils avaient moins de goût pour les prébendes en tout genre, leurs jarrets s'en porteraient mieux . Qu'on ne vienne plus nous gonfler avec les valeurs du rugby après ça, la fierté du maillot ?! "Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après...." Ma cassette ! Mes primes !
      Sinon j'ai bien aimé Marko Gazzotti tout jeune sélectionné qui a pensé à remercier le FCG en saluant la qualité de sa formation . C'est toujours ça ...

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  63. Est-ce que Codorniou est aussi bon en gestion des hommes et des biens qu'il l'était dans la distribution du ballon? Je ne sais pas. Et de quelle lettre parlez-vous?

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    1. La réponse de Marie Pierre Pagès à Florian Grill

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  64. Je viens de lire. Tout cela ne m'a jamais intéressé, ne m'intéresse pas et ne m'intéressera jamais. Exactement tout ce qui m'a toujours éloigné du monde politique. Je hais tout cela.

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  65. Ce soir, pas moins de 14 essais contre le dernier du top 14 certes mais avec des jeunes issus du Reichel sans Dupont ni NTK mais avec un excellent Graou en 9. Donc le jeu debout, le jeu à la main existe bien, on parle du "jeu à la Toulousaine". Ravi de voir tous ces jeunes éclorent du vivier du club mais ce que je ne comprends pas c'est qu'en EDF nous sommes restés au rugby de dépossession, aux datas et à l'archaïsme tactique ahurissant. Voir Roumat remplaçant et ne pas jouer alors qu'il y a une semaine il jouait pour l'EDF. Narcisse ou es tu ?

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  66. Match un peu fou...Français quand même dominateurs...Ce troisième match du week-end, comme les deux d'hier, très agréable à voir. Les accélérateurs du style Le Garrec ont fait la différence. Par contre, les essais Gallois du début m'ont parus un peu "casquette".....

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