Rugby et Gangrène
Depuis la nuit des temps, le sport a trainé derrière lui des tragédies de toutes sortes. Je ne reviendrais pas sur l’Antiquité et les jeux de Rome, temple de la perfidie humaine ou les performances n’ont eu d’yeux que pour les divinités et les empereurs. Plus proches de nous, en l’espace d’une peu plus d’un demi-siècle, le rugby a transformé des us et coutumes de vie en gangrène. Cette gangrène, chère à Louis XIV, dont il mourut dans des souffrances atroces laissa indifférent son petit fils Louis XV plus adepte de frivolités que de gouverner. L’histoire se répète toujours. Je me souviens en Lomagne, les avants matchs étaient copieux en graisses, viandes et alcool mais aussi après matchs ou les boissons coulaient à flots chez les supporters. Cette tradition séculaire de bien manger et de bien boire qu’on dénommait "banquet" depuis la royauté remonte à Platon, discours portant sur la nature et les qualités de l’Amour ! C’est dans ces discours que l’on retrouve le "mythe" des humains doubles ou entiers qu’étaient le mâle, la femelle et l’androgyne. Malheureusement, la pensée de Platon a été travesti au fil du temps. Bien plus près de nous, chacun connait l’importance des 3e mi-temps sur tout depuis l’avènement du rugby professionnel. La transgression de tous les codes, l’absolu impunité du tout permis. Combien de jeunes et moins jeunes morts au petit matin sur la route. Je pense à Boniface en particulier. Mais l’actualité a vite fait de rattraper cette chappe de plomb devenue insupportable. Tout d’abord, pour mémoire, Christchurch, 2013, avec la table de nuit avec laquelle Bastareaud s’est cogné dans un contexte d’ivresse profonde dans les bas-fonds de quartiers peu recommandables. Edimbourg, 2018, défaite et soirée plus qu’arrosée par certains internationaux du XV de France finissant en bagarre de rue et au commissariat. Le bouquet final, 2024, ou 2 joueurs furent visés par une procédure judiciaire pour viol aggravé sur fond d’ivresse aiguë et probablement de stupéfiants. Acquittés, ils sortent "a hombros" avec un non-lieu. Magnifique pour la France et le rugby. Et la cerise sur le gâteau, pour "un viol en réunion" commis en 2017, un soir d’après match de top 14. 3 rugbymans écopent de 12 à 14 ans de réclusion criminelle et les 2 autres, 4 ans et 2 ans. La gangrène a frappé lourdement notre sport, trop sûr de lui, trop pernicieux dans ses dérives. Bien entendu, toutes ces affaires ont un point commun l’alcool, ivresse aigue voir chronique de nuits profondes funestes. Le mal est fait, il est su et maintenant connu sur la place publique. Image d’une certaine décadence sociétale du "no limit", la guillotine est tombée lourdement. Quelle sera la position de la FFR qui défend nos deux argentins ou la LNR préoccupée par les élections de 2025 ? Sans parler des journalistes toujours présents pour le croustillant bien moins pour l’éthique et la morale. Reste qu’au-delà de l’alcool, personne ne parle des stupéfiants (cocaïne, tramadol, GHB, corticoïdes, amphétamines, anabolisants…). Méafua, Montalbanais, joueur de Pro D2, décédé en sautant d’un pont en 2022 sous l’emprise de l’alcool bien sûr et de stupéfiants selon la toxicologie. Un beau cercueil, un beau discours et motus collectif. Alors, oui, l’alcool tue bien plus que la commotion cérébrale et n’est pas digne de sportif de haut niveau. Tout le monde se souvient surement de Marc Cécilion, rongé par l’alcool jusqu’au coup de feu fatal. Et Dominici, un suicide contenu … Il est grand temps de revoir la copie sur toutes ces pratiques, ces mœurs, et ces non-dits ou nous sommes des complices avertis. La gangrène est redoutable et le traitement pire. "Le drepou est à l'âme ce que la gangrène est au corps : un poison qui vous ronge de l'intérieur jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien".
"L'histoire se répète toujours".
RépondreSupprimerCette phrase, je la pense parfois et, même, assez souvent. Mais, l'autre, sa sœur quasiment jumelle: "l'histoire ne repasse pas les plats" me tarabuste tout autant.
