02 janvier 2025

2025, Année charnière


Selon le rituel grégorien, tous Mes Voeux pour 2025, année internationale de la Paix, de la Confiance et des Sciences Quantiques. Et le rugby cette année, ou va t-il se situer à 3 ans d'une nouvelle coupe du Monde ? 

2024 nous a apporté une médaille d'or à VII avec le facteur plus de l'équipe Antoine Dupont et une tournée d'automne flatteuse. Côté championnat et coupe d'Europe, un doublé du Stade Toulousain avec l'art et la manière quoiqu'on en dise. Pour autant, comme a pu le dire Blaise Pascal "La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement et c’est pourtant la plus grande de nos misères". Si la soif de voir de grands matchs s'étiole de plus en plus, les paillettes et la dorure font oublier la misère grandissante des enjeux et des rencontres. Comme vous le savez, j'étais au Stade de France pour voir mon équipe fétiche celle de tous les records et des grands joueurs planétaires. Pour dire, 15 minutes ont suffit aux Français pour gagner un match dominé par la "Flèche Argentée" rejoignant l'aphorisme bien connu"dominer n'est pas gagner". 

A l'évidence, 2025 sera encore et surement, sauf contre performances ou exploits, l'année de l'hémisphère sud avec les Bocks, dominateurs dans tous les domaines. Leur entraineur, empreint de confiance, modifie la quantique du jeu devenu plus savant qu'il n'y parait. Cette science de la reflexion, du flair et de l'instinct ne peut être que si vous avez des joueurs d'exceptions quasiment à tous les postes. Il est simple d'opposer le jeu de main du Stade Toulousain au jeu du caterpillar des Sud Africains. De toute évidence, nous ne sommes plus dans le même registre de compétitions. Celle du championnat ou celle de l'Europe est taillée pour les toulousains en avance sur les autres équipes de part la qualité des joueurs à tous les postes, de part un système de jeu de mains bien huilé, de part un buteur quasi infaillible et de part un effectif pléthorique de 51 joueurs ! Côté mondial, l'équation est bien différente jouant plus sur le poids, l'impact destructeur et parfois la vitesse de jeu et le buteur. Il est certain que de gagner une 4e coupe du Monde galvanise tout un pays et fait surgir des provinces des talents jusqu'alors loin de penser jouer au rugby. Le pays se structure à grande vitesse nous sortant des pépites talentueuses de plus en plus jeunes. Tout est basé sur les avants, puissants, agiles, guerriers à outrance, avec un banc essentiel de 6 joueurs sur 8 capables de remplacer la totalité de l'armada sans qu'on percoive une différence. Du Toit, Etzebeth, Dupont sont les pépites indétronables de ce jeu. Alors Galthié sera t-il au rendez vous des vraies échéances? Ce qui est certain c'est qu'Habana ne le porte pas dans son coeur ! 

Mais derrière cette vitrine fumée se cachent les miasmes qui rongent actuellement l'ovale. 2024 nous a révélé quelques pépites des plus tristes dont on aurait pu se dispenser. Tout d'abord, le comportement exemplaire du joueur quand il porte le maillot national. Nous avons encore défrayé la chronique avec nos deux séducteurs de pacotilles ! Pire, en toile de fond de ce fait divers, l'alcool, ivresse aiguë des profondeurs. Rimbaud disait "l'ivresse, c'est le dérèglement de tous les sens". Aujourd'hui, on nous parle trop souvent de la commotion cérébrale que l'on a découverte au travers de la NFL, de l'AHL et la LAH. On s'améliore en fermant les yeux mais la prévention mis en place ne sera appréciable que dans 10 à 15 ans avec l'apparition de leucoencéphalites post traumatiques le cas échéant. 

Autres sens camouflés sont l'alcoolisation, les stupéfiants, la dépression, la violence. Carl Hayman coche toutes les cases, la démence, l'alcool et la violence conjugale. Lui qui fût au firmament du rugby néo-zélandais est aujourd'hui en sursis d'aller en prison. Je ne peux oublier Marc Cécilion, que j'ai croisé en 1995 au CREPS de Toulouse pour les tests médicaux d'avant matchs de la coupe du Monde en Afrique du Sud. Une foce de la nature, se rebellant contre Berbizier, fumant cigarettes sur cigarettes avec quelques autres et alcoolique connu pour être festif. La vérité, laché par le monde du rugby qui savait, un soir en ivresse aiguë, il tua sa femme. Deux cas, deux extrèmes bien parlantes de ce monde opaque ou la conscience collective frise l'abnégation. 

La dépression n'est qu'une corollaire à cela car du jour au lendemain, sans reconversion bien pensée, vous sombrez vite sans gardes fous. Cruauté aussi celle des violences conjugales (Haouas, Houkpatin, ...), de la délinquance civile (cambriolages, vols, etc.) et les viols. Enfin, après sept ans d'un procés interminable, 3 joueurs écroués avec 14 ans de prison ferme. Personne ne parle du rôle des stupéfiants hormis Jegou ! Et pourtant, dans ces moments festifs, la came circule abondament, à huit clos vous détruisant physiquement mais surtout psychiquement. Et je n'ouvre pas la porte du dopage, un monde obscur de l'entre-soi piloté par World Rugby pour que ce sport soit propre. Vous avez donc compris que la quantique au sens figué du terme est ce qui passe brutalement d'une valeur à une autre, sans valeurs intermédiaires. 

Cette année sera donc charnière au delà de tous les autres problèmes anonymisés ou TUS (les troubles liés à l’utilisation de substances (TUS) : une maladie cérébrale à part entière, progressive, chronique et potentiellement mortelle), il est grand temps de tirer la sonnette d'alarme avant un désastre planétaire. Restons optimiste avec le XV de France accablé par un perpétuel renouvellement de joueurs et avec un fond de jeu qui va dans le sens contraire du vent et parfois de la logique.


102 commentaires:

  1. Ravi de lire que Serge Blanco parle du devoir d'exemplarité des joueurs du XV de France mais aussi j'ajoute de tout joueur et que le passage à 2025 ne peut gommer les affres de 2024 avec Jaminet et son dérapage verbal et les affaires Narjissi et le jeune U 13 en Nouvelle Calédonie. Il faudrait aussi que les ivresses aigues tout comme les violences conjugales soient sévèrement condamnés. Exemples en cours, au MHRC, Haouas, Houkpatin, Hogg sans parler des affaires au pénal. Quelle différence entre la bière de Mola d'après match et l'ivresse aiguë de la 3e mi-temps ? L'alcool sans parler de la bière sans alcool. Autre sujet, le déficit de plus en plus abyssal de la FFR, quels sont les causes ? 2025 une année de transition où on va peut être ou pas remettre l'église au centre du village ?

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  2. Au sujet d'Habana et de Galthié tu te laisses aller à dire n'importe quoi. Et, au fond, pourquoi cette recherche de piques, de conflits sans intérêt. Tu n'est pas un représentant de "Voici" ou autre torchon de ce genre.
    Par ailleurs, non, je ne pense pas que 2025 puisse être une année charnière. Et puis qu'entend-on par année charnière? Pour le savoir, le définir, il faut se retourner vers le passé et constater après coup. Une charnière est un ensemble mobile permettant de passer d'une situation à une autre: par exemple,1789, pour le dire simplement et rapidement, a été une année charnière entre la fin de la royauté et le début de la république. Et cette charnière, le déroulement de l'histoire permettait de la pressentir. Parfois, comme pour le COVID, des éléments hasardeux vous tombent sur le coin du nez sans prévenir et créent des moments charnières "après coup". Pour 2025, je ne vois rien de particulièrement différent dans le déroulement du monde du rugby -hors les changements habituels et rituels des règles- me permettant d'envisager une modification radicale de son cours.
    Je reprendrais donc ta formule précédente concluant une de tes dernières chroniques: "une année comme une autre".

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  3. Pardon, c'est de Gariguette:...."bref un hiver comme un autre"...

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  4. Concernant Habana, il a été interrogé sur ses années glorieuses au RCT par le Midi Olympique :
    "Franchement, ce fut la période la plus difficile de ma carrière (…) J’avais toujours été numéro 1 dans les équipes que j’avais fréquentées. Du jour au lendemain, je n’étais plus personne et je ne savais même pas pourquoi... Et il ne fallait pas compter sur Fabien Galthié, son coach d’alors, pour justifier la situation : Il ne m’a jamais rien expliqué à ce sujet, c’est bien ce que je regrette.... Qu’ai-je fait, moi ? Une dernière saison ratée, cinq mois d’entraînement inutiles, zéro match. Bon… Voilà… Ce n’était pas la fin dont je rêvais, mais j’ai fait la paix avec cette triste époque." Voici !. Relis et décortique mes propos mais possiblement j'ai du mal exprimé ma pensée. L'année commence fort bien avec toi, tu es en forme ! Ô plaisirs cher André.

