05 juillet 2025

 Terre Ovale Goûteuse

Après avoir tutoyé les sommets entre la Garonne et la Gironde, les saveurs et les odeurs de la plaine n'ont plus le même contenu ni la même histoire. Ce troisième sacre toulousain montre à quel point un soufflé au grand Marnier n'est point l'œuvre de la ménagère du dimanche mais celle d'un professionnel confirmé ! Servi chaud, avec du sucre glacé, il doit tenir comme un "i" dans l'assiette. Malheureusement, le rugby ne sait pas appliquer les recettes ancestrales allusion faite à celle de l'omelette norvégienne un de mes desserts préférés. Celle-ci a été créé par Balzac, Chef du Grand Hôtel à Paris devenu l'InterContinal de nos jours, à partir des bases d'un physicien anglo américain vivant en Bavière pour l'inauguration du grand palais lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1867. Ce dernier avait découvert que la meringue (blanc d'œuf battu...) était un mauvais conducteur pour la chaleur. Le Chef en fit un dessert dont l’originalité résidait bien sûr dans le contraste entre la couverture brûlante et l’intérieur encore glacé. Par contre nul en géographie, Balzac intitulait ce plat "omelette norvégienne" confondant le pays avec la Bavière ou résidait le scientifique !  Avouez que cela ne manque pas de saveur. 

Pourquoi cette disgression culinaire sortie de nulle part que de mes papilles, c'est pour mieux comprendre que la genèse d'un succès est peu souvent l'affaire du hasard et réside en l'esprit de quelques gens qui croient en leurs étoiles. Jules Renard soulignait que la genèse d'un esprit reposait sur un trépied: la stupéfaction l'ironie et l'enthousiasme. Le Stade Toulousain, précurseur en la matière doit tout à l'esprit stupéfiant et visionnaire d'Ernest Wallon, Professeur de Droit, titulaire de la chaire de Droit Administratif puis celle de Droit Civil qui fonda le club en 1907. Les couleurs ne sont autres que celles des Capitouls, conseillers municipaux de la ville ! Le reste est la culture du club qui s'est affinée au fil du temps, celle du jeu de mains, jeu de Toulousains ! Noé, Bru, Villepreux et Novès sont probablement ceux qui ont posé les fondamentaux du rugby actuel. C'est un rugby évolutif qui fait appel aux anciens joueurs du club pour apporter leurs regards et leurs expériences. Et c'est payant sous le contrôle des Amis du Stade, propriétaire du club. 

Si Balzac a eu le génie de comprendre le chaud et le froid dans son dessert, Mola après des débuts difficiles, a pu développer une philosophie qui est le résultat de son expérience professionnelle (joueur à XV, à VII, international en EDF, puis entraineur) en ayant subi des revers aujourd'hui bénéfiques à son enthousiasme communicatif. La recette de cuisine est bien maitrisée dans toutes les catégories des poussins aux professionnels. Peu de clubs en France ont cette culture de demander aux anciens du club de transmettre l'esprit du jeu acquis depuis la tendre enfance. Aujourd'hui, si la Lomagne renait de ses cendres, c'est parce que les anciens sont revenus au club pour soutenir leurs petits enfants afin qu'ils connaissent la rigueur des recettes de l'ail et de la sueur. Un proverbe chinois conseille qu'il vaut mieux transmettre un art à son fils que de lui léguer mille pièces d'or. Alors oui, après l'altitude, revenir déguster une terre si gouteuse est un privilège et cette identité devrait être une règle pour tous les clubs. L'Ovale ne devient gouteux que si les traditions sont là et que si elles évoluent avec le temps ! Dans quelques années, Antoine Dupont sera peut être entraineur voire Président du Stade et à coup sûr il aura plus d'une recette dans son escarcelle comme Antoine Beauvilliers, cuisinier du Roi Soleil, créateur du soufflé au Grand Marnier, mon dessert favori que j'ai dégusté à l'hôtel des Cordeliers à Condom chez un chef étoilé pour mes 21 ans ! Un grand moment en famille.

140 commentaires:

  1. Je ne te connaissais pas un bec si sucré ! J 'avoue que ton omelette norvégienne fait envie ; bon en termes de chaud et froid je regarde nos Bleus en NZ, bons débuts mais hélas ça s'effrite déjà au bout de 30 minutes . Ces All Blacks à 3 Barrett sont décidément impressionnants . Ce qui est vraiment bien c'est que l'immense classe des AB sublime les adversaires, ils ont envie de bien faire cela suffira-t-il ?
    La transmission comme tu nous la décris dans ta chronique fait rêver, hélas que dire lorsque les news te montrent nombre de méfaits de jeunes désoeuvrés : mise à sac de centres nautiques, interdiction des Français en Suisse en raison de l'inconduite de certains ! Pas évident de trouver le moyen de ramener ces hurluberlus dans le bon chemin . On croyait beaucoup aux vertus du sport pour canaliser ceux qui commençaient à partir en biais . Il me semble que même les clubs baissent les bras après les parents, les profs et bien d'autres .
    Je reviens aux AB, déjà 21-13 à la mi-temps, mais c'est beau . Le public est parfait, les joueurs aussi ; les Bleus sont à la hauteur de l'enjeu .

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  2. 31-27 à la fin, pas une victoire mais rien de déshonorant . Bon 1er match des AB encore un peu endormis . et bonne performance des Français .

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  3. J'ai regardé par intermittence sauf les 15 dernières minutes. Et si on commençait à comprendre que nul est irremplaçable. Comme le ST sans Dupont, NTK, Capuozzo, etc, l'EDF avec des seconds couteaux qui n'en sont pas sont les vainqueurs moraux de ce match. Il faut reconnaître que Galthié peut devenir un chef étoilé mais le chemin est encore long pour gagner en Australie. Ce qui est certain, cette défaite très honorable ouvre le champ des possibles et devrait faire réfléchir tous les managers de clubs. Comme pour un vélo, vous changez le cadre et les paramètres et vous n'avez plus le même homme. J'ai vu que devant, dans les 22 adverses, on fait peur mais aussi on marque avec la manière et l'envie. Le Stade, tout au long de l'année, avec l'équipe 2, l'équipe 3 des jeunes espoirs ont fini premier, meilleur total de points, meilleure attaque, meilleure défense, meilleurs buteurs. Les 2 prochains tests matchs nous laissent espérer le meilleur. En fait, si j'ai le bec sucré, je l'ai aussi salé voir épicé et gouleyant. Quand je vois tous ces jeunes chefs, créateurs, inventifs, talentueux ont assis les inspecteurs du guide Michelin comme les MOF, la cuisine française a de beaux jours devant elle. Les meilleurs Attissogbe, Guillard, Fischer, Joris, Le Garrec.

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  4. Pas vu, mais intéressant à travers vos commentaires....et d'autres. Je continue à apprécier -hors les moments de disjonction de l'année dernière- l'état d'esprit de l'Equipe de France. A ce propos je considérais Raphaël Ibanez comme un maillon important et me demandais le pourquoi de son retrait. J'ai eu la réponse à travers un "Rencontres à XV" du mois dernier: la maladie de son fils.
    Pour le "soufflé au Grand Marnier" et "la ménagère du Dimanche", je pose mon véto et dit: holà! Je ne peux pas laisser passer çà....Ma grand mère, entre autres qualités que je vous épargnerais, était une immense cuisinière "du Dimanche", à l'image de grands chefs parisiens dont certains sont même venus à sa table. Et puis, le proverbe chinois, bien de chez eux, peut trouver son pendant chez notre Jean de La fontaine et du "Laboureur et ses enfants".
    Bonne soirée et à bientôt.

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    1. André,
      Chacun d'entre nous a connu l'époque des grands mères cordon bleu. C'était culturel dans les familles. J'avais deux grands mères diamétralement opposées dans l'art de cuisiner. L' une était une maîtresse femme d'intérieur qui passait son temps et son plaisir à cuisiner. Elle excellait dans les charcuteries et les viandes en sauce et dans les soupes. L'autre était plus polyvalente avec un talent indéniable pour les desserts ce qui explique mon bec sucré. Son plat signature était les anguilles au vin blanc. Un poisson que l'on braconnait avec des vers de terre et un fil tendu à la racine d'un arbre. Toutes certes recettes se transmettaient de mère en fille. C'était plutôt la cuisine au beurre, celle de Fernand Jouvin et d'André Colombey. Les plats étaient copieux imposant un sieste digeste. Aujourd'hui, nous avons droit à une cuisine épurée, moléculaire, cassant les codes ancestraux. N'empêche une bonne blanquette de veau comme ce midi fait du bien aux papilles.

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  5. Ici et là, fleurtant avec l'actualité tauraumachique, j'ai pu lire quelques posts de la presse néo zélandaise dythirambique sur l'EDF et en particulier sur Atissogbé. Par surpris pour l'avoir vu à Wallon, il y a 2 ans, auteur de 2 ou 3 essais et meilleur homme du match. Je m'étonne que Cazalbou, le "maquignon" du Stade ne l'ait pas approché. Sans l'en avant de Taoffifénua on pouvait aller à Dame. Attendons les prochains tests matchs pour en dire plus.