Vaste sujet pour qui veut tenter quelques explications....Et de se raccrocher à la méthode scientifique qui a tendance à penser "que les mêmes causes produisent les mêmes effets"...Pas si simple, finalement. La science étant loin d'être la panacée universelle, çà se saurait! Dans notre monde social et bien humain, restent les us et coutumes qui varient d'une époque à l'autre, d'une civilisation à l'autre et, qui là, effectivement, ont tendance à se répéter.
Ton bilan général de la situation en est bien le reflet et le résumé.
Il me semble que l’avènement du rugby pro est un des facteurs de cette dérive , l'argent , la drogue , les joueurs qui ne sont plus rugbymen mais athlètes sortant des banlieues pour espérer une meilleure vie ...l'athlé le hand et autres sports simples ne rapportent pas assez , et comme ils sont costauds et pas footballeurs , le rugby leur tend les bras , ils sont sportifs mais ils n'ont pas la culture rugby des champs ou la 3ème mi-temps était plus festive même si parfois aviné...et puis ne pas oublier que même les étudiants aujourd'hui se droguent alors que c'était si rare à l'époque ...
RépondreSupprimerMarco,
Supprimerla divine Grâce papale t'a touché pour écrire sur le blog ! Alléluia, Alléluia ! La déprou existe depuis la nuit des temps. Dans ma promo, la moitié se choutait parfois durement, juste les produits ont changé aujourd'hui. Et plus largement, c'est la société qui se drogue de tout. Les réseaux sociaux sont aussi pernicieux que ne peut être la cocaïne ou le cannabis. Tu devrais te rapprocher du Cardinal d'Ajaccio pour qu'il dope le Saint Père en piteux état. Peut être est il venu donner le nom de son successeur ? Quant au sport et à l'ovale en particulier, la gangrène fait son oeuvre.
Pro ou pas pro les êtres humains restent des êtres humains et reproduisent, avec les moyens du moment, les pulsions vitales de cette nature humaine. Reste l'entourage, le social, les règles et les lois.
RépondreSupprimerLes modes et les intérêts économiques et particuliers.
RépondreSupprimerPour vous dire à quel point je suis loin de tout ça, j'ai dû chercher dans le dictionnaire le sens de "drepou" !
RépondreSupprimerJe me demande aussi comment les gens font pour se payer ces saletés au vu de leurs faibles moyens financiers . Bon évidemment c'est plus simple pour les joueurs pro et la société du spectacle mais les autres ?
7 ans d'attente du procès des "grenoblois" ; et pendant ce temps ils ont tous trouvé des clubs pour les accueillir, j'ai même entendu des commentaires très favorables des journalistes lors des matches d'un Rory Grice par exemple . Alors on m'objectera la présomption d'innocence mais promis aux Assises , que fallait-il en penser ? Au passage ils ont aussi probablement bousillé en partie le FCG, les sponsors avaient du mal à associer leur nom avec un club de violeurs ( sic ) .
Il faudrait que le rugby apprenne à faire un retex - retour sur expérience - après de tels dégâts . Là c'est la Grande Muette ; il n'y a guère que Jaminet qui ait eu droit à l'opprobre général . Pour les Haouas régulièrement bourré, et autres zozos du même acabit on tire un voile pudique et on passe à autre chose .
Il est vrai que Mayotte, Syrie, Iran etc ... nous occupent bien aussi . Hélas .
T'inquiète pas, moi aussi j'ai dû chercher pour "drepou". J'avis quand même un peu l'idée du verlan = poudre en direct. Notre ami Tautor m'étonnera toujours.
RépondreSupprimerPour l'important: "hélas", oui, bien entendu.
J'aime ce Pape même si parfois pas d'accord , j’aime mon évêque cardinal même si parfois pas d'accord ; mais l'âge est là et le Pape a été merveilleux malgré une fatigue certaine ...et toute la corse s'est senti honorée et fière de sa présence ....peut être qu'une grande messe à Rome pour nos joueurs pourrait leur faire toucher la grâce divine et qu'ils arrêtent de faire les cons ...quand aux étudiants de de ta génération , ils ne se dopaient que pour chercher les forces pour aller jusqu'aux examens ...