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  5. C'est peut être simplement l'accumulation des faits qui peut accélérer le changement - comme en 1789 où les règnes de Louis XIV et Louis XV ont provoqué la chute de la royauté, bien plus que le règne le ce pauvre Louis XVI ! - dans le rugby, il est en effet fort possible que la chaîne d'événements puisse aboutir à une forme de révolution .
    En tout cas cela a créé une lassitude des téléspectateurs sinon celle des abonnés du Top 14; j'avoue ne plus avoir la grinta pour ces weekends de matches incessants . Je pensais que la CDM pouvait relancer l'intérêt mais non .
    Je dirais que le monde qui gravite autour du rugby nous fournit un récit bien poli voire policé ; la télé banalise les faits de matches et les poncifs sur les joueurs et les entraîneurs . A vrai dire ce sont plus les blogs et autres sites qui apportent des infos moins "main stream", l'originalité de certaines prises de paroles en particulier n'est même plus le fait de Canal seulement, on en trouve davantage sur les réseaux sociaux et sans langue de bois .
    Et puis je comprends à les lire que certains de mes correspondants, fans déclarés de rugby, ne suivent en fait que le Tournoi et la CDM . Ils ont donc une vision tronquée de ce sport dans sa réalité : vie des clubs en Top 14 et ProD2 . Sans parler des championnats étrangers ! Ils me serinent donc le catéchisme officiel pro-Galthié pourtant vaincu en CDM ! Ils ne connaissent pas ou peu les joueurs émergents ; la présence de Fickou les ravit alors que de nombreux joueurs de clubs sont bien plus efficaces à son poste . Mais l'entre soi télévisuel leur suffit .
    Je suis frappée de voir que 2 images se superposent alors : celle signée France2 ou TF1, avec une EDF figée et celle de Canal, avec des clubs proactifs, vivants qui promeuvent des joueurs talentueux .
    Heureusement les clubs locaux qui jouent en Fédérale s'en foutent ; le rugby vivra par et avec eux, loin des états majors avec des supporters fidèles !

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  6. Je n'ai pas Canal, mais je me renseigne. Parfois, quand j'y pense, je la regarde -la chaîne- en clair. Et je la trouve effectivement, bien faite: des journalistes et des intervenants compétents. Il est vrai que, dès mon intérêt pour le rugby, dans les années 60, les finales du Championnat, le Tournoi et les Tournées me (et nous) fascinaient. Certainement plus que le championnat national...quoiqu'avec Roger Couderc qui nous faisait voyager le dimanche soir, c'était, sinon passionnant, du moins folklorique et attisant la curiosité. J'étais, à cette époque, un fervent lecteur de l'Equipe et, donc des résultats et des commentaires. Mais, il est vrai que cette lecture était toute orientée vers les sélections diverses et variées et l'équipe de France au premier chef. Je jouais, bien entendu, moi-même en championnat, de minimes, cadets, juniors en scolaire puis universitaire et en "civil".
    Tu parles de FR2 et TF1. Il y a aussi cette émission "Rencontres à XV" sur FR3, le samedi matin à 10h00, de et avec Jean Abeilhou, que l'on pourrait dire ringarde; mais non. On y voit ce que tu dis dans ta phrase finale, et c'est bien.
    Pour conclure avec Habana/Galthié, en lisant le blog du R.C.T.:
    ...il pensait malgré l'avis des médecins que je n'avais pas retrouvé l'intégralité de mes moyens...
    Sur le coup j'ai été énervé mais, maintenant, je me dis qu'il avait raison....
    Mon corps a dit stop! Il fallait que ma tête l'accepte. Cela a pris un certain temps car j'étais , et je suis un compétiteur, mais je n'ai ni regret, ni amertume envers Fabien aujourd'hui".
    Cela devrait satisfaire Tautor sur la protection des joueurs quoique je ne pense pas que cela ait été l'axe principal de la réflexion de Fabien Galthié.

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  7. Merci Gariguette pour cette fine analyse du rugby actuel fait de commérages, de futilités et de médiocrités à la hauteur d'un public plus consommateur que connaisseur. En haut, à gauche, flotte la bannière du SBLR, socle d'une culture enracinée à la terre Lomagnole comme beaucoup d'autres clubs amateurs. J'y reviendrai plus tard. Pour le moment, soignons la charnière !

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  8. Dans toutes ces pensées disons "folkloriques" de ma part, je m'aperçois que mon cerveau a complètement shunté "la charnière", symbole absolu du rugby! C'est quelque chose, quand même...Comme le nez au milieu de la figure...Merci Tautor de me le rappeler.

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  9. Avoue que l'année commence de façon folklorique effectivement mais avec Toi, je ne suis pas surpris ! Je pense que tu as du lire au coin de la table entre pire et fromage avec un petit additif coloré ! Année charnière, une prémonition car le rugby français ne prend pas le bon chemin et s'enfonce dans l'autosatisfaction.

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  10. Quand on a Dupont/Ntamack à la charnière, on ne craint pas grand chose.

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  11. La charnière, blessée, a fait naître de nouveaux 9 et 10. Max Barreau m'a un jour dit lorsqu'il a rompu le croisé antérieur, sa carrière s'est arrêtée dont sa carrière internationale. A l'époque, on n'opérait pas pour rejouer 9 mois après. NTK l'a bien compris plus que Jelonch. Et pour avoir repris trop vite avec un avis médical favorable, il n'était pas au maximum de ses capacités (peur de la fracture sur broches malgré la protection) pour le 1/4 de finale de la coupe du monde. C'est mon avis. Mais il reste le seul et unique à son poste, à VII ou à XV.

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  12. Max Barrau, un des tous meilleurs; juste avant un autre excellent, Jérôme Gallion. Un peu du même style, puncheurs...
    Pour reparler de charnière, l'important finalement ne devrait pas être elle même, mais ce qui l'entoure. Dans une porte, par exemple, la charnière représentée par les gonds ne fait œuvre que d'articulation. Articulation discrète, solide, bien huilée, silencieuse, inexistante en quelque sorte et permettant à la dite porte de fonctionner aisément dans les allers et retour, les entrées et les sorties: sans aucun soucis.
    Alors? Laidlaw ou Going? Laborde ou Lasserre? Astre ou Fouroux? ...

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  13. La porte, un mauvais jeu de mots André, une époque charnière qui n'a pas débouché sur grand chose de transcendant. Il est temps de se tourner vers le futur car Dupont ne sera pas éternel et qu'à un moment donné il sera utile de se poser pour regarder ce qui a été fait et le chemin à faire, un peu comme l'agriculteur qui regarde son sillon quoique de moins en moins avec le gps ou comme les Mages guidés par le scintillement de l'étoile.

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  14. Je regarde le résumé du "Dakar" qui se déroule en Arabie Saoudite dans le Sud désertique. On peut parler de charnière ente l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'esprit premier donné par TSO en 1979. Je repense aux frères Marreau, les renards du déserts, vainqueur en 1982 avec une Renault 20 turbo 4x4, totalement inédit devant tous les grands constructeurs de l'époque. Une épopée que j'ai ratée plus tard au titre du service médical ou on avait des BJ 40, de véritables tracteurs qui passaient partout. Je me suis rattrapé par la suite avec des rallyes raids en France et en Espagne. Aujourd'hui, l'esprit du Dakar a totalement changé, d'un côté des amateurs éclairés sauf Califano ! Et de l'autre des constructeurs avec des pilotes professionnels de la trempe de Sainz ou Loeb. De la technologie haut de gamme, des assistances dignes de la F I, un autre univers qui n'a que plus que le nom de "Dakar".

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  15. Hier soir, j'ai savouré mon bonheur avec la nouvelle génération du Stade Toulousain qui a fait que plus tenir la dragée haute à La Rochelle. Une pénalité à la 79e est venue crucifier tous les espoirs. La nouvelle charnière est là ! Delpy, jeune demi ouveture, moins de 20 ans a été remarquable. Mais ce que je déplore ce sont les agressions non sanctionnées. Wardi venu tamponner donc Delpy sans intention de le plaquer d'un coup d'épaule. Le pire, c'est en 2e mi-temps, Tolu est venu charger dans un ruck se terminant en touche Simon Daroque, le demi de mélée. résultat trauma de l'épaule G. Dans le 1er cas, rien ni même le vidéo arbitrage, dans le second cas, un jaune sans eau ! Même Dupont sur Instagram, comme Saint Antoine de Padoue parlant aux poissons sur la plage de Rimini, s'est ému de cette agressivité signalant la protection de l'intégrité physique des joueurs. Il a félicité chaleureusement ses jeunes coéquipiers champions Crabos et Espoirs ! Il est temps que l'on sévisse par des cartons rouges mais aussi par des matchs de suspension et des amendes conséquentes à propos de tous ces gestes inutiles et dangereux. le plaisir fut total avec l'entrée de Capuozzo en n° 9. Je l'ai trouvé très bon, relanceur, excellente passe, vision du jeu, reconversion possible à la charnière ! Reste ce soir voir si Urios sait nager en Bretatgne !

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  16. Vannes s'enfonce dans les sables mouvants un point c'est tout. Sinon, Urios reste friable dans le jeu. Il va falloir serrer les boulons. Le RCT continue son ascension, le MHRC a commencé la remontada. L'UBB caracole en tête. Sommes nous donc à la charnière de surprises pour ces matchs retours ?

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  17. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  18. Tout bouge mais dans quel sens ? Oyonnax se sépare des deux taulards, pourquoi maintenant et pas avant ? Hogg, un an de TIG pour harcèlement et violences conjugales. R 92 se sépare à l'amiable de Chat pour ivresse à l'entraînement, 3 clubs déjà en lice ! Comme quoi, la moralité, l'éthique, les résolutions c'est du pipeau. L'arbitrage dans les turbulences, Tolu, si peu puni avec un jaune, a été repris par la commission de discipline. Mais burn out, mises au placard (Adrien Descottes, 10 ans en top 14 et 2 finales), Poite et Raynal font des dégâts mais motus et bouche cousue. Les "rouge et noir" ont rendu hommage à Medhi Narjissi, émotion assurée sur la plage. Que penser de tous ces chamboulements ? A réfléchir.