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  6. Pour en revenir à cematch, d'un côé des jeunes loups assoifés par le Coq, de l'autre un équipe en pleine reconstruction avec un système de jeu propre à Robertson. Il y a donc encore du décalage dans les rouages, des liaisons mal abouties et trois essais refusés dont un laisse la porte ouvetre à la discussion. Il va falloir que l'arbitre de terrain soit souverain en toute circonstance et non pas cornaqué dans l'oreille par l'arbitre vidéo.. Comme au football, les en avants, il suffit de tracer un trait blanc pour clore le débat. Ce qui n'est toujours pas résolu, ce sont les mélées avec des poussées en travers pour déstabiliser l'adversaire. Roncero était le spécialiste de la chose. Slimani l'a dur d'affronter les AB, ça change du Leinster ! Scott Robertson est un entraineur hors norme, ancien 3e ligne, 9 titres de Champion des provinces, 1 titre Champion du Monde avec les moins de U 20, 5 titres de Super Rugby avec les Crusaders et 2 titres de Super Rugby Aotearoa, soit sur 117 matchs, 98 victoires, 17 défaites et 2 nuls. Que dire, rien , breakdance comme il sait le faire. Ce garçon va emmener la NZ au firmament, j'en suis convaincu question de patience, soyez en certains. A côté, Galthié ne démérite pas et son stage immergé au ST a peu être amélioré sa vision du jeu ? Matchs à suivre !

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  7. Magnifique interview de Daniel Herrero sur Sud Radio où il soulève 3 points clés du succès du Stade: Toulouse domine l'aérien de combat, le sol ou la mine de combat et la puissance collective dans le combat. 3 thèmes dont le fils conducteur sont les 4 mousquetaires Willis, Cros, Jelonch et Ramos. En extase sur ce dernier, le plus petit joueur en taille, le plus grand dans le jeu aérien, dans le grattage et dans le jeu au pied offensif ou défensif. Tout est bien dit, bien résumé par le druide avec la magnificence des mots. Un moment suspendu.

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  8. C'est effectivement bien vu et bien dit. Il parle aussi de Marchand que j'ai trouvé moi-même excellent.

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  9. Est-ce que MamGoz est présente à "Mur de Bretagne"?

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  10. André,
    Mam Goz est avec ses petits enfants et je pense qu'elle a fait le mur y compris sur le blog. Bon, les U 20 en demi finale contre les AB, une autre histoire en vue. Idemque pour l'EDF pour ce 2e test match ! Chez les jeunes, hors mis les individualités et quelques belles actions, il faudra de la cohésion, du gnac et d'autres arguments à faire valoir à mon sens. Côté adultes, l'âge de raison devrait permettre de voir éclore de nouveaux talents. Ce qui est certains c'est que les ténors ne sont ni Caruso, ni Pavarotti, ni Carreras, ni Bocelli encore moins Domingo et qu'ils ont du soucis à se faire pour être à nouveau sélectionables. Je souhaite donc ouvrir une parenthèse sur cette nouvelle génération de joueurs, éduqués au rugby de façon moins traditionnelle que par le passé. Et cela se voit sur le terrain par leurs impétuosités, leurs génies pour décocher des flèches et des actions improbables, inattendues, qui parfois frisent la virtuosité. Ils n'ont de cure du tableau noir et des consignes de l'entraîneur quand l'évidence s'offrent à eux. Ce en quoi, ils se rapprochent des Fidjiens, capables par contre du meilleur comme du pire. On le sent au ST que l'école du jeu à la main a évolué, que l'improvisation, somnolente mais fulgurante tue l'adversaire dans ses fondamentaux. Et tout cela ne peut exister que s'il y a du plaisir, rien d'autres. Autre chose qui a évolué, c'est l'après match du Brennus, une semaine de folies ou tout est permis, toléré dans la mesure du raisonnable en ville, ou tous les restaurateurs ne rêvent que de la visite des joueurs. Une ambiance qui n'existait pas jadis. Et l'apothéose c'est chez"Biquet Plage", le paradis de tous les interdits et du n'importe quoi ! Sable fin, chaleur, cabane en bois, musique et fétards ! Faumina, pilier All Black, dans un récent interview, dit qu'il a passé 5 années de rêve bien loin du rugby traditionnel du pays au long nuage blanc ! Je le vois au travers des étudiants en médecine ! Ils ne font plus qu'étudier, certains font des masters pour étoffer leurs CV, les autres ont des cinétiques déroutantes ! Quelques uns se sont mis à mixer pour des soirées diverses et variées, d'autres décrochent pour faire de la haute montagne, du surf, d'autres setournent vers l'humanitaire avant même d'avoir les bases, etc. C'est incroyable mais tellement excitant que parfois je suis jaloux de ne pas avoir connu celà. Mais bon je ne suis pas en reste non plus ! Et je pense que l'excellence de soi passe par ces différentes phases pour donner le meilleur de soi même. André, pour finir, offre un beau vélo à Mam Goz ! sait on jamais !

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    1. je viens de prendre quelques instants de calme pour prendre connaissance de la suite des exploits rugbystiques. Il n'y a donc pas de pause pour les rugbymen ? Bien sur, je n'ai pas tout suivi. En vacances dans le Pays d'Auge, il n'y a pas la télévision. Et ensuite, les programmes des enfants n'incluent pas le sport. Je suis donc un peu à l'ouest en ce moment. Et je suppose donc que le 11 juillet, le TDF est passé à Mur de Bretagne. Je n'ai rien vu, rien su. C'est vrai que le sport du vélo ne me passionne pas. Je préfère l'esthétique du jeu du rugby, et des rugbyman, que celle du cyclisme, et des cyclistes.
      Je continue cependant, en vous lisant, a me tenir informée des infos du rugby. Les héros semblent fatigués, mais les U20 étaient peut-être heureux de se frotter aux AB, même s'ils savaient que ce serait très très difficile.

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  11. Je ne dirais pas beau texte, mais texte sincère, intelligent, prenant et bien révélateur de la jeunesse et du monde actuel. J'y suis quasiment d'accord en tous points. Pour les U20, je pense -sur ce que j'ai vu, c'est-à-dire peu de choses- qu'il arriveront peut-être à passer l'étape des All Blacks que j'ai trouvé un peu patauds. Et, dans ce cas, il me semble que la marche, face à l'AFS, sera trop haute. Il m'a semblé voir une équipe de Springboks seniors...et fort bonne par dessus le marché.

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  12. Eh bien moi je ne suis pas d'accord du tout ! "l'excellence de soi passe par ces différentes phases pour donner le meilleur de soi même." Je vois surtout de la médiocrité en découler, certes les étudiants en médecine ont le droit d'avoir une vie comme ils disent - il fut un temps où ils faisaient les deux sans problème - mais le côté loisirs est en train de prendre le dessus . Peu m'importe que les jeunes aient fait un marathon ou du wingsurf ; il me suffirait que leurs bases de médecine soient bien assurées . Or j'ai de plus en plus l'impression que l'exercice de leur métier est le cadet de leurs soucis . Ce métier est un sacerdoce, on peut le regretter mais c'est ainsi . je vous renvoie à l'excellent film "Première année" où l'on voit les efforts de 2 jeunes pour décrocher le droit de poursuivre en médecine . C'est un parcours de dingues et il faut l'être un peu pour réussir .

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  13. C'est vrai aussi....En particulier pour la civilisation dite "de loisir" qui domine et parasite les esprits de tous et des jeunes en particulier, dont l'ambition se limite a devenir une vedette du show biz.... Par ailleurs, je vois qu'a la mi-temps, les All Blacks mènent 29 à 3! Ca, c'est du loisir!

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  14. "le sacerdoce" au moment de Betharam et Cie ! Oui la Médecine, comme tous les métiers en est un. Tout d'abord par les concours, un en première année, un second fin de 5e année déterminant pour la suite de la carrière les EDN (épreuves dématérialisées nationales, 10 000 candidats) pour pouvoir accéder au 3e cycle qui va durer au minimum cinq ou six ans selon les spécialités y compris la Médecine générale, spécialité à part entière depuis 2004. Donc, oui un vrai Sacerdoce quand on sait qu'après il faut construire sa carrière professionnelle. 30% ont la vocation celle que l'on connait qui donne l'excellence et dans les 70% restants, il y a de tout surtout de plus en plus de cupidité.

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  15. Bon revenons aux fondamentaux : belle rossée des Bleus par les AB 43-17 avec un dernier essai qui empêche la honte de 50 points ! Les AB se sont bien repris si l'on compare avec leur prestation moyenne la semaine dernière . Les Bleus ou nouveaux Bleus pas dans le coup, pas à la hauteur surtout, c'est vrai que les Neo-Zeds avaient prévu une déroute en l'absence des cadors Français, eh bien nous y sommes . Je suis toujours aussi perplexe devant les choix de Galthié qui bricole plus qu'il ne construit . Encore un qui doit croire au ruissellement ...
    Je vois les AB apprendre de leurs erreurs, les Anglais avancer, les Australiens travailler et les Sudafs se magnifier ... mais je n'arrive pas à voir de progrès chez les nôtres .
    Vous savez quoi ? l'EDF me fait de plus en plus penser à l'Education Nationale ! Quelle horreur !

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  16. Le haut niveau ne pardonne pas les errances d'un sélectionneur. Nous sentons bien que des seconds couteaux fussent ils champions du monde en U 20 ont déchanté aujourd'hui dans tous les compartiments de jeu. Canal nous parlent des Palois, ni pas de l'oie, ni pas la loi ! Les finalistes du top 14, cinqs sur le terrain, ont brillé par leurs absences mais surtout par un match trop physique pour eux même si Brennan fait tout le match et marque. Quelques points positifs, Joris en 10 avec le pied à la Lopez, Le Garrec en dents de scie, Woki dans le combat et Bourgarit. Galthié signe sa 2e défaite consécutive et bientôt sa 3e à moins d'un effondrement des AB. Robertson reste le bon choix comme sélectionneur et nous sert quelques jeunes pépites comme Holland, Roigard sous la baguette de Beauden Barret, retrouvé, Savéa et de Jordan qui me fait penser à Wilson, toujours là où on ne l'attendait pas. Beau match avec un arbitrage juste et sobre.