RépondreSupprimerLes étudiants, certains se dopaient pour les examens, pas faux mais la plupart c'était avant tout festif car privilégiés. Bien sûr, la Corse peut être fière, venir à Ajaccio et bouder Notre Dame est un pied de nez à l'aristocratie politique. Bravo
SupprimerUn petit salut à Rik Van Looy à qui j'ai serré la main dans les années 60 au "Critérium des As" qui se courrait derrière Derny autour de l'Hippodrome de Longchamp.
RépondreSupprimerLes ravages continuent avec l'alcool. 2 joueurs emblématiques du R 92 écartés pour ivresse à l'entrainement et le second n'a pas pu s'y rendre ! Haouas, controlé positif en ivresse aigue au volant de sa voiture, une frasque de plus ... Et un des actionnaires du FC Grenoble, ex Président du club, Mr PILAUD avait eu la probité de licencier les violeurs d'un soir car cela nuisait à l'image du club et ils n'avaient pas respecté leur contrat de travail. Il pense à la victime qui a du attendre 7 ans un procés pour que justice soit faite. C'est un énorme gachis tu encore de nos jours, pour lequel personne n'ose rien faire car derrière tout cela, ce sont des holdings de la 3e mi-temps qui vont s'effondrer. Les spiritueux ne se portent pas très bien, sauf exceptions, et si les sponsors ne sont pas là pour faire consommer le client, la boutique peut fermer. Les produits dérivés du club sont une manne financière incontournable, chacun le sait. Les collectivités locales investissent dans la vitrine du club et les employés viennent consommer tout comme pour les autres sponsors. La mécanique est bien huilée, jamais grippée y compris au niveau de la FFR pour les matchs internationaux ou les packages sont vendus très chers ! Moi qui suis un épicurien et non un végan ou autres, je comprends l'enjeu économique que cela représente mais il est temps d'organiser les festivités sans que cela soit des beuveries. Il est évident qu'un sportif de haut niveau doit montrer l'exemple et qu'il doit se soumettre à la contrainte des contrôles par l'entreprise qui les emploient. La bière est le symbole même de la 3e mi-temps et en boire une selon Mola ne change rien aux obligations de chacun. Enfer et Damnation que de choisir son camp !
RépondreSupprimerj'ai osé regarder le match CO/UBB. Une vraie bouillie bordelaise de rugby à l'ancienne ou l'on joue prioritairement le résultat sans se soucier du jeu. LA ée mi-temps fut un festival de coups de pieds inutiles, de plongeons dans les rucks et de buteurs plus que maladroits. Le hors jeu fut incessant dans les deux camps sous les yeux de l'arbitre et du vido arbitrage ! Petit match compensé par un bon feu de cheminée ... Côté MHRC, un vraie commotion cérébrale avec convulsion qui a déstabilisé tout le monde y compris Mr Trainini. Un match qui se termine en queue de poisson montrant que la commotion doit être prise en charge selon les standards de WR avec des urgentistes aguérris. Je viens de regarder la finale de 1980 gagnée par l'ASB pour la 8e fois, de l'engagement, du jeu à la toulousaine, pas un mauvais geste et un résumé commenté par Roger Couderc aux mots choisis, sans grande technicité mais d'une poésie inégalable ! L'hégémonie du ST sème la fronde au sein des présidents du top 14 et Didier LAcroix a du recadrer les choses avec fermeté. L'exellence, quoiqu'on en dise, n'est que le fruit du travail de l'école toulousaine, de savoir recruter à bon escient comme Willis par exemple, fallait y penser et voir tout son potentiel ! Lors d'un enterrement d'un ami commun, Didier est un orateur hors paire et nous avons pu croiser le fer pour le plus grand bonheur de la famille. Par exemple, pour 2028, à l'ouverture de la 3e ligne de métro, il prévoit une capacité de 25 à 28 000 places, un défi de fou ou nous l'accompagnons. Tout est revu, pensé, réfléchi, pour que Wallon brille de mille feux. Probablement, encore des jalousies à venir !
RépondreSupprimerL'orgueil c'est pas un péché ? Sinon d'accord avec toi sur la prise en charge des commotions ; là c'était limite !