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  19. Tu n'est pas parti avec l'équipe faire un petit tour en Afrique du Sud?

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  20. C'est du n'importe quoi, ces tribunes en marcel, tongs, glaces et tout l'attirail du vacancier à la plage.... Quant à la musique d'ascenseur en permanence, mieux vaut ne pas en parler et plonger dans les rêves des chants Gallois, dans la boue de la cour de ferme de l'Arms Park de Cardiff sous une petite neige bien revigorante et vivifiante. L'écart entre le monde du rugby d'origine et ce qu'il est devenu parfois est abyssal et propose la réflexion.

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    1. Une réflexion charnière

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    2. Pour te répondre André,
      L'année 2025 se profile comme une année charnière pour le rugby, un tournant incertain mais excitant, où les échos des années passées résonnent encore et où l'avenir, incognito, se dessine à l’horizon. Loin d’être une simple transition, cette année est probablement marquée par des changements radicaux, des défis sans précédent et des espoirs se mélant à une peur palpable de l’inconnu. À l’aube de ces voyages intercontinetaux, les nations, anciennes puissances et nouvelles forces montantes, se regardent, calculent leurs mouvements, ajustent leurs stratégies. Les équipes historiques, avec leurs brillants palmarès et leurs stars légendaires, cherchent encore à préserver leurs statuts, tandis que les plus jeunes, portées par une ambition dévorante, rêvent de bouleverser l’ordre établi. Cette année charnière n’est pas simplement une question de matchs, mais de réinvention. Le rugby, ce sport où l’esprit de camaraderie et la force physique se mêlent avec une intensité presque mystique, se métamorphose. De nouvelles règles, plus axées sur la sécurité et la fluidité du jeu, modifient l’équilibre entre les stratégies tactiques et les moments de fulgurances individuelles. Les équipes doivent non seulement faire face à une évolution technique, mais aussi à un changement de mentalité : le rugby doit se réinventer pour attirer un public plus large, plus jeune, tout en respectant ses racines profondes. L'année charnière n'est autre que cette construction de l'esprit. Et puis, il y a cette sensation persistante que chaque match, chaque essai marqué, chaque plaquage effréné, sont plus que jamais déterminants. Loin de la simple quête de la victoire, cette année symbolise quelque part, à mon sens, un passage, une remise en question, une ouverture vers le nouveau comme Christophe qui avait découvert les Indes ! Les joueurs, jeunes et vieux, sont tous confrontés à cette évidence celle que l’histoire du rugby, écrite à coups de ballons, de souffrance et de gloire, est à un moment clé. Les entraînements sont intenses, les analyses plus poussées, mais au fond, tous savent que la magie de l'ovale réside dans l'imprévu, dans cette capacité à transcender les limites humaines, à créer des moments d’héroïsme inexplicables. Le spectacle ne réside pas seulement dans les performances collectives, mais dans cette alchimie particulière qui naît du cœur même du jeu. Cela devient peut être une promesse, celle d’un renouveau qui saurait capturer l’essence même de ce sport incomparable.

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  21. Petit match des toulousains devant des petits Sharks ; ça arrive . Moins d'accord sur la musique André, les rythmes sudafs en début de rencontre étaient plutôt bien, c'est vrai qu'ensuite on passe à des hits internationaux moins inspirés mais bon ... N'oublions pas que nous avons Aya Machinmura pour relever le niveau ( sic ! ) .
    Bref la médiocrité gagne sur tous les plans et nous voilà à bougonner que c'était mieux avant .
    C'est juste que nous vieillissons, les jeunes, eux, ont l'air plutôt contents .

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  22. Je te trouve bien "laisser aller" et presque conventionnelle, ma chère Gariguette. L'horizon sur 2025 ne semble pas t'inspirer particulièrement. A tout à l'heure si le courage m'en dit....

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  23. "Djadja Doudou" Gariguette ! Aya Nakamura, un pastiche entre la musique, un héros de série télévisée américaine (Heroes) et le wokisme. recette simple pour une jeunesse de plus en plus analphabète admirative d'une illusion de réussite (50 millions de vue sur Youtube). La consécration, le J.O de Paris avec la Garde Républicaine et les choristes du Choeur de l'Armée Française ! Rien que ça ! Avant que ça n'arrive aux oreilles d'André, on en parlera plus ! Le rugby est devenu uun bal musette ou l'on mélange l'ancien et le nouveau. Il faut bien occuper l'ivresse publique, the "Beer People" bien loin de Baudelaire "Enivrez Vous" :
    "Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise." J'adore Charles !

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  24. Match épouvantable pour moi entre La Rochelle et des Irlandais un peu moins nuls. Trente ans de professionnalisme pour dégueuler un match du style Tulle - Graulhet des années 60/70...et encore? Car il me semble que les 3/4 de l'époque arrivaient à développer quelques actions construites et travaillées à l'entraînement.
    Huit heures par jour de préparation physique (muscu, gym, kiné, récup...que sais-je encore?), de répétitions de mêlées, de touches, de percussions, de placages, de jetés au sol...de coups de pieds je suppose...Et puis toute les révisions des matches passés et à venir avec tous les techniciens/spécialistes en tous genres: de la statistique à la vidéo en passant par les préparateurs mentaux, les psys et tutti quanti.
    Tout me semble s'axer sur un seul but: avancer, groupé si possible, quoi qu'il arrive....Et en force. Comme, exceptionnellement, le jeu s'entrouvre, il arrive, parfois, que quelque exploit, plutôt individuel, arrive à faire ressortir que tous ces joueurs sont doués, bien entretenus, bien nourris, bien bichonnés et possèdent, quand même et à force une bonne technique.
    L'impression qu'il m'en ressort est celle d'un bulldozer sans queue ni tête...de la masse physique plus ou moins en mouvement et, pour conclure, absolument aucun jeu collectif global. Global, oui; parce que de la recherche derrière -les deux centres et les ailiers, que nenni: zéro.
    Ah, je rêve d'un Jean Prat, d'un André Boniface, d'un Pierre Villepreux...remettant leur nez dans le moteur! Et si je dis çà, c'est parce que je pense que c'est possible: voir d'une façon générale et régulière le jeu de Toulouse.
    Par ailleurs, et pour conclure, j'ai pu constater que, dans des conditions de jeu un peu extrêmes -un peu seulement, faut pas exagérer- chaleur moite d'un côté, froid un peu boueux de l'autre, les velléités d'ouvrir le jeu se sont raréfiées, en particulier du côté de Deflandre. Tout le monde n'a pas de pelouse synthétique protégée par un toit amovible! Il existe donc encore de vraies conditions de jeu entre terrains herbeux et climat naturel plus ou moins favorable. Bravo.

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  25. Ravi de lire que tu as compris que nous sommes dans une année charnière où tu loue le jeu de mains toulousain. Allez encore un petit effort en relisant ma chronique et Tautor, 11 janvier, 2025 20:46.
    Bonne lecture.

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  26. Je viens de relire ton texte.
    Soit. Tu insistes sur ton idée de charnière, de changement: "nouvelles règles plus axées sur la sécurité et la fluidité du jeu", d'une part, "attirer un public plus large, plus jeune", d'autre part. En conclusion: "L'année charnière n'est autre que cette construction de l'esprit".
    De mon côté, je n'ai jamais été un grand partisan de la propagation du jeu, du prosélytisme: on présente les cartes et cela plait ou ne plait pas. C'est tout. Le rugby s'est développé dans le Sud-Ouest comme une traînée de poudre parce qu'il y a eu un coup de foudre. Après, qu'il s'accroche ici où là, tant mieux ou tant pis comme disait ma grand-mère ("Une pie tant pis, deux pies tant mieux!"). Le reste est affaire d'économie, de gros sous, d'intérêts qui ne me concernent guère. Construction de l'esprit, donc oui.
    Quant à la fluidité du jeu, peut-être, mais j'en reste peu convaincu et pantois après ces derniers matches. J'avais eu un peu l'impression d'une prise de conscience vers une volonté d'ouverture dernièrement, mais, là, tout s'est effondré. J'ai un peu l'impression que durant 80% des temps d'entraînement, les 3/4 sont convoqués autour d'une table pour jouer à la belote pendant que le reste de l'équipe rabâche leurs phases statiques, leurs mauls et leurs percussions. On doit les faire rentrer pour peaufiner leur défense et les multiples "grattages" auxquels ils sont conviés. Je les vois mal monter et descendre le terrain en passes courtes ou longues, en redoublements, en recherche de combinaisons avec l'arrière intercalé etc. D'ailleurs, un signe est clair: 6 avants pour 1 arrière chez les remplaçants. Une sorte de mépris, de gifle au jeu et à son esprit. N'importe qui peut les remplacer puisque, de toutes façons, on joue tout pareil! Comme dans le temps, quand on mettait le dernier arrivé en 3/4 aile si on ne savait pas ou le mettre pour faire le quinzième (j'ai des souvenirs de belles surprises mais aussi de catastrophes!).
    Et puis, pour conclure sur le sujet, cette mode du coup de pied en profondeur plus ou moins croisé vers un joueur décalé. Coup de pied de venu récurrent et automatique même dans le cas d'un deux contre ou trois contre parfois: je l'ai vu et je remercie Dimitri Yachvili de le faire remarquer régulièrement et systématiquement.
    Il y a encore beaucoup à dire, mais "il est tard, Monsieur, il faut que je rentre chez moi".

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  27. ... Coup de pied devenu récurrent.... deux contre un ou trois contre un...