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  17. En regardant de plus près les résultats internationaux, les monstres sacrés du rugby mondial ont corrigés les prétendants bien que d'ici deux ans les choses pourraient changer ou pas ! L'AFS à 14 a écrasé l'Italie, pas de surprise tout comme l'Irlande passant 106 points aux Portugais et l'Uruguay 70 points aux Roumains ! La bonne nouvelle ce sont les "Diables Rouges", mes chouchous, vainqueurs des SamouraÏ et les Fidji batatnt l'Ecosse privée de son stratège Russel et de quelques autres pointures sélectionnés pour les Lions. Reste une équipe, l'Angleterre qui a battu par 2 fois les Argentins, il faudra compter avec eux pour le Crunch. L'an prochain, arrivée de la "Nation Cup 2026", compétitions étalées de l'été à fin novembre en jouant sur les 2 hémisphères avec 2 poules de 12 ! Encore, encore et toujours des matchs pour remplir la trésorerie de " World Fruit Juice" ! Triste à l'avance de savoir que seules les grandes nations tireront leurs épingles du jeu. Il faudra beaucoup de chairs à canon pour rivaliser. Comme pour Sodome et Gomorrhe, le soufre et le feu finiront par tuer l'enjeu voir le jeu. Heureusement que le public All Blacks est passionné pour voir jouer Fantomas Galthié. Devant Nicolas Dupin de Beyssat au micro de Canal Plus, il fût laconique arguant qu'en 2e mi-temps on a fait match nul ! Si on résume, Top 14, Coupes d'Europe, tournoi des VI nations et Nation Cup 2026, 4 compétitions plus les phases de préparation en équipe nationale, autrement dit, la bagatelle de 60 matchs à peu près. Les joueurs ne disent rien, les représentants des nations non plus, tout le monde est satisfait du deal ! Et les staffs médicaux sont dans leurs pantoufles trop heureux de voyager ! Attendons béatement le 3e test match pour mieux cerner nos points faibles avec l'Armada des seconds couteaux suisses français !

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  18. tout cela pour vous dire que le gouteux arrive, sans sucre, sans sel, sans aromates, et que le rugby n'est plus le bonbon sucré dont je rafolais tant par le passé. Place au vélo et au tour de France, sans suspens, qui va passer 2 fois devant chez moi le 16 juillet , une balade de santé ou la route a été nettoyée de tous les ralentisseurs, les sens alternés pour que le cirque Pinder puisse défiler ! Je sortirais les sucrés salés avec la boisson adéquate pour regarder le barnum d'avant course et d'essayer d'apercevoir furtivement les ténors du vélo.

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  19. 60 matches /an= 5 matches/mois....Est-ce trop? Et, pour le Tour, il vaut mieux aller dans quelque col Pyrénéens.

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    1. Pour les Pyrénées, trois étapes. Arrivée à Hautacam classique où le dernier vainqueur espagnol était dopé. Le contre-la-montre de 11 km depuis Loudenvielle jusqu'à l'altiport de Peyragudes ne risque pas de bouleverser le classement général. Enfin, l'étape jadis mythique Pau Superbagnères se prive de l'Aubisque et prend le Tourmalet du côté le moins piquant, étape trop courte pour être vraie. Pogacar peut dormir tranquille.

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  20. En tout cas ravie de voir que mes prédictions ( !) sur les Brits semblent justes . Pour le Tour, pas encore eu l'envie de regarder c'est bien la 1ère fois que j'arrive au 14 sans avoir vu le moindre km ... si ça continue ce pays se contentera d'Intervilles en matière de sport !
    Pas bien intéressée par le parcours alors que j'ai un excellent souvenir des étapes danoises ... Allez un bon feu d'artifice et la raison va revenir .

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  21. le 14 Juillet, une date dans notre histoire de France, celle de la Révolution Française, ceux et celles qui ont osé changé l'hégémonie des monarques. Je vous propose 2 poèmes écrits un 14 juillet, l'un écrit par Marie Joseph Chénier, l'autre par Victor Hugo ! J'avais envie de marquer ce jour de Fête Nationale. N'y trouver aucune idée ni refuge à une idéologie. Parfois les textes sont beaux par leurs mots, chacunes et chacuns êtes libres de penser.

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  22. Chant du 14 Juillet (Marie Joseph Chénier)

    Dieu du peuple et des rois, des cités, des campagnes,
    De Luther, de Calvin, des enfants d'Israël,
    Dieu que le Guèbre adore au pied de ses montagnes,
    En invoquant l'astre du ciel !

    Ici sont rassemblés sous ton regard immense
    De l'empire français les fils et les soutiens,
    Célébrant devant toi leur bonheur qui commence,
    Égaux à leurs yeux comme aux tiens.

    Rappelons-nous les temps où des tyrans sinistres
    Des Français asservis foulaient aux pieds les droits ;
    Le temps, si près de nous, où d'infâmes ministres
    Trompaient les peuples et les rois.

    Des brigands féodaux les rejetons gothiques
    Alors à nos vertus opposaient leurs aïeux ;
    Et, le glaive à la main, des prêtres fanatiques
    Versaient le sang au nom des cieux.

    Princes, nobles, prélats, nageaient dans l'opulence ;
    Le peuple gémissait de leurs prospérités ;
    Du sang des opprimés, des pleurs de l'indigence,
    Leurs palais étaient cimentés.

    En de pieux cachots l'oisiveté stupide,
    Afin de plaire à Dieu, détestait les mortels ;
    Des martyrs, périssant par un long homicide,
    Blasphémaient an pied des autels.

    Ils n'existeront plus, ces abus innombrables
    La sainte liberté les a tous effacés ;
    Ils n'existeront plus, ces monuments coupables :
    Son bras les a tous renversés.

    Dix ans sont écoulés ; nos vaisseaux, rois de l'onde,
    À sa voix souveraine ont traversé les mers :
    Elle vient aujourd'hui des bords d'un nouveau monde
    Régner sur l'antique univers.

    Soleil, qui, parcourant ta route accoutumée,
    Donnes, ravis le jour, et règles les saisons ;
    Qui, versant des torrents de lumière enflammée,
    Mûris nos fertiles moissons ;

    Feu pur, oeil éternel, âme et ressort du monde,
    Puisses-tu des Français admirer la splendeur !
    Puisses-tu ne rien voir dans ta course féconde
    Qui soit égal à leur grandeur !

    Que les fers soient brisés ! Que la terre respire !
    Que la raison des lois, parlant aux nations,
    Dans l'univers charmé fonde un nouvel empire,
    Qui dure autant que tes rayons !

    Que des siècles trompés le long crime s'expie !
    Le ciel pour être libre a fait l'humanité :
    Ainsi que le tyran, l'esclave est un impie,
    Rebelle à la Divinité.

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  23. Célébration du 14 juillet dans la forêt (Victor Hugo)

    Qu’il est joyeux aujourd’hui,
    Le chêne aux rameaux sans nombre,
    Mystérieux point d’appui
    De toute la forêt sombre !

    Comme quand nous triomphons,
    Il frémit, l’arbre civique ;
    Il répand à plis profonds
    Sa grande ombre magnifique.

    D’où lui vient cette gaîté ?
    D’où vient qu’il vibre et se dresse,
    Et semble faire à l’été
    Une plus fière caresse ?

    C’est le quatorze juillet.
    À pareil jour, sur la terre
    La liberté s’éveillait
    Et riait dans le tonnerre.

    Peuple, à pareil jour râlait
    Le passé, ce noir pirate ;
    Paris prenait au collet
    La Bastille scélérate.

    À pareil jour, un décret
    Chassait la nuit de la France,
    Et l’infini s’éclairait
    Du côté de l’espérance.

    Tous les ans, à pareil jour,
    Le chêne au Dieu qui nous crée
    Envoie un frisson d’amour.
    Et rit à l’aube sacrée.

    Il se souvient, tout joyeux,
    Comme on lui prenait ses branches !
    L’âme humaine dans les cieux,
    Fière, ouvrait ses ailes blanches.

    Car le vieux chêne est gaulois ;
    Il hait la nuit et le cloître ;
    Il ne sait pas d’autres lois
    Que d’être grand et de croître.

    Il est grec, il est romain ;
    Sa cime monte, âpre et noire,
    Au-dessus du genre humain
    Dans une lueur de gloire.

    Sa feuille, chère aux soldats,
    Va, sans peur et sans reproche,
    Du front d’Épaminondas
    À l’uniforme de Hoche.

    Il est le vieillard des bois ;
    Il a, richesse de l’âge,
    Dans sa racine Autrefois,
    Et Demain dans son feuillage.

    Les rayons, les vents, les eaux,
    Tremblent dans toutes ses fibres ;
    Comme il a besoin d’oiseaux,
    Il aime les peuples libres.

    C’est son jour. Il est content.
    C’est l’immense anniversaire.
    Paris était haletant,
    La lumière était sincère.