SupprimerUn match nul qui convient aux 2 équipes. Le retour de Karim Ghézal est peut être le catalyseur mais aussi Niniashvili brillant et homme du match à mon sens. L'écueil reste le buteur, pièce maîtresse de tout match. A priori, ce soir, l'absence de Ramos s'est ressentie. Voilà l'UBB, 1er ex-aequo avec le ST. Les bonnes surprises sont de voir l'AB et l'ASM dans le premier tiers ainsi que le RCT. Les clubs parisiens coulent en douceur tout comme Pau. Entre bretons et catalans, le maintien sera difficile. Reste en toile fond, la réélection du président de la LNR dont le sort s'est discuté ce weekend dans la capitale des Gaules. Bien des choses pourrait changer.
RépondreSupprimerLe Réveillon et Noêl approchant, il est de coutume de sortir spiritueux, gapes, volailles et sucrés afin que ce ne soit pas que la fête des enfants mais aussi celle des adultes ! N'oublions pas, du moins pour ma part, que Noël est une fête chrétienne celle de la Nativité dont la crèche est le symbole battu en brèche aujourd'hui. Pour les ignards et les mécréants, celui qui a ritualisé cette scène n'est autre que Saint François d'Assise au XIIIe, diacre mystique. Quel bonheur de mettre en place chaque année la crèche, de la changer de place, de l'illuminer, de rajouter une petite touche personnelle comme si on créait la composition de l'équipe qui va jouer pour le réveillon ! Je trouve ce moment solennel, ou la paix devrait régner loin des tumultes actuels, ou la contemplation de l'enfant Jésus devrait nourir en chacun de nous non pas la métaphore mais cette allégorie qu'est la Foi, le Mystère et la Trinité. Rien de plus philosophique dans cette triade que j'ai découverte à Rome et à Florence au travers des mosaiques, des peintures et des sculptures et dans la construction de la basilique Saint Pierre. Incroyable revirement de la décadence romaine qui au VIe dépouille le Colisée pour se tourner vers le Christianisme. Le résultat est somptueux, savoureux et incroyable au delà de la religion elle même. En celà, je n'oublie pas la Lomagne et mes Pyrénées ancestrales avec son église du XIe. J'avoue que pendant ces quelques jours de repentance, je vais occulter la gangrène pour revenir aux traditions oenologiques familiales avec la dégustation de quelques flacons d'ivresse !
RépondreSupprimerTrès bonnes pensées et très bon programme ou, plutôt, rituel. Passes de bonnes fêtes...en famille manifestement, et à bientôt te lire.
RépondreSupprimerA défaut de contempler l'enfant Jésus, ici on contemplera nos petits neveux découvrir leurs cadeaux, l'attente a été longue ! Comme ce fut dur d'être sage - enfin presque ... - joyeux Noël à tous !
RépondreSupprimerBonsoir
RépondreSupprimerJ'espère que les Fêtes de Noël ont eu le succès attendu et que vous avez été gâté(e)s. Premier choc dès le lendemain, un U19 à XIII a frappé l'arbitre en fin de match. Sanction immédiate, radié pour 20 ans. Côté XV, le R92 fait la une, départ de Laurent Travers vers Bayonne, pour un poste de DG, Lancaster diffamé par un post, Chat et Tarrit alcoolisés suspendus, des résultats de bas de tableau, bref un club qui cherche son stade et son public. Allez, un week end festif, 1200 invités sous forme de banquet en avant match au Stadium. Pour ma part, dans mes Pyrénées chéries qui croulent sous la neige et l'affluence. Bonsoir matchs.
ASM / MHRC ou comment perdre un match. Hogg aussi bon en 10 qu'en 15 mais surtout buteur qui tue le match. Incompréhensible de ne jouer qu'avec les avants, des deux côtés d'ailleurs. Bezy revient à son meilleur niveau. Attention de ne pas réitérer ce genre de contre performance qui coûtera cher au final. A mon sens, Urdapilleta n'a plus sa place malgré la blessure tout comme Raka et consors trop faibles et trop prévisibles.