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  28. Alors là André c'est un électrochoc ! Tout ça, relie une troisième fois ! Superbe. J'aime bien "ta construction de l'esprit" un vrai plus. Le 6 en 1 voire 2 est un bon résumé du rugby actuel, "une gifle au jeu et à son esprit". Bien vu, bien dit. Le coup de pied doit être travaillé c'est sûr. Je souhaiterais voir un ailier donner un coup de pied de recentrage, un coup de pied par dessus ou en profondeur de la la défense, un dribbling, etc., des situations qui jadis faisaient la différence sur un match sans oublier le drop comme le jeune 10 du Stade devant La Rochelle. Ce qui évolue très vite, c'est la technologie, un parasite du cerveau, un frein à la spontanéité. Lors des débriefings, les chiffres tombent, la vidéo caricature les défauts et décortique les carences hélas. D'où des séances d'entrainements robotisées avec des objectifs lunaires de performances. Peut être une des explications aux blessures graves. Alors continue à lire, ça devient ovalesque.

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  29. Mais, cher Tautor, c'est toi même qui l'a dit!
    "L'année charnière n'est autre que cette construction de l'esprit". Je n'ai fait que reprendre ta formulation, ton concept(?)....
    Comme tu le dis, des "entraînements (peut-être) robotisés"...Mais je ne suis plus dans le coup pour avoir des jugements là-dessus. Je ne peux envisager ce qu'ils font qu'à partir de ce qu'ils montrent dans leur jeu; et ce que je vois et ressens de mon côté. De la simple déduction. Et ce que je vois et ressens, d'une façon générale, c'est un jeu massif, n'étant obsédé que par l'avancement frontal, quelque soit la position sur le terrain, les joueurs qui possèdent le ballon ou la situation de jeu! Un des exemple de ce que je vois et ressens est parfaitement représenté par le centre Rochelais Ulufanu Seuteni que j'ai vu deux ou trois fois jouer(?)...Un vrai coffre fort à ballon...: peut-être vu passer la balle dans, au maximum, 10% des cas! Comme il joue régulièrement, on peut penser, d'une part qu'il applique une stratégie demandée, que, d'autre part le staff est satisfait de son travail. Et quand je vois Levani Botia rentrer -anecdotiquement, j'ai cru comprendre qu'il était gardien de prison dans le civil- et manger un trois contre un à droite pour replonger dans le paquet à gauche, mes conclusions ne sont pas difficiles à deviner.
    Stop pour le moment.

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  30. J'ai vu la prestation de Galthié chez Moscato maintenant télévisé, et je dois dire que j'ai été un peu surprise par le changement radical dans la communication du sélectionneur . Fini le regard sombre, finies les explications oiseuses sur une doctrine floue : la nouvelle communication met l'accent sur le sourire, l'amabilité, la blagounette . Bref Galthié est devenu un tonton rugby comme les autres ! Il rit même de bon coeur quand on le chambre sur la flèche du temps .
    Bon . Vous me direz chez Moscato c'est un peu le ton habituel, sauf que là c'est plutôt les autres journalistes qui interrogeaient FG, Moscato était un peu en mode sobre ( mais oui !) . Et le Fabien d'en rajouter "le rugby commence devant " . Tiens donc ? Ben là mon Fabien avec ta 1ère ligne out, ça va faire bizarre .
    Jegou, Auradou sélectionnés ? Il balaie ça d'un revers de manche " il y a eu non lieu " . mais il y a eu appel aussi .... apparemment c'est pas son problème .
    Bref, Galthié renoue avec ses jeunes années de commentateur tv sur France2 . C'est léger et fluide, pas tellement plus convaincant que la pesanteur de ses conférences de presse mais bon ça passe . Le conférencier du rugby se mue en animateur ; aurait-il abandonné ses grandes idées de début de mandat ? Va savoir !
    En attendant, le Tournoi se profile et l'infirmerie est pleine . Ca va bricoler comme toujours . Mais sur un malentendu ...

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  31. En attendant le dégel ! j'ai savouré la victoire dans le Vendée Globle de Dalin en 64 jours pulvérisant l'ancien record de Le Cléac'h en 74 jours ! Quand je pense à Jules Verne qui a écrit en 1872, il y a un siècle et demi, "le tour du monde en 80 jours" ! il aura fallu attendre longtemps pour battre son record de 16 jours. Lorsqu'il a écrit ce livre, point d'électronique, point de satellite, point de météo, point de multicoque ou de monocoque, point de technologie dernier cri, point de cartographe et d'ingénieurs toutes catégories confondues, tout au plus de l'encre, une plume et l'imagination débordante d'un visionnaire. Depuis 2016, on a gagné 9 jours, énorme performance essentiellement due au skipper. Comme tout marin, il a commencé sur un "Optimist", bateau de légende pour l'apprentissage de la voile mais absout de l'école des Glénans, lieu de pélerinage s'il en est un. Ce monocoque a été pensé, testé pour améliorer la performance de l'avant à l'arrière et n'a plus rien à voir avec un monocoque traditionnel ! Le résultat est là, la victoire absolue. Tabarly serait ravi de voir que de nouveaux foils ont été testés permettant d'améliorer la vitesse du bateau, lui qui fût l'instigateur de cette technique avec le Paul Ricard. Un beau vainqueur revenu de loin car atteint par la maladie.

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  32. C'est vrai qu'en zappant un peu hier soir, je suis tombé sur le Moscato show qui discutait avec deux mecs. J'ai été un peu surpris et ne me suis pas attardé. Mais, de mon côté, au-delà du technicien, c'est le côté plutôt enfantin et chaleureux de Galthié qui m'a toujours plu. Il a un sourire franc et charmeur...très similaire à un autre qui m'échappe à l'instant et qui a dû plaire à sa compagne -nouvelle(?)- Hélène Noguerra que j'aime d'ailleurs plutôt bien comme sa sœur Lio...Du coup je regarde, en direct pendant que je t'écris, l'interview de Galthié sur RMC Sport par un certain Wilfried Templier que je ne connais pas et qui me fait très bonne impression. Apparemment un Galthié très à l'aise face à lui; sans doute grâce à la qualité de l'intervieweur....Il aime les chiffres! Ca, c'est sûr. Pour le reste, je suis attentif à la discussion qui se déroule....
    Ca me revient: il a le sourire de l'agent du N.C.I.S. (une vieille série américaine), Toni DiNozzo.
    De l'acteur Michael Weatherly, donc.

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  33. Puisque je suis dans les comparaisons, je trouve que le susnommé Wilfried Templier a un certain air de Pierre Berbizier...Pour reste dans les 1/2 de mêlée sans doute!?

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  34. J'ai appris un truc: ils sont 32 dans le staff! 32 pour 15 joueurs!
    Plus du double, donc.
    Et je pense qu'il (Fabien Galthié) ne parle pas des différents entourages autour de tout ce barnum. A Marcoussis, par exemple...L'hôtellerie, les bagagistes....que sais-je encore?
    Aller, disons les 22 de la feuille de match, et, au fond, pourquoi pas, les 42 présélectionnés du départ.
    En 1964 (il y a 60 ans), pour la Tournée en Afrique du Sud de 3 semaines:
    25 joueurs, 1 directeur de Tournée, Serge Saulnier; 1 entraîneur, Jean Prat et 1 capitaine, Michel Crauste. Dans le Tournoi: 15 joueurs, Jean Prat et le Capitaine, point.
    On peut y réfléchir.

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  35. Aller Clermont....J'ai beaucoup aimé cette équipe....

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  36. Un peu pagaillous en seconde mi-temps, mais, au final, ouf pour Clermont!

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  37. Je n'ai pas vu car je regarde le mondial de handball ; ça fait du bien de voir la nouvelle génération des Bleus se mettre au travail .
    Semaine tranquille au chaud ; on repasse Guerre et Paix sur Arte . Je ne m'en lasse pas .

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  38. Pas abonné...Dommage. Bien au chaud, plutôt, oui.

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  39. Oui, bien sûr! Mais pas de hand sur ARTE, que je sache...

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  40. Car j'ai la télé normale....Et l'ordinateur en sus...

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  41. Mise en application parfaite de ce qui a pu être dit précédemment! Comme une évidence....J'ai cru voir jouer, parfois, le grand Lourdes....!

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  42. André
    J'y suis, pas le grand Lourdes pas de résistance en face malgré un bon centre. Ça va trop vite, combinaisons variées, joueurs d'un niveau supérieur,. Bon devant la télé, c'est autre chose. J'avoue m'être ennuyé. Par moment, le ST a péché par trop d'aisance. Voilà pour le direct, Radio Ail.

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  43. Au lendemain d'un concentré d'essais mettant en valeur cinq clubs du top 14 pour cette coupe d'Europe, quand on connait les écarts existants entre ces clubs en top 14, je me pose la question de la valeur de cette compétition hormis l'aspect financier et encore ! Passer 60 ou 80 points ne ressemblent à rien, Bru s'extasie sur Penaud avec 6 essais plus occupé aux stratégies du jeu d'échecs qu'aux combinaisons répétées à l'entrainement. Plus loin, c'est de voir que tous ces clubs sont les viviers des équipes nationales et que si le Pays de Galles est en vraie difficulté même si Warren Gatland annonce pouvoir gagner le prochain tournoi, j'ai du mal à comprendre une telle différence en particulier avec les Bocks, champion du Monde. Je cherche aussi la valeur ajoutée à leurs venues dans cette compétition tellement leur posture est scandaleuse actuellement. Hier, les supporters de Leicester étaient heureux d'être à Wallon pour faire la fête ou tous les ingrédients sont là pour délier sa bourse ! De côté là, j'avoue que c'est une réussite y compris pour les partenaires du Stade ! Maintenant nous allons basculer vers le tournoi des VI Nations, autre thématique avec des intervalles en top 14, qui ressemblent aux cumuls d'emplois et aux allers et venues à Marcoussis pour bon nombre inutiles. Hélas, cette année, beaucoup de blessés diplomatiques ou pas qui font que les intérêts des managers sont bien différents de ceux de Fabien Galthié. Je ne reviendrais pas sur la sélection discutable des de nos illustres argentins, enterrant par la même, toute éthique et toute moralité du rugby et laissant sur le pas de porte Jaminet qui en a dit moins que certains de nos députés ! Cette bassesse devient insupportable et ne grandit pas notre ovale. Le creuset prend forme soutenu par des Présidents comme Mr Altrad recrutant des bandits de grands chemins aux moralités peu exemplaires. Bref, surement, le vivier d'une prochaine chronique !