    Au loin roulait le tambour… —
    Jour béni ! jour populaire,
    Où l’on vit un chant d’amour
    Sortir d’un cri de colère !

    Il tressaille, aux vents bercé,
    Colosse où dans l’ombre austère
    L’avenir et le passé
    Mêlent leur double mystère.

    Les éclipses, s’il en est,
    Ce vieux naïf les ignore.
    Il sait que tout ce qui naît,
    L’œuf muet, le vent sonore,

    Le nid rempli de bonheur,
    La fleur sortant des décombres,
    Est la parole d’honneur
    Que Dieu donne aux vivants sombres.

    Il sait, calme et souriant,
    Sérénité formidable !
    Qu’un peuple est un orient,
    Et que l’astre est imperdable.

    Il me salue en passant,
    L’arbre auguste et centenaire ;
    Et dans le bois innocent
    Qui chante et que je vénère,

    Étalant mille couleurs,
    Autour du chêne superbe
    Toutes les petites fleurs
    Font leur toilette dans l’herbe.

    L’aurore aux pavots dormants
    Verse sa coupe enchantée ;
    Le lys met ses diamants ;
    La rose est décolletée.

    Par-dessus les thyms fleuris
    La violette regarde ;
    Un encens sort de l’iris ;
    L’œillet semble une cocarde.

    Aux chenilles de velours
    Le jasmin tend ses aiguières ;
    L’arum conte ses amours,
    Et la garance ses guerres.

    Le moineau franc, gai, taquin,
    Dans le houx qui se pavoise,
    D’un refrain républicain
    Orne sa chanson grivoise.

    L’ajonc rit près du chemin ;
    Tous les buissons des ravines
    Ont leur bouquet à la main ;
    L’air est plein de voix divines.

    Et ce doux monde charmant,
    Heureux sous le ciel prospère,
    Épanoui, dit gaîment :
    C’est la fête du grand-père.

    Les chansons des rues et des bois, 1865

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    1. Hugo, c'est sûr....Un ton au-dessus, quoiqu'il arrive.

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  24. Cyclisme, étape du jour, 165,3 km, départ sous peu, arrivée en haut du Puy de Sancy, 3,3 km à 8%, point culminant du Massif Central. J'aurais préféré une arrivée en haut du Puy de Dôme autrement sélectif qui a fait la réputation des grands champions. Je laisse l'antenne au spécialiste de la roue libre André pour un ou des commentaires !

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  25. Thierry Gouvenou, directeur du TDF 2025, regrette que le peloton soit ainsi cadenacé. Plus de spectacle, plus d'émotions, plus d'équipes invitées. Tout se règle en interne par l'omerta et par le diktat du plus fort. Au garde à vous, et pour être sûr que rien n'échappe, des oreillettes pour suivre les ordres. Raison principale pourquoi je ne suis plus le Tour. Et quand je vois les moyennes, je me dis que l'AFLD se ridiculise tous les jours un peu plus. Comme au rugby, la cryothérapie a fait son apparition en fin d'étape sûrement pour mieux éliminer le lactate ! La technologie sur les vélos a fait un grand bon en avant avec beaucoup d'ingéniosité et les contrôles sont de l'ordre du pipi de chat. Comme World Fruit Juice, l'UCI a besoin d'argent pour nourrir les nantis du circus, donc on ferme les yeux et on bride les moyens de contrôles. La pomme est juteuse tant qu'il y aura des Côté rugby, l'AFS et Erasmus testent les arbitres sur l"engagement (franchissement de la ligne avant le coup de pied à l'origine d'une mêlée au centre du terrain et non d'un coup franc)et sur les lifts à deux pour créer des mauls. Donc, quelque soit le sport, la triche ou la roublardise font parties du commun des mortels.

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  26. Ravi de voir qu'un irlandais est Maillot Jaune depuis Stephen Roche ! Et Maillot à Pois rouge pour Lenny Martinez, petit fis de Mariano que j'adorais dans la montagne avec Agostinho, un pur grimpeur qui aurait pu avoir une meilleure carrière. Aujourd'hui Pogacar a laissé le Maillot Jaune, Yates, après le tour d'Italie aura au moins gagné une étape de moyenne montagne et puis je me suis emmerdé grave ! On sent que les dès sont pippés et même les commentateurs de l'A2 sont loin du conte et de la passion. Bof bof.
    Sinon, en U 20, les AB en finale et le peu que j'ai vu, je n'ai rien vu côté français. UN signe ? 4 finales de coupe du Monde, 3 titres, une finale perdue l'an dernier et cette année demi finale. Le creux de la vague comme les ainés ? Le ST devrait créer une "Académie du Jeu" en invitant tous les clubs à participer, les arbitres, les staffs médicaux, les préparateurs physiques,les managers et leurs staffs, les dirigeants pour un travail en profondeur depuis les jeunes. Il manque un travail en profondeur de la part des ligues qui ne voient pas souvent passer les pépites des centres de formation à quelques exceptions près. Depuis la coupe du Monde de 2023, râtée, nous soufflons le chaud et le froid sans pour autant montrer des signes forts de la part des sélections. LEs blessés, trop nombreux, encore aujourd'hui, toute la 1ère ligne décimée pour en arriver à jouer des mélées simulées. Tout cela est inquiétantsi en plus nous perdons le 3e test match. Ce qui voudra dire que nous avons 30 joueurs de niveau mondial en comptant les blesés. Le ST a compris trop tard qu'il fallait de la polyvalence sur les postes clés et que les blessures grippaient vite le système de jeu. Ainsi ils ont perdu en demi-finale de coupe d'Europe ! Il est necessaire de surveiller l'AFS avec ses nouveautés, les nouveaux joueurs et aussi Scott Robertson dont l'empreinte à chaque match commence à faire effet. Nous avons de bons joueurs mais pas de grands joueurs. Quand on aura compris qu'il faudra laisser la place aux jeunes et ne pas toujours aller chercher à l'étranger ce que l'on a devant la porte, on progressera. A combien estimez, pour ceux qui écrivent, le nombre d'étrangers par club sur un effectif de 42 à 45 joueurs pros ? L'AFS, l'Australie et les AB ne font pas comme nous et ils ne s'en portent pas plus mal.

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  27. Au hasard de lectures, la tournée des Lion's se solde par 2 commotions cérébrales Luke Cowan-Dickie et Garry Ringrose qui en a eu une pendant le tournoi des VI nations de mémoire. 3 blessés côté français, Barassi (mollet), Woki (genou) et Montagne (cheville). NTK genou, et Jalibert tendon rotulien, opérés, 2 joueurs de plus potentiellement fragilisés qui vont faire attention à la suite de leurs carrières. Encore un impair ou manque de diplomatie voir de courtoisie, les Bleus après la défaite ne sont pas restés sur le terrain pour la remise du trophée Dave Gallaher. Amusé par un des sponsors des AB, "Lipovitam D" c'est comme si nous mettions "Cachou Lajaunie haha" ! N'empêche que du temps ou je fus médecin en fédérale 3, toutes les blessures musculotendineuses et les fractures étaient corrélées à une carence en vit D3 mais aussi une carence en Vit C ! J'en ai parlé lors de congrès, évidement j'ai eu droit aux sarcasmes des grands mamitous médicaux du rugby ! Pas grave, moi j'en prends régulièrement ! Tiens une info locale pour le cyclotouriste provincial, Pogaçar s'entrainait à grimper le chemin des Canalets, 12%, avec le téléphone portable à la main et le sourire ! De la provocation sinon rien ! Vous avez certainement vu dès l'arrivée franchie, baigande dans des comportes avec des pains de glace pendant 5 bonnes minutes. Amusant, plusieurs études scientifiques ont montré qu'hormis l'abaissement conséquent de la température centrale après quelques heures d'effort caniculaire, à condition d'y rester 20 minutes, cela ne chasse en rien le lactate acquis ! Donc comme tout le monde s'y est mis, cherhchez l'erreur, un moyen détourné de dopage ? Peut être ? Demain, le Tour passe à 2 reprises devant chez moi après avoir avalé 2 bosses d'un dénivelé ridicule ! Bon, je n'y serai pas pour voir le défilé Cochonou suivi des sardines et des foulards. Je resterai en ville faute de pouvoir regagner mes pénates. Par contre, nous attendons un 32°. Le plus révoltant et intriguant, c'est que tous les ilots directionnels, les ralentisseurs ont été enlevés pour la cavalerie et la peinture au sol refaite sur le parcours au frais des contribuables, renseignements pris à la mairie ! On a l'art et la manière de gaspiller, j'avoue que c'est honteux et cela renforce mon indifférence à ce barnum. Le bon côté des choses, les limonadiers, soifards, et badots ne vont pas manquer d'ingénuosités pour se faire remarquer à la télé. L'hilarité collective, le temps d'une journée figace, permet d'oublier les contraintes du quotidien. Mam Goz, en pays d'Auge, coupée du monde a bien de la chance et doit se régaler de faire des desserts avec les oeufs du cru pour les bambins. Au fur et à mesure que j'avance dans mes écritures, je me surprends à divaguer sur tout et sur rien et j'éprouve du plaisir ! Parfois, je rêvre de chroniques flamboyantes de par les idées, les mots choisis et la pertinence de ce que j'avance ! Bientôt les congès, ce temps fleuri ou les repères s'effacent en une nuit pour faire place à la magie de la lumière, du bruit des oiseaux, à regarder toutes ces couleurs ou les insectes viennent tâcheterce paysage digne de Monet ! Il est bon de nourrir son cerveau de riend'importants uniquement de moments fugitifs qui se cristallisent vous rappelant parfois que le maître des horlogescontinue sa besogne celle de raccourcir le temps ! Bravo au CHU de Grenoble pour le "Cyberknife" le couteu suisse des tumeurs du cerveau mais de certaines autres tumeurs traitées en quelques séances (5). Merci Gariguette.