RépondreSupprimerUBB / RCT, que du brouillard dans le jeu, dans l'arbitrage et dans la vidéo. 2 essais partout, rien de plus. Bordeaux ne sera pas champion d'automne si le ST gagne avec le bonus offensif surtout qu'il a aligné la grande équipe. Si je dois retenir un joueur, le buteur Lucu. Bravo à Saint Pé sur Nivelle, club formateur d'ou viennent Ollivon et Lucu. Un cadeau de Noël qui fait rêver. Demain banquet Mesdames, Messieurs.
RépondreSupprimerBon appétit, mon cher Tautor.
RépondreSupprimerBanquet rugbystique mon ,Cher André vue des Pyrénées enneigées, on farte les skis et en avant en attendant une soirée au coin du feu avec quelques châtaignes et un vin cuit. Ce soir, une équipe de gala pour régaler le public du Stadium et finir champion d'Automne. Sans vanité aucune, comme a pu le dire Karim Ghézal, le Stade est au zénith en top 14, en coupe d'Europe et pourrait l'être s'il jouait le tournoi des VI Nations. Le fossé est grand à la vue des autres équipes en particulier hier soir ou j'ai vu un rugby de tranchées plus qu'un rugby de mouvement et d'accélérations fulgurantes. L'autre problème, ce sont les buteurs en dessous de la moyenne internationale ce qui aggrave le déficit du huit de devant. Teulet, un temps, avait essayé de créer une filière sans lendemain. Wilkinson aurait pu donner du sens à une académie du coup de pied. Ce qui manque le plus, c'est le travail. Bézy aurait buté d'entrée de jeu, Urios aurait peut être gagné le match. Idem pour le RCT. Bref, avoir un pied et une main voir un cerveau c'est un atout.
RépondreSupprimer"Voire un cerveau"....Humour noir!
RépondreSupprimerJ'étais parisien avant d'être Toulousain chez mon oncle et ma tante en 65/66. J'ai découvert le ski sur des planches en bois avec cet oncle, en vacances d'hiver à Bagnères-de-Luchon. Je n'ai pas été bien bon et j'ai apprécié moyennement cette activité. Le reste -temps, paysage, ville...- merveilleux souvenir. Mon oncle était un homme extrêmement tranché qui aimait le montagne: mais les Pyrénées, point. Ses efforts du côté des Alpes ne l'avaient pas enthousiasmé ni convaincu. Il y pratiquait tout, hiver comme été. Il était aussi spécialiste d'astronomie et avait failli en faire sa profession.
Merci "Chat GPT" André pour les fotes d'orthograffes !
RépondreSupprimerC'était à Super-Bagnères du temps de la crémaillère ou par la route bien connue des cyclistes du tour de France. Oui les skis en bois avec la sangle qui prenait les chaussures derrière et la manette pour bloquer à l'avant. Les planches étaient larges, il fallait farter et avoir le baton de fart dans sa poche. Sont apparus les skis en fibre de verre (Kneissl, Rossignol, Vuarnet, Dynastar, Atomic, Fisher et K2) qui ont changé la vie des skieurs. Légers, coef de glisse supérieur, carres, couleurs, ces planches ainsi que les chaussures moulés ont permis de démocratiser ce sport. Une révolution culturelle à l'époque. Toulouse va devenir la 3e ville de France sous peu pour le cadre de vie et l'attractivité professionnelle. J'ai été 10 ans aux Arcs dans les Alpes pour faire de la compétition et du hors piste avec les déposes en hélico du temps de Vallençant et Boivin. De grands moments vécus avec mon Frère bien meilleur que moi. C'est aux Arcs qu'ils ont inventé le ski sur herbe l'été, un laboratoire du sport en montagne à l'époque. Puis je suis revenu à mes chères Pyrénées qui ont su se développer avec un certain retard (réseau routier, infrastructures, etc...) me projetant un temps côté espagnol dans le Val d'Aran derrière chez moi. Voilà un rapide tour d'horizon hivernal avec grand froid et beau soleil Cher André.