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  44. Dans le genre, sans doute un beau spectacle du côté des Etats Unis, Washington D.C. aujourd'hui: il y aura match à 18h.00.

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  45. Je viens d'abandonner Trump à ses délires. Il est complètement fou...Dans un monde normal il serait interné sur-le-champ. Quand on le montre de face, je regarde sur la droite la gueule des démocrates: impressionnant. Ils sont tétanisés et effondrés. Je pense qu'ils se demandent s'ils ne devraient pas se lever et partir.
    Ce n'est pas un discours d'investiture...Il s'est trompé de salle...C'est à côté, devant ses supporters, qu'il aurait dû réserver ce type de propagande électorale, de relecture fausse et mensongère de l'histoire en général et celle des Etats Unis en particulier.
    Sans doute profite-t-il de la Mondovision pour se faire mousser.
    Quant au futur, je crains quand même le pire, et pas forcément ce qu'on pourrait penser au premier abord.

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    1. A considérer la vitesse à laquelle les gens se rallient - je pense à Zuckerberg , le plus étonnant ! - je ne crois pas que les Américains soient aussi tétanisés que ça, je n'ai vu personne sortir . Bon évidemment nous qui nous gavons de débats sur les retraites, ou sur les règlements européens, ce type de discours très offensif nous dérange !
      Pas mécontente de l'annonce de la fin du wokisme . Pour les autres annonces, rien de nouveau on reste sur les curiosités : changer le nom du golfe du Mexique en golfe de l'Amérique c'est plutôt rigolo, comme sur Panama ou le Groenland . Ca surprend au début et puis ensuite ça infuse . Plutôt sain d'obliger les gens à réfléchir .
      Quant à protester contre un vote massif dans un pays étranger ... c'est une autre paire de manches .
      Une question cependant : en quoi sa relecture de l'histoire des Etats Unis est elle fausse et mensongère ? Ne te trompe pas André, les Démocrates ce n'est pas la gauche . Ils sont tous à droite avec des variantes d'ailleurs minimes .

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    2. Je ne parle pas, là, des démocrates. C'est un autre sujet. Je parle quand même de la stupéfaction qu'on pouvait lire sur leurs visages. Par ailleurs, et globalement, j'avoue ne pas du tout aimer le monde américain....Formule très vague, je le consens, sans chercher à la justifier. Juste en reprenant cette vieille formule: les peuples heureux n'ont pas d'histoire, souligner qu'à contrario, le nombre important de remarquables artistes américains ne souligne rien de bon de l'histoire américaine: relire Henri Miller, Jim Harrison.....

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    3. C'est un peuple fondamentalement violent d'où la force de leur littérature mais le pays est si grand et la vie y est si dure . Je viens de voir la série " A l'Aube de l'Amérique" sur les conflits entre Mormons, Indiens et pionniers : c'est glaçant . Ils en sont les héritiers . Nous sommes une vieille nation plus sophistiquée et leur vigueur souvent enviable, a un côté un peu barbare . Jusque dans le discours .

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  46. Exact? Et, au fond, ils haïssent l'Europe, son passé et sa culture dont ils ont été chassés, au final. Zn eux mêmes, ils n'ont qu'un but: y revenir. Et à leur manière.

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    1. Haine ? je ne crois pas, c'est plus une incompréhension mutuelle . L'Europe ne les intéresse pas plus que ça, notamment en ce moment où les inquiétudes viennent davantage de la Russie et de la Chine surtout . Il faut voir la vision de Trump comme celle d'un retour à la Pax Americana avec des Etats Unis dominants sur le plan économique, si nous, Européens , avions réussi dans ce domaine, ça se saurait !

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    2. Sincèrement, je pense que Trump est un "fou furieux". En face, Poutine est un exemple de santé mentale. Quant au Chinois, je ne le connais pas; si je connais un peu la Chine pour "x" raisons...J'aurais tendance à lui faire un minimum confiance?! Là aussi pour "x" raisons. Et puis, à trois (malgré ou à cause d'Orwell), il y a peut être un peu plus d'options, d'échappatoires, de compromis, que sais-je? Mais nous -l'Europe- sommes encore vivants, que je sache cette fois! Et on oublie un peu vite le reste du monde: Afrique, Amérique du Sud, Japon...par exemple. Tout n'est pas fini.
      Malheureusement, je ne peux penser à Trump sans penser au passé historique assez proche et à son représentant mythique à qui il ressemble de plus en plus. Y a-t-il aujourd'hui un Victor Klemperer pour analyser aussi finement et exhaustivement que lui, la langue Trumpienne, ou Roy Cohnienne, peut-être devrais-je dire?
      Quand à son Rudolf Hess, Elon Musk fera bien l'affaire.

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  47. N'oublions pas que Lafayette fût l'homme providentiel pour fédérer les États. Ils se sont construits certes par la violence (la conquête de l'Ouest, le New Deal, Hiroshima, Nagasaki, etc.) mais furent là pour les 2 guerres mondiales.. Ce sont des aventuriers conquérants avec la loi du tout ou rien, Amstrong en cyclisme est un bel exemple.

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    1. Il suffit d'une carte pour comprendre : la dimension des USA explique tout .
      Sinon je ne vois pas trop la violence du New Deal !
      Il est surtout question d'ambitions finalement : les nôtres sont à la mesure de notre pays , assez réduites . Celles des USA sont sans limites ça peut être assez exaltant ( aller sur Mars) ou parfois un peu barje ; tout dépend où l'on se place .
      Regardez comme en l'espace de 2 semaines sa suggestion d'annexer le Groenland fait parler . On pèse , on suppute, on évalue ... bref, c'est devenu audible ! Je vous renvoie à la "fenêtre d'Overton " , il y a un assez bon article sur Wikipedia pour comprendre ce fonctionnement . A mon avis, Trump ( ou ses conseillers) est passé maître dans l'art de la persuasion en jouant justement sur cette fenêtre du discours .

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  48. Disons que nous n'avons pas le même point de vue...Pas le même angle d'attaque...Pas les mêmes outils de réflexions....Mon histoire est sombre, la tienne, apparemment plus "Walt Disney"! Pourvu que ce soit cette dernière qui soit la vraie. Mais j'en doute et, encore, Walt Disney était loin d'être un comique troupier.

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    1. Je déteste Walt Disney ! Toujours détesté son côté gnangnan ; mon préféré c'était Tex Avery . Mais tu vas quand même dans mon sens car Walt Disney était un grand propagandiste , probablement le premier à savoir utiliser le soft power . En plus en direction des enfants ! Un danger public selon moi .
      Sinon le parallèle avec Hitler me semble étrange : Trump est Américain avant tout, il parle à son peuple et assez peu au reste du monde . Je ne le vois vraiment pas dans la conquête ; l'expansion économique, oui . Il s'est surtout illustré pour n'avoir engagé aucune guerre ( c'est mauvais pour le business) . Je le vois plus en opportuniste qu'en idéologue à vrai dire . De nombreux démocrates ont voté pour lui et parmi eux des hispaniques et des noirs ; il y a certainement de bonnes raisons pour ça . Mais bon il est tôt pour se prononcer voyons d'abord ce qui va se passer .

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    2. Pas trop le temps maintenant. Juste deux choses:
      1 - L'invasion de la Tchécoslovaquie et la Pologne...Puis de la Belgique et de la France. Aujourd'hui, annonce de la reprise du Canal de Panama et le Groenland...Avant l'annexion du Canada....(On pense aussi à Poutine et à sa vision/désir de la Grande Russie.....!) Peut importe qu'il soit ou non idéologue, il est suffisamment entouré de ce genre de personnages pour y puiser le développement de ses propres délires.
      2 - Hier, l'ennemi intérieur c'était les Juifs, aujourd'hui ce sont les migrants sous toute leurs formes.
      Tex Avery, O.K. Moi aussi et idem pour W.D.! Qui serait plutôt le représentant de Benito Mussolini....!? Quant à Meloni/Musk, Bof...
      A plus tard....

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    3. Je viens d'écouter LCI l'émission de Pujadas, comme je te le disais hier les idées font leur chemin et donc le cas du Groenland paraît même "intelligent" de la part de Trump pour contrer les Russes, pour Panama, même chose sauf que les experts présents sur le plateau expliquent qu'avec la présence des Chinois à chaque extrémité du canal, c'est aussi une bonne idée ! Au passage, je m'étonne que personne n'ait jamais trouvé le temps de nous raconter tout ça ! J'écoutais avec plaisir "le dessous des cartes " de Jean-Christophe Victor et il me semble avoir été mieux informée à l'époque sur les enjeux géopolitiques .
      Enfin à propos du changement de nom du Golfe du Mexique, il paraît que c'est chose courante . je ne comprends pas les cris d'orfraie actuels ! Vu enfin l'éclat de rire d'Hillary Clinton à l'énoncé des propositions de Trump, pas du tout affolée, non : juste amusée .