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  28. En verve, mon ami. Délire plutôt sympathique partant un peu dans tous les sens. Actuellement, je regarde "L'Equipe Enquête" sur un de tes sujet favoris: la santé des sportifs et les séquelles que les sports peuvent entraîner.

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  29. Profitant d'un entre deux, j'ai regardé la montée vers Hautacam que je connais bien pour aller chercher des myrtilles sur le chemin du lac Bleu. Rien n'a changé depuis le dernier triomphe espagnol, la chaleur était là, le public en liesse dans tous les virages, avec des drapeaux qui ont gêné les coureurs, on a même aperçu un drapeau palestinien ! Pogaçar a écrasé l'adversité dans la sobriété et la facilité. Par moment, avec son sourire de jeune premier, il me fait penser au prodige culinaire Danny Keezar, toujours le sourire, créateur d'une cuisine moderne, bleuffante, loin des classiques des MOF, toujours en avance sur son temps. Virtuose musical, il mixe la nuit et done des concerts. Je pense que Tadej a ce talent unique qui va faire couler de l'encre sur ses performances. Il a ma sympathie, bien plus qu'Amstrong. Comme tous ces icônes du vélo, il est complet dans tous les domaines. Demain Loudenvielle, 3 vallées plus loin, sera l'étape de transition pour lui avant d'arriver à Superbagnères. Le tour n'a plus d'intérêt que par des exploits individuels. La vallée du Lavedan, chère à Jacques Chancel, va retrouver son calme habituel en attendant le pèlerinage du 15 août. Bon toujours pas de français, cocardier et Pyrénéen que je suis.

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  30. Il a quand même forcé, sans en avoir l'air; à part dans les deux derniers kilomètres ou il s'est mis à grimacer un peu en essayant d'accentuer encore son avance. C'est la classe. Vingegaard est courageux....Si fluet...Sans doute que les grands cols des Alpes lui conviendront mieux.. Je ne pense pas que Pogacar ait tant progressé, c'est plutôt Vingegaard qui a légèrement régressé depuis sa très dure chute dans laquelle il a failli mourir.

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    1. Il ne serait pas à ce niveau s'il n'avait pas bien récupéré de son accident. Il vieillit ! Tu connais cela André. Être et avoir été, le corps et l'esprit ne font qu'un mais la balance n'est pas équitable hélas. Petit contre la montre aujourd'hui qui risque d'être impitoyable pour les moins jeunes ! Demain, le chemin de l'Impératrice pour arriver à Superbagnères face aux Crabioules, Maupas, la Gléré et les cirques bien connus de ces sommets sans oublier le pic du Céciré pour les curistes entraînés. Sinon, aux alentours, les pics des Spijeoles, d'Espingo et son lac, les refuges du Maupas et d'Espingo bien connus des Pyrénéens. Allez décrassage ce matin !

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  31. Galthié remonté contre l'arbitrage qu'il jutge inéquitable dans les décisions et les sanctions. A quoi sert donc d'avoir dans son staff Jérôme Garces s"il n'est pas là pour expliquer aux joueurs leurs fautes, les règles et les intransigeantes de l'arbitrage anglo saxon ? On n'est pas à la piscine pour plonger à qui mieux mieux sur les côtés, pour ralentir les sorties de ballon, pour être hors-jeu ou faire des passes en-avant. Les AB ne sont pas des anges mais eux connaissent les règles et ses limites et ce depuis longtemps. Le problème est culturel en France en top 14 en particulier ou la décence du respect des règles n'est pas aboutie. Bien souvent les décisions sont contestées faisant appel au vidéo arbitrage ce qui nous donne des matchs de 100 minutes ou plus. En match international, c'est plus limpide bien souvent mais pas toujours non plus. Je pense que les staffs connaissent les profils des arbitres, leurs marottes et leurs points faibles y compris à la vidéo. On verra demain si Mr Jutge rétablit l'équilibre !

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  32. Et une, et deux et trois défaites ! Bon ben c'est perdu sans surprise pour moi alors que ces AB là ne sont pas les guerriers invincibles que l'on a connu jadis .
    Chez nous c'est le blues, une découverte cependant le 8, Guillard, très massif et entreprenant . On devrait le revoir sauf bien sûr si Galthié persiste dans ses lubies : le bon n'est pas bon et le mauvais est bon . Sympa de revoir les vieux Fickou et Slimani mais sérieux ! ? Si les tournées servent à tester les jeunes faut ranger les vieux au placard .
    Bref grosse déception, on va passer pour ce que nous sommes au fond, des grandes gueules pleines de vent . Bon weekend !

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  33. 3e défaite pour Galthié et tout le monde trouve que des points positifs avec un état d'esprit positif dixit Fickou. Bon j'ai vu les 3 tests, heureusement que pour le 3e test, les meilleurs Blacks étaient blessés ou non sélectionnés. On a bien compris que les drops, ça fonctionne peu ou mal. Le coaching fut déplorable avec des seconds couteaux qui en clubs sont dans le dernier tiers du top 14. Pour moi, 2 ou 3 joueurs ont confirmé le haut niveau, Guillard, Brennan et Le Garrec. Les autres sont des artistes du dimanche après-midi. 2 points clés, marqueurs du XV de France, la puissance physique 30 minutes et un turn over à la 45e inutile. Derrière, ça ne brille pas par la flamboyance même si Attisogbé a eu un match plein, pas suffisant au total. On verra cet automne avec les Bocks, le mètre étalon du rugby actuel. En fait, on a toujours les mêmes lacunes, les mêmes prétentions et les mêmes résultats c'est à dire aucun titre majeur. Le reste relève du blablatage. Si on regardé les titres gagnés par Galthié, la moitié d'une main suffit en 8 ans. Enfin, cet arbitrage tant décrié par les Français a été très correct ne pouvant effacer toutes nos fautes. Le chemin vers un titre majeur relève du serpent de mer.

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  34. Côté Pyrénéen, en 11 km, Pogaçar a mis tout le monde d'accord et heureusement que ce fût aussi court. Aucun intérêt d'un contre la montre de cette nature, presque absurde. Aujourd'hui, Superbagnères, la Reine des Pyrénées est due à l'œuvre du Luchonnais Ludovic Dardenne, président du syndicat d'initiative de la ville. Il fonde dans ce but en 1911 avec Jean-Raoul Paul, la Société des Chemins de Fer et Hôtels de Montagne aux Pyrénées. La mise en chantier du chemin de fer de Luchon à Superbagnères à crémaillère débute en 1911, le Grand Hôtel quant à lui étant achevé en 1922. Quelques grands noms ont nourri l"histoire de cette ascension de 7%, Bahamontès, l'Aigle de Tolède, le blaireau Hinault et Lemond. Aujourd'hui"hui, l'Aspin, le Tourmalet, incontournable depuis quelques années, l'Aspin et le Peyresourde ce qui permettra de contrôler la course et les échappées. Sûrement André y trouvera un intérêt, pour ma part, je connais cette partie de la chaîne par coeur et seuls les aigles, les milans, les ours, le brame des cerfs nourrissent ma passion en plus du cadre magique. Je dois vous parler des saveurs culinaires, le porc noir de Bigorre, les fromages, mais aussi l'AOC de Barèges et quelques autres pépites locales. Un petit clin d'oeil pour Saint Bertrand de Comminges, cité à l'empreinte Romaine dont les vestiges sont encore là mais c'est la collégiale avec son harmonium qui sont le point d'orgue !

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  35. Belle étape Pyrénéenne pour ce 3e jour, dans le brouillard, l'humidité, avec une foule exubérante et des commentaires soporifiques. Arensman, logique vainqueur, parti de loin a résisté aux orgres du Tour. De son côté, Pogaçar a contrôlé la course, laissant le maillot à pois à Martinez et administrant une pique sur les derniers mètres à Vingegaard, histoire de conforter son avance. Evenepoel descend du vélo dans le Tourmalet après Barèges sans que l'on sache pourquoi ? Sinon, que du bonheur de voir mes racines, nourries d'histoires, d'aventures et de passions. Pas besoin d'avoir des pics à plus de 4000 mètres parce que tout simplement personne dans nos régions ne vit à cette altitude. Ecouter un ruisseau, blotti sur un rocher ensoleillé, et entendre la faune vivre dans le sous bois, quel plaisir ! Les paysages changent très vite, le coup de rein est fréquent car les ruptures de pentes, brèves ou pas, vous donnent très vite la sueur ! A côté de Superbagnères, vous avez l'Hospice de France, porte ouverte aux balades et randonnées. Celle qui mène au port de Venasque est magnifique donnant directement la vue sur le massif de la Maladetta. Puis, selon votre forme, vous pouvez revenir vers le plateau de Campsaure,lieu d'estive et de fraicheur en fin de journée après être passé par le pic d'Escalette. Vieux souvenir gravé dans ma mémoire car ce jour là, en redescendant dans la vallée, j'apprenais que j'étais reçu en Médecine ! Je me souviens des pleurs de joie de mes parents et moi qui chialait comme une madeleine pendant un très long moment, épurant par les larmes de tout un parcours plutôt difficile. Alors, oui, je suis attaché à ces montagnes, terre de mes ancêtres côté paternel, qui ont connu la dureté de la vie. >victor Hugo est toujours là pour m'accompagner dans mes pensées et je vous livre celle là, légère et réveuse !
    O souvenir! trésor dans l’ombre accru!
    Sombre horizon des anciennes pensées!
    Chère lueur des choses éclipsées!
    Rayonnement du passé disparu!
    Comme du seuil et du dehors d’un temple,
    L’oeil de l’esprit en rêvant vous contemple!