Champion d'automne devant la jeunesse parisienne qui a déjoué les plans du Stade avec deux beaux essais. 4 essais de talonneur assez rare pour être souligné et un super Ramos au pied et dans la relance du jeu toulousain. Le brouillard a gâché la fête avec des fautes de mains inhabituelles, des glissades, cause d'un arbitrage haché. Pas un grand match mais des références solides qui font mouches dans les moments cruciaux, signature des grandes équipes. 10 joueurs qui prolongent et des jeunes qui ont signé leurs premiers contrats pros. Le réveillon s'annonce bien. Au final, à la vue du classement, certaines équipes ne sont pas à leurs places et cela est assez surprenant de voir autant d'écart. Agréablement surpris par les commentaires d'Andrew Merthens dans un français parfait et avec une connaissance excellente du rugby français. Le banquet s'est bien passé et Antoine est grippé. Bon, agréable réveillon et de bonnes fêtes de fin d'année à vous toutes et vous tous.
RépondreSupprimerEt Alan Brazo? Le Morbihannais-Catalan-Océanographe: pas mal, dans le genre! Il m'a touché et fait penser que je suis aussi Breton -de Brest- par mon père, Catalan -de Perpignan- par ma mère et mon oncle -le frère de mon père- était océanographe lui-même. Rare aujourd'hui en France à notre époque professionnelle.
RépondreSupprimerQuel pédigrée André, un mélange de cargolade et de kouign aman, 2 régions assez indépendantistes fût un temps. Mais pourquoi cette apartée ?
RépondreSupprimerTout simplement par association de pensée. A cause d'Andrew Merthens dont tu as parlé et que j'ai vu un peu par hasard sur Canal. Un peu par hasard, parce que n'étant pas abonné, je n'ai pas toujours le réflexe de m'y rendre quand il émet en clair. Et c'est, le plus souvent, le coup de fil de mon ami Jean-Yves qui m'y projette. Bref, j'ai regardé Canal et, du coup, le sujet sur le troisième ligne de l'U.S.A.P. -j'ai tenté d'y jouer en 1970...J'y ai fait toute la préparation de début de saison de fin juillet à début septembre...mais ceci est une autre histoire...- Alan Brazo qui m'a particulièrement intéressé en général et, un peu plus particulièrement, à travers les quelques points communs cités plus haut.
RépondreSupprimerTu le sais, un cerveau c'est comme un flipper: la bille est renvoyée un peu partout à la suite des divers contacts qu'elle peut rencontrer et de sa propre énergie. Un rien, lié à mon vécu, mes connaissances, ma mémoire, fait exactement la même chose...Et j'ai toujours été comme çà.
Voilà c'est simple et c'est tout.
Et c'est bien comme celà André 🏈
RépondreSupprimerUne polémique enfle avec la NZ. La FFR, compte tenu du calendrier du top 14, compte envoyer une équipe B pour la tournée d'été. Un monumental camouflet digne de notre niveau de diplomatie actuelle. J'espère que l'on saura relever le défi à un delta prêt. Plus on avance moins les portes de WR vont s'ouvrir. Du moment que la FFR, aux abois sur le plan financier et, la LNR à la recherche de nouveaux revenus, s'entendent pour garnir les comptes à moindre frais, tout va bien. Le manque de respect serait une grave erreur à mon sens.
RépondreSupprimerJ'ai un peu tâté du rugby ces deux dernières soirées, las ... le brouillard épais a fini par me lasser . Les joueurs me semblaient poussifs et peu inspirés sans doute trop de fêtes ?
RépondreSupprimerDonc je lis . Surtout des livres politiques, divine surprise ; ils sont plutôt bien écrits . "Indomptable" les souvenirs de Boris Johnson, c'est drôle et cependant érudit . L'humour anglais est décidément irrésistible ; je ne vois aucun politicien français capable d'une telle autodérision sur son oeuvre ou sa vie ! Ensuite "La citadelle" de Blanquer . Un autre style mais c'est passionnant aussi .
Et je rattrape les séries anciennes que je n'avais jamais eu le courage de suivre : là c'est "House of cards " dans sa version américaine . Bien fait et extrêmement bien joué . Et je dois dire que j'étais inconditionnelle de la version britannique initiale !
Dupont a la grippe ; on se demande comment la traîtresse a osé s'attaquer à notre héros national . Bref, un hiver comme un autre .
Et un premier janvier, lui aussi, comme un autre. Alors, au-delà de la convention, bonne "Nouvelle Année" naissante... et à venir. Qu'elle se déploie au mieux malgré de sinistres auspices, qui sait?
RépondreSupprimerCe sera le fil conducteur de ma nouvelle chronique en ce 1er jour de l'An 2025
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