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  49. Enorme texte que je viens d'effacer à l'occasion d'une fausse manœuvre: comme d'habitude! Je recommence donc. J'enverrais certainement par bribes pour éviter ce genre d'inconvénient. Mais bon, maintenant je suis rodé face à ce genre de plaisanterie récurrente, et je reste serein. Et puis, à toute chose malheur est bon, comme on dit, car je vois que tu viens d'écrire au moment ou j'allais poster le mien -d'écrit- vivement disparu! Une sorte de réponse avant l'heure à mes réflexions évaporées.
    Je suis donc (je me parle à moi-même en regard de cette disparition non désirée....tout le monde n'est pas Pérec) parti cet après-midi faire un tour de vélo par un beau temps sec, frais, ensoleillé et quasi solitaire -très peu de circulation globale dans mes montagnes- du côté de Duerne, dans les Monts du Lyonnais. Je me suis arrêté au Monument aux morts américains de Duerne: avion écrasé sur la colline, 7 morts, 1 rescapé, le 15 août 1944. Facile à trouver sur Google si tu veux voir. Je me suis donc assis sur le petit banc de pierre face aux collines qui dominent Lyon et j'ai tenté de téléphoner à de vieux amis sûrs et sains. Que des répondeurs! Cette impression d'être le seul à m'intéresser à la réalité du problème. D'ailleurs, à ce propos, en roulant doucement vers ma destination, je pensais à toi et à ton approche de la question, que ta dernière réponse confirme en partie finalement. Te connaissant un peu, il m'était impossible de croire un seul instant à ta légèreté face à cet Iceberg. Un peu l'impression que ton caractère badin, espiègle, prenait le dessus par une sorte d'esprit de contradiction, soulignant que tout cela n'est pas grave, que du cinéma, bien à l'américaine.

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  50. J'ai repensé à mon ami Jo Maserati (connu à Badoit), né en 1939 à Grenoble et décédé depuis. Avec lui nous faisions du vélo régulièrement et, en particulier, les dimanches matin. Nous étions passé par cette route et devant ce Monument en 1994. Tout le champ, en face, était recouvert de tentes, de véhicules d'époque du style Jeep, d'armes et de gens dont le survivant du crash. C'était pour le 50lème anniversaire de cette catastrophe. Jo avait vécu l'arrivée des américains à Grenoble et en avait conservé des souvenirs très forts. Nous sommes resté plus d'une heure puis repartis et rentrés chez nous. Cette année 2024, 80ième anniversaire, un peu plus maigre...Je ne me suis pas arrêté.
    Aujourd'hui une drôle d'impression seulement ressentie il y maintenant 23 ans. C'était le 11 septembre 2001. J'étais dans ma voiture, en séjour traditionnel à Montbrun-les-Bains, avec mon ami Jean-Yves et j'étais parti vers Sault faire quelques courses. La radio, RMC dans ce coin, à commencé à parler d'accident bizarre du côté des tours jumelles du World Trade Center. Il faisait beau et sec comme aujourd'hui, la route était déserte. Arrivé à Sault, je savais: c'était la guerre. Je suis descendu et suis rentré dans une boutique acheter du vin. Le marchand n'écoutait pas la radio et ne savait rien. Tout était calme, serein, paisible. J'étais bien mais un peu comme stupéfait, sidéré. Cette sensation que j'ai de nouveau ressentie aujourd'hui après le discours de Trump hier soir.

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  51. Pour les analyses politiques, journalistiques, des spécialistes, et des commentateurs radio/télé...rien pour le moment ne m'intéresse. J'ai essayé hier soir, "C'est ce soir" de Karim Rissouli, avec Thomas Snégaroff, Magali Fourcade...tous excellents sans doute et un peu K.O. certainement. Mais rien de ce que j'attendais: que quelqu'un souligne "la folie furieuse" de ce moment. Seule, peut-être, Laure Adler a tenté quelque chose, mais on ne l'a pas réellement laissé s'exprimer...Et puis, elle a vieillie et n'a sans doute plus ni l'énergie, ni la force, ni le désir de se battre pour pouvoir prendre la parole et se faire entendre.....Je ne sais pas. Je retenterais ce soir.

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  52. En réalité, je fatigue, moi aussi, et ne retrouve plus le cours de mes pensées.
    Alors, juste dire encore deux trois choses que je sais avoir écrit.
    1- J'ai trouvé un site analysant le discours Trumpien: "The Conversation France", que tu pourras certainement trouver en Anglais: "theconversation.com". Tu me diras ce que tu en penses.
    2- "Ein Volk, ein Reich, ein Führer" et "Le Grand Reich Germanique", "Le Grand empire Germanique" soutenu par un mysticisme germanique, lui aussi en regard du "Make America Great Again" , "extension du territoire" et Dieu avec nous à tout va.
    3- Je ne pense pas avoir vu ou entendu tel discours surréaliste (et efficace au vu des résultats) depuis, précisément les grandes messes nazis.
    4- De toute l'histoire de l'humanité, à ma connaissance, une seule et unique chose est réellement "hors norme", dans la mesure ou elle est réellement et possiblement radicale: c'est la puissance atomique.

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  53. Pire que la bombe atomique, les virus tuent en masse tous les ans, en particulier, les vieux et les immunodéprimés tous âges confondus. Souviens toi André, le carnage du COVID, de la grippe espagnole. La guerre de demain ne sera pas atomique mais bioterroriste (sarin, variole, etc.). Alors quoique tu penses de Trump, durant son premier mandat, pas de guerre, précieux. Regarde le film "la folie des grandeurs", Don Salluste est-il européen ? Certaines comparaisons sont douteuses et donc on va refermer le chapitre politique et la Trumpmania ou pas. Ici, on fait de l'ail, de l'humour, de l'esprit, du rugby, de la philosophie, de la littérature, de la musique, etc. Si je pouvais, je te verrais bien sûr un triporteur comme Darry Cowl ! Donc fin de la recréation et retour sur la pelouse ou sur la selle. Belle soirée.

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  54. Réponses
    1. Bravo à tous les deux pour ces échanges courtois. Merci.

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  55. Au fleuret moucheté...D'une autre époque...Et là, on peut à coup sûr parler d'une année charnière! Brutalement, la porte s'est ouverte sur un autre monde et les gonds ont eu du mal à tenir!
    En parlant de mal, je fais appel au Docteur Sauné et à son diagnostic au sujet de celui qui touche notre bel et jeune ailier, le dénommé Louis Bielle-Biarrey. On pourrait penser à la Maladie de Ménière au vu de son âge et des chocs qu'il a pu et dû prendre sur la tête, mais ce n'est que mon avis.

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    1. ou alors des vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB), j'ai eu un épisode de ce type, très désagréable mais ça se soigne bien . Bielle-Biarrey serait déjà remis .

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    2. Le Dr S. est en vacances mais son digne remplaçant Tautor va essayer de répondre. Le VPPB (vertige positionnel paroxystique bénin) est une pathologie bénigne à l'origine de courst épisodes de vertiges bien souvent, quelques manoeuvres suffisent à le guérir. Dans le cas de Louis, il doit en être autrement, origine traumatique, infectieuse, virale, qui peut durer un certain temps ! Mais bonne nouvelle, il rejoint ce jour Marcoussis ! information Radio Ail ! La charnière est plus solide que tu ne crois, les gonds sont ferraillés dans le béton ce qui permet à la porte de s'ouvrir en cas de courant d'air. Néanmoins, si elle se grippe, 2 solutions, la première le dégrippant 3en1 prescrite en si besoin ou bien le suppositoire, laxatif immédiat créant une poche d'air bénéfique pour la constipation cérébrale !

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  56. Romain Ntamack, Thomas Ramos, Cyril Baille, François Cros, Emmanuel Meafou, Thibault Flament, mais aussi Matthieu Jalibert, Maxime Lucu, Nicolas Depoortere, Yoram Moefana, Damian Penaud, Jean-Baptiste Gros, Dany Priso et Antoine Frisch en tribunes, seulement 17 joueurs sur le terrain à Marcoussis, Galthié et Dupont à Rome ! Puis Toto, absent, fait la tournée des enfoirés à Montpellier, spectacle oblige ! A vrai dire, à force, Dupont va sécreter inconsciemment des anticorps et un ami très bien placé dans le système me disait "qui trop embresse mal étreint". A surveiller. Je ne parle pas des blessés dont la liste s'allonge, le dernier Jelonch ! Tout ça ressemble à l'armée mexicaine ou à la foire fouillle pour rester français !

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    1. J'ajoute que Canal commence à grogner car Dupont n'apparaît plus assez dans le Top14 ! C'est vrai quoi : à quoi bon payer cher une compét' si la grosse vedette n'y est jamais .
      Entendu Huget pour la sortie de son livre, sa fin de contrat avec le Stade mal vécue il parle d'une mort sociale cruelle, il raconte les débuts ( difficiles) de Mola au ST ... pas que du rose !

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    2. Mola a souffert pendant deux ou trois ans à ses débuts au Stade, sans résultats probants, avec des joueurs en fin de carrière qui adoubaient Guy Novès. Venu de Brive et Albi ou il est sorti par la petite porte, je l'avais souligné, il a du éponger l'empreinte de Guy avant de trouver ses marques. Il en sera peut être de même de l'après Galthié ?