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  36. Remarquable article du "PILIER" -que j'ai pensé fortement depuis un certain temps sans avoir eu l'énergie de m'y plier- à propos de ce que l'entourage du jeu est devenu...et la musique en particulier. Une véritable honte....! La première fois que j'ai entendu de la musique durant un match, je me suis levé pensant avoir oublié d'éteindre la radio ou un truc comme çà. Mais, non! C'était bien dans les tribunes....! Comme les hurlements des speakers commentant les matches....! Et, comme le "PILIER", j'en suis quasiment venu a couper le son de pratiquement tous les matches.

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  37. Et je ne parle même pas des commentaires hystériques de la 21 ni de ceux -bien équivalents- de la 40 dans les quelques dizaines de minutes de la vision -et, donc, de l'audition- en clair.

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  38. André,
    le "Pilier" n'est intéressant que dans les dernières lignes pour parler rugby avec les Aussies et les Lion's. Je suis régulièrement le top 14, les coupmes d'Europe, les tests matchs et le tournoi, effectivement, le show musical est au rendez vous, parfois dans la nostalgie, parfois dans le rock ! Si tu es vraiment passionné, tu fais sans ou alors, comme je l'ai dis plus haut, tu écoutes le gourrou Herrero ! Le problème de ce blog, décalé, passioné de rugby, c'est qu'il manque à mon goût de saveur même si ses écrits sont d'une autre nature par rapport à ce que l'on connait. Entre les commentaires de l'Equipe, ceux de Canal + et de l'A2, j'avoue que depuis longtemps le son est au minimum et que What'sApp est bien plus plaisant et moins bruyant. De temps en temps, mes filles commentent, elles qui pratiquent le rugby, j'ai droit à leurs interprétentions parfois assez tranchées et amusantes ! Tous ces blogs que tu suis avec assiduité ne sont pas ma tasse de thé car je suis dans le décalage total pour mon plus grand plaisir et pour ceux de mes contributeurs. Je les lis parfois pour savoir s'ils ont changé d'état d'esprit et je constate une certaine constance. Aussi, je me dis que La Fontaine a bien raison "Propos, conseil, enseignement, rien ne change un tempérament" ! Ce qui est merveilleux, c'est de pouvoir écrire face à la nature, avec ses bruits, ses bizareries mais aussi avec les changements de couleurs comme ce soir ou l'orage et la pluie sont attendus sous peu ! Lauriers, blanc, rose, rouge, arbustes, lavande, menthe, citronier, mandarinier, noyer, pommier, figuier, etc. n'attendent plus que la symphonie du tonnerre, le crépitement de la pluie et le tourbillon de la tempète afin de boire avec délice cette humidité dans un silence des plus religieux !

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  39. Erreur de diagnostic, mon ami. Je suis loin, très loin d'être le passionné et le lecteur assidu que tu as l'air de penser. Mais, bon, je papillonne par ci-par là au gré des envies, des aléas, des rencontres...Et puis, en parlant de passionné, tu te poses quand même là avec ton Stade Toulousain, que je sache! Bref....
    Ta conclusion me parle particulièrement étant en plein dans un livre remarquable totalement et profondément inscrit dans la nature: c'est "Pan" de Knut Hamsun. Si çà t'intéresse, je t'écrirais quelques unes de ses phrases du style des tiennes.

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  40. Par exemple, page 22:
    ..."A cette heure, un éclat féerique revêtait les champs et la forêt, le soleil s'était couché et teignait l'horizon d'une lumière rouge, onctueuse, qui s'étalait comme de l'huile. Le ciel était de toutes part ouvert et pur, je regardais fixement cette mer de clarté, et c'était comme si je me trouvais face à face avec le fond du monde et comme si mon cœur s'y sentait chez lui et battait à l'unisson.".....

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  41. Le Ventoux, l'égrégore de tous les cyclistes, le sommet qui fait rêver, le mythe de Pétrarque, limitant le nord et le sud de l'Occitanie, souvent balayé par le Mistral, déboisé pour la cause maritime, lieu culte pour les truffes mais aussi des charbonnières, Frédéric Mistral, après une ascension nocturne pour être au lever du soleil écrivit ceci : "nous vîmes le soleil surgir, tel un superbe roi de gloire, entre les cimes éblouissantes des Alpes couvertes de neige ». Aujourd'hui, Virenque est l'invité du jour, lui qui a gagné l'étape plusieurs fois. Place à la sueur, au destin et au festin.

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  42. Oubli d'Éric Caritoux, viticulteur à Flassans, au pied du Mont Ventoux. Deux fois champion de France (88 et 89) et vainqueur du Tour d'Espagne 1984. Type très discret et sympathique, rencontré un Dimanche avec mon frère dans un restaurant de Flassans, justement. Un peu à l'image d'un David Moncoutié, très discret, lui aussi.

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    1. Mais les deux n'ont jamais gagné au mont Ventoux, seuls Poulidor, Thévenet, Bernard, Virenque et Paret Peintre ont laissé leurs noms depuis 1965 ! Autant dire le chat est maigre.

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  43. Cyclisme .... j'ai regardé hier en somnolent la dernière étatpe de montagne. Arensman a doublé la mise après Superbagnères et Pogaçar a contrôlé Vingegaard sans trop de soucis ! J'avoue ça m'a laissé un peu de marbre m'attendant à plus d'échaffourées avec les prétendants au TDF. TAdej a tué l'épreuve dès le départ montrant au passage que c'est un grimpeur et pour le reste il a dormi tranquille ! Finalement, le spectacle est venu de quelques illuminés sur la ligne d'arrivée. Les agriculteurs ont déraillé et le public fut des plus corrects ce qui n'a pas toujours été le cas. Demain, on range les vélos Messieurs, place à Marion et aux Dames pour un petit tour estival ! Le vélo club, une purge sans nom qui aurait pu s'appeler "Monkey Pox" ! La foi pour la bicyclette s'étiole dans ces conditions, mieux vaut les classiques du printemps et peut être le tour de Lombardie à moins que le tour d'Espagne nous sorte une faena avec des cornes bien senties. Reste le championnat du Monde pour ramener un titre côté français ce qui n'est pas gagné. Interrogatif sur les abandons de Van der Poel et d'Evenepoel partis trop discrètement ! Marion va t-elle nous faire saliver ? Allo ! Julien !!! Sinon, les Aussies ont encore perdu dans les arrêts de jeu devant les Lion's, la troisième sera t-elle la bonne, je leurs souhaite.

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  44. Un passage des Alpes brumeux et une tristesse infinie gagne le Tour avec les éleveurs bovins en pleine épizootie qui mène à l'euthanasie quotidienne de troupeaux entiers . Comme une malédiction qui met en péril une filière renommée . Il se trouve que j'aime beaucoup la Tarentaise et ses vaches tarines ou Abondance . Savoir que les cloches ne tinteront plus dans les alpages suffit à éteindre notre joie habituelle de voir passer le Tour . Pas de Col des Saisies hélas et c'est dommage ; quant aux opérations nécessaires d'euthanasie en masse, je pense que cela va laisser des traces . Les Savoyards sont courageux mais les voir dans un tel désarroi ça fait mal au coeur .
    Et donc le Tour se termine, un peu amer cette année . Bonne fin de weekend .

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    1. Comme toi, cette épizootie ne fait pas qu'anéantire les agriculteurs. Comme toi, j'aime entendre dans la montagne Pyrénéenne toutes ces cloches mais aussi le berger qui commande les chiens pour parfois remettre de l'ordre. Lors du confinement, heureusement, que nous n'avons pas euthanasié toutes les maisons de retraites au titre que certains étaient positifs. Je trouve qu'il existe une grande hypocrisie à ce sujet et ces épizooties tombent à point nommée pour meurtrir encore plus nos éleveurs et saigner encore plus le monde agricole ! Il n'y a aucun dicernement et cela me dérange énormément. Il faut faire place au Mercantour pour importer de la viande sans goût et payée au prix cher ! Le Général le disait "les Français sont des veaux" ! Etre saigné à blanc de cette manière fait que je suis de tout coeur avec nos Savoyards bien plus qu'avec la caravane aux dollars !