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  57. ..."l'après Galthié?"...C'est-à-dire? Je ne comprend pas cette dernière phrase.

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  58. Je vois que nous sommes revenu à nos moutons et je constate qu'ils sont bien calmes. Rien, le néant, nul fourmillement des cerveaux devant l'entrée d'Hugo Auradou en lieu et place de Thibaud Flament blessé....Et tout le reste à qui sait s'intéresser, comme un entomologiste aux fourmis, à la vie du groupe France! Ni aurait-il donc pas de Jean-Henri Fabre parmi nous? Qui me fait d'ailleurs penser au grand Jean Fabre, remarquable joueur et capitaine (avant la reprise du titre par Michel Crauste) du XV de France 1964, sous la direction du non moins remarquable Jean Prat. J'appréciais beaucoup cet homme, ce joueur et ce capitaine, malheureusement trop souvent blessé. J'ai eu un peu l'impression de le retrouver sous les traits et le jeu de Charles Ollivon -le "Grand Charles" comme on le dit aussi- sujet également à un grand nombre de blessures.
    En espérant que ces dernières péripéties, ces grands coups de vent, n'aient pas coincé la porte de la discussion et que les "gonds soient bien ferraillés dans le béton", comme le dit Tautor, je vous la souhaite bonne et, comme un vieux syndicaliste vous dit: à la revoyure!

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  59. Donc, le Tournoi commence vendredi prochain . Je me souviens que dans les prémices de cette compétition autrefois, on sentait une certaine excitation dans l'air . Avec des sourires complices, on échangeait des pronostics tirés de l'Equipe ou du Midol, on avait nos favoris ( nous ) et nos détestés ( les Anglais la plupart du temps ) .
    Là c'est limite de l'indifférence . On a vu la présentation des équipes à Rome, au Colisée ( clin d'oeil aux gladiateurs ? ) , temps gris, ambiance molle ; puis un défilé ennuyeux sur un podium de chaque sélectionneur avec son capitaine . Galthié mains dans les poches, aucun charisme, avec un Dupont boudeur . Bref, rien pour donner envie de les regarder .
    A Marcoussis, pas mieux : allers-retours habituels ( bye bye Jallibert, c'est pas grave il a l'habitude il a même un abonnement SNCF sur la ligne Paris Bordeaux ) . Des blessés à foison . des blessés qui reviennent oh et puis non finalement . Ca s'énerve un peu du côté des entraîneurs de clubs . Ca grince .
    Seul éclair de rugby en ProD2 où l'on retrouve un semblant d'énergie et d'envie, sans la grogne de l'étage supérieur . Et c'est tant mieux .
    Heureusement le handball va bien . Le Mondial se poursuit on arrive aux quarts de finale avec déjà des surprises énormes dont les éliminations de l'Espagne, la Suède et la Norvège ! Les Français travaillent bien , montent en puissance à chaque match selon la doctrine établie par Costantini, amplifiée par Onesta et exécutée honnêtement par Guillaume Gille .
    Les matches de groupes ont lieu en Croatie, pas trop de spectateurs ; ils sont au boulot ! Sauf le weekend où la fréquentation est au plus haut ; puis les quarts en Norvège et au Danemark dans cette organisation partagée . C'est plan-plan mais ça fonctionne sauf que les supporters Français sont fauchés et ne peuvent pas suivre tous les matches . BeIn fait bien le job avec des commentateurs stylés et des consultants pointus .
    Le sport ça devrait toujours être comme ça .

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  60. Et oui, mais c'était en noir et blanc! Les évènements étaient rares et ciblés. D'où la tension de l'attente. Uniquement, ou presque, que des spécialistes, des pros de jeu. Des anciens pratiquants, des actuels et des futurs....Pas de chichis, de présentation des équipes, des pubs...Et, dans la vie normale, de tous les jours, rien ou pas grand chose en dehors de l'essentiel suffisant. Aujourd'hui, vaste mélange noyé dans des flots d'infos et d'occupations sans intérêts: du moins à mon avis.
    Juste avant les matches -si ce n'était LE match- du samedi (le Tournoi à 5 s'étalait de novembre à avril), on pouvait voir, en direct, pour se ronger les nerfs et dents, les grandes étapes du circuit de ski Alpin. Les Lacroix, Périllat, Killy, les sœurs Goitschel, Annie Famose et le toutim....Ca, pendant des années avant que la grosse vague du Barnum "qui rapporte des sous" entraîne tout sur son passage et noie tous les poissons dans le même courant sonnant et trébuchant. Sous les fallacieux prétextes de liberté, de progrès divers et variés, d'ouvertures vers des masses potentielles et incultes et je m'arrête là; je redeviens nerveux.
    Aller, bon Tournoi quand même....Il reste un peu de jeu dans tout çà je l'espère.

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  61. Ravi de vous lire ! Hier soir rien de mieux, au coin du feu, que de regarder la Pro D2, 2 matchs ! Si le premier Aurillac (13e) Provence Rugby (3e), je n'ai rien vu hormis la fulgurance sur de rares actions des cantaliens assurant la victoire pour un match de niveau fédérale, le second fût nettement mieux, normal le leader, Grenoble. 4 essais à la mi-temps devant des basques (12e) assez moribonds ! La 2e mi-temps fut plus terne avec Rasaku, Grenoble, auteur au total de 3 essais et surtout Kibirige, arrière du BO, auteur de 2 essais à la Blanco, je n'ai pas peur de la comparaison. Finalement, de la Pro D2 sans passion, bien loin du top 14 avec des arbitres aussi mous qu'au niveau supérieur et une poignée de fidèles. Sinon, ce tournoi prend l'allure d'un peplum ou la viande va et vient, tu as raison Gariguette ! Je suis très surpris de la compliance des joueurs mais aussi de celles des entraineurs face à ce management bordélique. Encore et toujours l'image à la française ou l'on ne fait rien rien comme les autres !
    Reste ces deux mois et demi de ventre mou ou certaines équipes vont aller chercher les victoires, les bonus défensifs, pour s'assurer du maintien voir d'être dans le carré final ou pas loin ! Le printemps va être chaud entre la coupe d'Europe et la fin du top 14 avant les phases finales. C'est vrai André qu'à l'époque de toutes ces stars du ski français, nous passions de bons moments à les regarder descendre avec un engouement populaire sur la ligne d'arrivée. Le handball a su se préserver du miroir aux alouettes car Constantini et Onesta étaient des sphinx. Robert Chapatte avec Stade 2 nous enchantait le dimanche soir avec l'ensemble des résultats sportifs héxagonaux et surtout une équipe de journalistes professionnels et passionnés. Depuis le vent a tourné. Coup de chapeau à Violette Dorange, 23 ans, arrivée devant une foule enthousiaste dans les passes du port des Sables d'Olonne, un moment merveilleux !

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  62. Ce qui a particulièrement changé, c'est cette maladie de la parlotte.
    Tu parles de Chapatte et de l'émission "Sport Dimanche"....Vingt minutes tout au plus et tout était dit. Et c'était largement suffisant sportivement parlant. Aujourd'hui, plus d'une heure et, sauf quelques documentaires intéressants, que de la parlotte dont je parle ci-dessus...(qui existaient d'ailleurs à l'époque du noir et blanc: du genre "les coulisses de l'exploit"... très bien bien faite et une fois par mois seulement) du genre "Voici" et les autres du même acabit dans le meilleurs des cas! De mon côté, je pense que 90% des "interviews" sont nulles, non avenues et inutiles. Et partout; le rugby étant plutôt maigrelet dans le genre...Sans doute pas assez "porteur" pour les publicistes ...Il faut voir les malheureux tennismen et women, interrogés dès la fin de leur match; et directement sur le terrain par de vieux et vieilles gloires. Qui doivent y trouver leur compte, je suppose. Rien, zéro...Pour ma part, c'est comme pour la pub: je coupe le son....Autant dire que regarder la télé est un véritable sport en soi...Un sport de combat, dur à mener....Grosse pression...Et je connais bon nombre d'amis qui le mènent. Leur lutte me rassure et mon confirme, me conforte dans mon point de vue.
    Mais c'est une des marques de l'époque, en général et dans tous les domaines, que je résumerais ainsi:
    - tout pour la frime, l'activité proprement dite n' étant qu'un produit d'appel pour les gros sous.
    Je m'arrête là-dessus.

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  63. Ravi du contenu de la victoire du LOU sur l'UBB ou tout a pesé tant sur les buteurs, que les avants ou les 3/4. Finalement, mieux que ST MHRC qui a gagné dans la difficulté. Altrad sera sur la ligne d'arrivée avec cette équipe. Quant à la NBA, du show à l'américaine, pour SA ça va être dur de gagner !

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  64. Par ailleurs, si je suis satisfait pour le LOU -n'ayant rien contre UBB- j'ai trouvé ce match "mou" et me suis férocement ennuyé. Du coup juste vu d'un œil distrait étant pris par la fin de la rédaction d'une critique de lecture. Et ce que j'ai vu, m'a conforté dans cette "maladie" de vouloir à tout pris finir au pied une attaque bien partie avec, de surcroit, un surnombre. Me souviens d'au moins deux actions des Lyonnais en première mi-temps qui auraient abouties si passes et d'une, en seconde, de Jalibert en personne! Je l'ai connu, à ses débuts, beaucoup plus fringant, imaginatif et percutant. Mais c'est une autre histoire à développer...