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  45. Le Dimanche est un jour sacré, familial, amical autour d'une table avec les ingrédients du moment ! Instant suspendu, ivresse de sentiments partagés, joies de la dégustation, féerie des rêves et simplicité autour de la table. Vieux souvenirs ancestraux de ces réunions de famille ou chacun venait avec un panier de victuailles, les uns sortant de l'église, les autres en avance pour l'apéritif comme il se doit. Les embrassades, les rires, les sourires, les regards étaient autant de joies indicibles que les bouquets de fleurs pour la Maîtresse de maison. Le préposé aux spiritueux faisait étalage de sa science essayant de la transmettre en gouleyant. La couleur, les larmes, la robe, tannique, astringente, robuste, vigoureux et solide, avec un bouquet fleuri ou aromatique, les papilles et l'odorat étaient aux aguets des commentaires. Rien de plus beau que de montrer l'Amour par une table décorée ou chaque pièce prenait sa place et son sens, nappe, napperons et serviettes se fondaient dans le décor estival. Ovale goûteuse d'un repas interminable, parfois bruyant, ou les rires et les confidences nourrisaient l'attention de chacun ! Le zénith faisait place à l'ombre, invitation à la digestion et à la sieste pour les plus robustes.Le dimanche est un jour sacré, familial, amical autour d'une table avec les ingrédients du moment ! Instant suspendu, ivresse de sentiments partagés, joies de la dégustation, féerie des rêves et simplicité autour de la table. Vieux souvenirs ancestraux de ces réunions de famille ou chacun venait avec un panier de victuailles, les uns sortant de l'église, les autres en avance pour l'apéritif comme il se doit. Les embrassades, les rires, les sourires, les regards étaient autant de joies indicibles que les bouquets de fleurs pour la Maîtresse de maison. Le préposé aux spiritueux faisait étalage de sa science essayant de la transmettre en gouleyant. La couleur, les larmes, la robe, tannique ou non, l’astringence, la robustesse, avec un bouquet fleuri ou aromatique, les papilles et l'odorat étaient aux aguets des commentaires. Sinon, rien de plus beau que de montrer l'Amour d’une table décorée ou chaque pièce prenait sa place et son sens, nappe, napperons et serviettes se fondaient dans le décor estival. Ovale goûteuse d'un repas interminable, parfois bruyant, ou les rires et les confidences nourrissaient l'attention de chacun ! Le zénith faisait place à l'ombre, invitation à la digestion et à la sieste pour les plus robustes. Ainsi allaient les dimanches tapissant l’histoire de la famille pendant des générations. Aujourd’hui, la table reste centrale, dépouillée de biens des civilités ou la famille circule au gré du vent, ou les rituels s’effacent pour laisser place aux réseaux sociaux ou chacun intervient par bribes. Souvent, la pâtisserie, au dessert, rassemble les plus gourmands avant que chacun ne reprenne ses occupations légitimes. Fini les grands matchs du dimanche après-midi ou le public venait se défouler ! Aujourd’hui, seuls les villages ont droit à cette tradition séculaire dans les séries inférieures au top 14 et à la Pro D2. Les racines persistent mais pour combien de temps ? Place au jaune, au vert, au blanc et au blanc à pois rouges pour le final 2025.

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  46. Le Tour s'est terminé sur une fort belle étape : Paris et la rue Lepic en joie . Quelle bonne idée d'avoir ainsi su finir sur une belle note . Il faut le dire les tours des Champs c'était ennuyeux et là tout le monde a joué le jeu . Pogaçar pour commencer ! Bravo à Van Aert pour cette belle victoire, que du bleu blanc rouge et de l'enthousiasme pour un sport, les spectateurs pas si chauvins que ça finalement qui acclament tous les coureurs, les flics, les passants ...
    Que du plaisir !

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  47. Je viens de voir Aussies Lions. Du haché (pluie, tonnerre et éclairs), interruption du match, commotion, saignements, mais aussi de l'engagement, de la rudesse, un jeu fermé malgré 5 essais. Le style Schmidt est là avec des nouveaux morts de faim. L'ailier treiziste est très fougueux. Skelton bien meilleur là qu'avec LR. Jones laisse les moustaches sur le terrain avec les honneurs du public. Bref, l'Australie a dominé, elle sera au rendez vous en 2027 avec sûrement de nouvelles pépites. Défense irréprochable des Lions dolines de bout en bout. L'arbitrage continue de faire défaut en particulier la vidéo mais ça on le sait. La trêve estivale prend la mesure pour le plus grand bien de tous. Rugby Championship dans 2 semaines, histoire de saliver et d'avoir le temps de trouver en cuisine de nouvelles recettes aussi goûteuses qu'inédites. Rien de mieux que le repos, loin des contraintes, des affres du quotidien et de la morosité en cours. A l'affût d'images, de saveurs, d'aventures en attendant en septembre, le festival du livre "Cadavres Exquis" sur les coteaux de Toulouse. Quelques livres à lire, des fruits à surveiller pour la cueillette et pour faire des compotées, bref un été comme je les aime. Et vous ?

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  48. Aussi, pour l'été, mais aussi pour les "Aussies"!!!! Pas vu le match...Quelques commentaires et quelques bribes...Il en ressort un gros problème récurrent: l'arbitrage.

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  49. Les lacs ont leurs odes, leurs histoires, leurs poèmes et leurs écrits historiques. Je pense à Hannibal et à la bataille du lac Trasimène. Mais au diable la Trebbia pour vous conter la rencontre d'un petit enfant avec son Père et ses deux pointers. Venant promener mon golden autour d'un lac du pays de Cocagne, dominé par une église du XIIe et un château à moitié en ruine de l'époque féodale, nous croisons ce petit bonhomme perché sur les épaules de son père. Après avoir discuté chasse, il me parlait de l'instruction faite sur tous les arbres fruitiers présents afin que la transmission se pérennise de génération en génération. Et aujourd'hui, la curiosité m'a fait traversé le bosquet. Joie intime de découvrir des noisetiers aux fruits craquants encore un peu âpres pour certains. Un peu plus loin, des figuiers sauvages avec des figues blanches encore en gestation. Et dans un coin, un Maurus alba, incroyable et des Prunus sauvages. Autant vous dire, comme nous venons souvent, je vais jouer au petit enfant gâté pour venir déguster sur place mais aussi pour repartir à la maison avec quelques victuailles. L'ovale goûteuse est là et la gourmandise met en haleine mes émotions culinaires qui vont faire leurs chemins avec tous ces fruits. Un véritable conte de Cocagne ou le lac n'a pas fini de révéler ses secrets. Belle soirée lunaire.

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  50. Réponses
    1. Mais pas celle de ton écriture ! La crampe du cyclotouriste pour ne pas dire celle de l'écrivain.

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  51. Et, immédiatement, c'est une crampe d'estomac! Petit tour de vélo = grosse faim.

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  52. Comment te dire, restaure toi car la grosse faim est synonyme d'une alimentaion précaire ! Sinon, connais tu cela "la timidité est une contraction de la sensibilité, une crampe de l'esprit", de de Régnier, Académicien français du début du XXe. Beaucoup de gens actuellement ont une crampe de part les réseaux sociaux, de part le wokisme, de part le djadja communautaire, etc, ce qui conduit à s'appauvrir par facilité, par imbicilité et par ignorance. Je combats la crampe, je combats cette fuite et cette nonchalance verbale qui nous conduit à avoir des députés analphabètes, des politiques poreux et sans âmes et sans esprit. Quel plaisir de pouvoir écrire, communiquer, penser, rire, pleurer, quel plaisir de donner de sa personne, de ses idées, bonnes ou mauvaises, de son regard amusé ou critique, pas de renoncement comme pour arriver premier en haut d'un col ! Un de mes patients, à 83 ans, cardiaque, stenté, a refait le Ventoux avec son vélo électrique, sur mes conseils, je l'ai vu rayonnat dans mon bureau avec de belles photos dédicacées ! La crampe est un mauvais signal, l'effort ets toujours récompensé ! Bon appétit !

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  53. Merci.
    Henri de Régnier, oui, je connais ce nom. Certainement quelque vieux souvenir scolaire. Mais sa citation sur la "crampe de l'esprit", non, je ne connaissais pas. En consultant le "Castex et Surer" de ma bibliothèque (les "Lagarde et Michard" sont encore dans des cartons non déballés!!) et le "Que sais-je?" de René Lalou sur le "Roman Français depuis 1900", je tombe sur deux choses:
    1- Poète, Nouvelliste et Romancier, dont un livre qui me dit quelque chose: "Moi, Elle et Lui".
    2- Elu à l'Académie Française en 1911 Précédemment battu -en 1908- par Jean Richepin que, lui, je connais fort bien, possédant quelques livres de lui dédicacés à mon grand-père -Jean Francis-Bœuf, dont un certain "Les Blasphèmes". Un tout simple: "au bon poète Francis-Bœuf, confraternellement, augustejeanrichepin".
    Et, du coup (terme parait-il à la mode), je retombe sur d'autres dédicaces, par exemple de Colette, grande amie, sur son livre "La retraite sentimentale" , de Théodore Botrel (du 4 octobre 1900) sur "Contes du Lit-Clos" etc.
    Ces quelques mots justifiant ton enthousiasme vis-à-vis de la communion et du partage.

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  54. Je n'ai pas oublie que ton grand père JFB est originaire du Lavedan, plus particulièrement d'Argelès Gazost ! Evidemment, si tu nous déballes toutes les dédicaces ainsi que les cartons nous n'avons pas fini de partager ta bibliothèque comme l'Annexe de l'Académie Française !

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  55. Non, c'est juste le hasard des choses; et, finalement, des rebondissements dus à tes propres questions et réflexions précédentes. La richesses des échanges, un peu comme dans le tennis finalement, ce serait donc les rebonds....:
    ...."écrire, communiquer, penser, rire, pleurer, quel plaisir de donner de sa personne, de ses idées bonnes ou mauvaises, se son regard amusé ou critique...."...