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  65. Deux choses:
    1- Pour revenir à mes réflexions précédentes, une petite phrase d'Ariane Ascaride lue dans l'ajout "Version Femina" du "Progrès du Dimanche" de ce matin, donc:
    "Aujourd'hui, on a formaté les plaisirs pour que les gens courent après du consommable".
    2- Le livre que je lis est d'une femme de Grenoble, qui vient d'être à la retraite dernièrement, et a donc un peu plus de soixante ans. Un passage qui parle d'un rugbyman m'a fait penser que, peut-être, Gariguette a connu également ce personnage: Jean De Gregorio, talonneur de Grenoble et international français que j'ai bien connu et vu jouer entre le "terrible" Alfred Roques et le "papillonneur" Amédée Domenech! Le voilà:
    "Je voguais entre deux bars, Le Café de Londres et le Claridge, l'un de droite, l'autre de gauche -ma conscience politique ne guidait pas encore les choix!- , papillonnais d'une bande à l'autre, apprenais à jouer au tarot, peignais tant et plus, fleurtais avec l'insouciance de l'adolescence et redoublais ma seconde avec brio. Découvrir les plaisirs de la vie et rester le nez plongé dans des bouquins à dix-sept ans, un pari impossible. Le monde clignotais, je me suis laissé guider par la belle lumière qui m'extirpait du fond de mon trou, je me cognais aux parois visqueuses depuis un an, j'ai choisi le bol d'air. J'ai croisé le "Nine", patron du Londres- ses oreilles en chou fleur comme celles des catcheurs et son sourire inégalable- accoudé au comptoir avec ses potes amoureux de ballon ovale, il refaisait les matchs, çà valait le détour même si le rugby n'était pas ma tasse de thé. Un demi siècle s'est écoulé et je n'ai rien vu passer. De Gregorio n'est plus, mon adolescence non plus. J'ai versé une larme en apprenant sa mort. Pour lui, pour moi, pour les années qui ne reviendront pas?"

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    1. ah ben on a dû se croiser ! Le Londres était ma salle de permanence - celle de mon lycée était bondée -Le Claridge était plus snob ( déjà la gauche bobo ? ) . Je travaillais au Londres ( en fait c'était le "café de Londres") en écoutant d'une oreille puis des deux, ces conversations incessantes des rugbymen locaux . le Nine bien sûr, très bon gars . Sa mort est triste : il a été renversé par un bus en plein Grenoble alors qu'il traversait sur un passage piétons, la règle toujours . Gravement blessé il est décédé quelques jours plus tard . Je pense toujours à lui quand les écolos locaux nous font suer avec leur obsession des "mobilités douces " .

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    2. Elle était apparemment au Lycée Champollion, et elle parle aussi du Claridge:
      "Ca me rappelle le vieille patronne blonde frisée (qui devait avoir à peine cinquante ans à l'époque) qui, assise sur une chaise de bar du Claridge, grignotait tous les quignons des croissants proposés à la vente. Elle pensait qu'on ne la voyait pas, planquée entre sa caisse et son porte-œufs-durs".

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    3. Je lui dirais de t'envoyer son bouquin quand il sera édité.

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  66. Tautor, j'ai pensé à toi en lisant le blog de Kally Vasco sur la Tauromachie. Tu connais sans doute...Quoiqu'il en soit, il devrait t'intéresser.

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  67. effectivement je connais, je publie pour ma part sur un site Tauromachie, droit et traditions. Rien d'extravagant, des bouts de faena que je pêche ici et là ! R>ugby, tauromachie et vins une trilogie avouable loin du consumérisme actuel bien souvent nauséabon par manque de racines et de culture. Je suis en train de voir Worldpress.com pour créer un nouveau blog dans la lignée de l'existant mais qui bascule dans un autre monde ! La curiosité car je viens d'échanger avec un ami, viticulteur amateur de l'Aude, qui vient de m'adresser sa dernière chronique "Hommage au Carignan". Il produit un vin "le Putain de Moine", un quasi mourvèdre puissant, de teneur alcoolique élevée aux aromes complexes. Une oeuvre. Donc ça fourmille dans les jambes de retour d'une escapade matinale en Lomagne, pays de l'ail et des chateaux d'eau mais pas que !

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  68. Une trilogie, foie gras, ail et rugby tel était le thème de la matinale lomagnole. Ah, voilà une belle combinaison évoquant les plaisirs du Sud-Ouest de la France ! Le lien est assez typique de cette région chaleureuse et conviviale où la gastronomie, le sport et les traditions locales sont au cœur de la vie. Le foie gras : l’art de la table, spécialité gastronomique emblématique du Sud-Ouest est consommé à l'occasion de tout ou rien avec une touche de confit d’oignons, de figues ou nature, une corbeille de pain grillé ou frais et bien sûr un verre de vin moelleux (un Sauternes, un Jurançon, voire un coteau de Gascogne). Bon, le rugby, une religion dans notre Lomagne, c’est une véritable culture ancestrale. Des clubs légendaires aux clubs locaux incarnent cette passion. Avant ou après un match, les amateurs de rugby se retrouvent souvent autour d’une bonne table, et le foie gras fait partie des plats phares des repas d’équipe, des supporters ou des partenaires. Reste l’ail, l’autre trésor culinaire notamment l’ail rose de Lautrec, l'ail blanc Beaumontois ou l'ail violet de Cadours, est un produit phare de notre Sud-Ouest. Accompagnant de nombreux plats, de la cuisine du quotidien aux préparations plus élaborées, on le retrouve dans une soupe à l’ail traditionnelle, dans une viande ou un magret.
    L’association des trois est assez typique lors d'un repas convivial : foie gras maison avec un soupçon d’ail confit pour twister les saveurs, un magret au feu de bois avec de l'ail chemisé, quelques légumes revenus dans la graisse de canard, des chants autour de la table et une croustade au dessert arrosée avec de l'armagnac. Comme quoi, avec quelques ingrédients, c'est la fête, la convivialité et le respect des traditions.

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  69. ..."quelques ingrédients"...je te trouve bien modeste! Quoi qu'il en soit, ça donne envie d'y être et faim et soif....

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  70. Aïe, aïe, aïe, Aldo. Un des tous meilleurs que j'ai pu voir jouer....Toujours présent quand je m'amuse à refaire mon XV favori...C'est dire!

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  71. Eh oui ! La corde a cassé, sans bruit, ni musique. Trop ancien pour moi mais connu pour sa tendresse en mêlée paraît-il !

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  72. Très agacé à l'avant veille du 1er match du Tournoi de voir Auradou et Jegou sur le banc des remplaçants, dévoyeurs du maillot de l'équipe de France en étant en ivresse aiguë, en faisant une partouze dans l'hôtel hébergeant l'EDF, sans parler du tabac et possiblement de stupéfiants .... bref l'apocalypse et la rédemption par la grande porte. Et Jaminet, touché coulé et sabordé non seulement en signant au ST avec une dette personnelle de 450 000 €, humilié par le staff et la FFR pour des propos d'une banalité simplex surtout aujourd'hui quand on voit la violence verbale avec laquelle nos députés se parlent ! Mais aussile showbiz avec LFI il y a pas longtemps .... bref, la mort dans l'âme j'écris ces quelques lignes signant par la même mon désespoir de voir la décadence de la société. Bientôt cent ! un moyen pour tourner la page !

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  73. "Bientôt cent! Un moyen de tourner la page!" autrement dit?
    Par ailleurs, à l'occasion de la mort d'Aldo Gruarin -en son honneur-, j'ai replongé rapidement dans l'année 1964 dont il a été l'un des plus brillants représentant rugbystiquement parlant. Très rapidement, en fait, car elle est particulièrement vivante dans mon esprit et, en particulier, car elle a été, là on peut le dire et je peux le montrer (et même le démontrer), une vraie année charnière; pour rester dans le thème de cette chronique.
    Soixante ans se sont déroulés...! 60 ans!!! Y a-t-il eu d'autres charnières durant ce laps de temps? Certainement 1995 et le passage au professionnalisme...Comme çà, à brûle pourpoint, je ne vois pas.
    Et vous?
    Je vais y réfléchir un peu en demandant à Tautor -après avoir relu cette dite chronique, dont il vient d'en reprendre une partie- en quoi, précisément, et depuis ce passage de 1995 et toutes les conséquences qui en sont déroulées et que l'on pouvait prévoir, cette année 2025 devrait être charnière?
    Pour ma part, juste une continuité dans le déroulement logique du système capitaliste...Rien de plus, rien de moins.

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  74. Débat fiévreux chez Moscato : XV de France, les critiques sont elles-injustes ? Le manque de résultats au Tournoi est ciblé, un seul grand chelem . A comparer avec les résultats des Irlandais et même des Anglais . Le management de Galthié est âprement défendu par Moscato et Charvet . En face les rédacteurs du Midol sont plus réservés : Galthié a les meilleurs joueurs, des moyens financiers énormes, un staff pléthorique et une durée illimitée à la tête de l'EDF . Et pourtant ça ne gagne pas autant qu'ils le voudraient .
    Je bois du petit lait d'autant qu'on entend Dupont limite critique sur Galthié . "Ca doit venir des lunettes " risque Moscato . Les vieux sont indécis sur la communication Galthiéraine, toute en maîtrise pour les uns, toute en n'importe quoi pour les autres . Comme le débat est foutraque ça se finit sur les mérites de Serin et les limites de N'Tamack .
    Bref pas mieux qu'au bar du coin, pas pire non plus . Méchante pique de Moscato sur Guillaume Gille sur le sélectionneur de handball "lui niveau com', c'est les pompes funèbres générales " . Ouais n'empêche le croque-mort il a passé les quarts, lui ! Et toc !

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