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  56. Rebond crépusculaire inattendu autour du lac ! Comme la chaleur écrasait de son manteau ensoleillé Dame nature, les libellules bondissaient sur les risées du lac. Rien de plus intriguant pour mon chien qui sautait pour attraper ces doux insectes. Mais en réalité, ce furent les hirondelles qui non seulement venaient boire à la surface de l'eau profitant de l'occasion pour gauber quelques coléoptères. Un festival d'adresse, de précision, et de tire d'ailes digne des plus grands pilotes de voltige. En progressant le long de l'étang, j'observais cette féerie et mon attention fut troublée côté ombre par un silence contre nature contrairement à la piste aux étoiles de l'autre côté. Je réalisais qu'il fallait du soleil pour mieux voir ses proies. Et là aussi, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir des carnassiers sortir de l'eau pour eux aussi avoir leurs parts de festin. Situation inique pour le pêcheur qui attend d'avoir une touche ! Ce lac est un spectacle à lui tout seul ou nous posons nos âmes pour contempler la mécanique animale, les rituels de cette société ou la loi du plus fort est la meilleure. Qu'il est bon de penser que peut être nous sommes la réincarnation de l'humain et que poussières, cendres et que sais je, ne sont que la suite d'un cycle immuable ou notre destin ressemble à un grain de sable.

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    1. Les "hirondelles....digne des plus grands pilotes de voltige"...Peut-être l'inverse si l'on en croit la science qui étudie la nature,, "la mécanique animale", pour tenter d'en reproduire les perfections: la biomimétisme si je me souviens bien, ou un autre nom il me semble, que j'oublie à l'instant.
      "...cette société ou la loi du plus fort est la meilleure.". Oui, peut-être, parfois pour celle de l'homme. Non, certainement pas pour la nature qui s'autorégule, là aussi, à la perfection. Lutte pour l'existence, la nourriture,..., la vie. Sans doute, dure, difficile, sans pitié...., enfin tous les termes qui peuvent nous venir à l'esprit, mais pas d'extermination. Dans tous les cas, pas de lutte pour un pouvoir...(sauf dans La Fontaine)... Juste l'utilisation de ses qualités pour survivre, manger, se reproduire et mourir.
      "..cycle immuable..."....Parles-tu de la roue du karma des bouddhistes?

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  57. Rugby, Nature ou Cuisine ? Epineux dilemme ou tout se mélange dans votre tête car l'envie de parler des trois est là ! Rugby, c'est la saison des mariages, allez sur les réseaux sociaux vous en serez plus que moi car ce n'est pas mon trip ! Les entrainements ont repris et bientôt les matchs amicaux estivaux de chez veau ! Que dire le ST est en Bretagne pour promouvoir le rugby localement et remercier Vannes pour sa super saison en top 14 et son public en particulier très irlandais avec les buteurs ! De mon côté, j'attends le Rugby Championship pour observer la crème mondiale actuelle et en particulier les Bocks. Vont-ils nous montrer toutes les innovations issues de la cogitation d'Erasmus ? A voir sans détour ! Et je vais surveiller les Aussies en qui j'ai décelé du potentiel sans nul doute. Ils seront là en 2027 ! Côté Nature, la chaleur marque son empreinte je le vois, mon jardin pleure ! Donc action, réaction, la nuit en contemplant les étoiles ! Retour au lac obligé car Vaïko attend sa baignade ! Et je vais continuer de regarder le spectacle offert en ce pays de Cocagne dont une des caractéristiques principales sont les cloches en mur façade sur des églises fortifiées comme à Saint Félix de Lauragais. Epoque du pastel mais aussi terre agricole, le Lauragais est souvent balayé par le vent d'Autan, ce vent qui rend fou bien connu des services des urgences. N'oublions pas pour la petite histoire que ce fût l'un des berceaux du catharisme mais aussi actuellement celui du cassoulet ! Aussi étrange que cela puisse paraître, peu de gens connaissent cet endroit exceptés les locaux et quelques habitués ce qui me ravit. Les balades ne sont jamais les mêmes malgré ce décor immuable chargé d’histoire. Découverte pour mon homme poilu que les canards ça volent. En effet après une nage effrénée au milieu du lac, le colvert s’est envolé ! Dépité, retour vers nous avec pause sur la berge en regardant dubitatif les palmipèdes qui jacassaient entre eux. La nature a ses règles et les animaux ne font pas exceptions. Balades sur le thème de la pèche d u pro outillé à l’amateur voir au débutant. Tous sont là pour les carnassiers concentrés sur les leurres ! Amusant de voir cette pantomime car en revenant vers la digue en pierre, assis dans un coin, un nouveau prenait place avec son attirail et son chien calme et obéissant. En fait c‘était son premier jour de pêche, un genre noviciat, avec son chien, heureux de ne voir quasiment personne et occupé par un attirail de professionnel avec proche du sac une belle quille de rouge ! J’ai compris le message cet homme fort sympathique. Découverte hasardeuse d’un noisetier au milieu des buis ce qui m’a permis de déguster des noisettes, fraîches, et peu amères, un régal. Plus loin, une haie entière de morelles noires, proies des piafs et autres volatiles. Quelques herbes à serpents parsemées dont le fruit est toxique. Mais j’avoue que Mr Vaïko est plus intéressé par la baignade que par ces mini-fruitiers. De retour à la maison, après un coucher solaire et crépusculaire, découverte de figues mûres que j’ai fendues avec le couteau, et que j’ai mangé comme on peut déguster un oursin à la petite cuillère. Bien qu’en avance, la sucrosité était bien là. Comme les noisettes du lac, les fruits sont petits cette année alors même que je n’ai rien changé à mes pratiques de jardinier. La nature a ses raisons que la raison ignore ! Demain, nouvelle destination toujours en cocagne, d’un canton à l’autre, histoire de mieux comprendre pourquoi Pierre Paul Riquet a fait de Saint Ferréol et des Camazes créant ainsi la rigole de la montagne et la rigole de la plaine prenant naissance à Sorèze drainant Revel et toute la plaine dont le seuil de Naurouze est l’endroit ou tout bascule entre le Lauragais et l’Aude. Quant à la cuisine, j’ai dégusté des melons de coteaux du Quercy me rappelant furtivement mes années d’internat et de médecin de campagne dans le Quercy Blanc ! A demain.

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    1. Que de souvenirs, pour moi, dans ton texte. J'étais en stage à l'école Jean Griffon (route de Labège) et nous avons habité durant l'année 1984 à Caraman. Les enfants allaient à l'école à pied en passant par le Chemin Vert. Et les week-end, direction Revel, le lac de Saint-Ferréol, la Montagne noire, Sorèze etc. Cette année là, beaucoup de neige et ski de fons autour du lac!

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  58. Digne de Virgile ! Allez les Géorgiques pour quelques conseils de semailles ...

    Il faut observer les astres qui indiquent le moment de semer les différentes graines [1,204-230]

    En outre, nous devons observer la constellation de l'Arcture, le temps des Chevreaux et le Serpent lumineux avec le même soin que les voyageurs qui, regagnant leur patrie à travers des mers orageuses, affrontent le Pont et les passes ostréifères d'Abydos.
    Quand la Balance aura rendu égales les heures du jour et celles du sommeil, et partagé le globe par moitié entre la lumière et les ombres, [1,210] exercez vos taureaux, laboureurs, semez l'orge dans les campagnes jusqu'à l'époque des pluies de l'intraitable solstice. C'est aussi le moment de mettre en terre la graine de lin et le pavot de Cérès, et de rester penchés sur vos charrues aussi longtemps que la terre sèche le permet et que les nuées demeurent en suspens.

    C'est au printemps qu'a lieu la semaille des fèves; c'est alors aussi que t'accueillent, Médique, les sillons amollis, et qu'on place la culture annuelle du millet, quand l'éblouissant Taureau aux cornes dorées ouvre l'année et que, cédant le champ à l'astre adverse, le Chien se couche.

    [1,220] Mais si tu travailles le sol pour récolter le froment ou le robuste épeautre, si tu ne vises que les épis seuls, attends la disparition des Atlantides Aurorales, attends que l'étoile de Gnosse à l'ardente Couronne se retire, pour jeter aux sillons les semences qu'ils réclament et confier hâtivement à une terre rebelle l'espérance de l'année. Beaucoup ont commencé avant le coucher de Maia, mais la récolte a trompé leur attente en ne leur donnant que des épis vides.

    Si au contraire tu sèmes la vesce et la vile faséole, si tes soins ne dédaignent pas la lentille de Péluse, le coucher du Bouvier t'enverra des signes non obscurs : [1,230] commence tes semailles et continue-les jusqu'au milieu des frimas.

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  59. Là, tu me fait penser à Giono...

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  60. C'est vrai le prénom de Giono c'est Virgile, comme Lacombe, à moins que ce soit Lucien !

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  61. Merci Gariguette pour ce clin d'oeil au travers de Virgile. Auteur avant gardiste qui s'interrogeait sur la beauté et la fragilité mais aussi sur la guerre, la paix, la mort, la résurrectionavant même que le Christ soit là. Effectivement, Pompéi, inconsciemment, a boulversé mon regard de lycéen tout comme Rome, sur nos racines gréco latines. Je ne comprenais pas pourquoi le latin me fascinait si ce n'est que j'étais issu de par mon Père d'une famille de littéraire. Depuis cette découverte en famille, il y a 3 ans maintenant, j'avoue penser à ces moments ou j'ai compris d'ou venait notre civilisation. Peut être un jour, j'irai sur la Terre Sainte pour mieux comprendre ou pas le Christ, son destin et l'évangélisation par les apôtres. Pour revenir à Pompéi, impressionant de voir comme la cité était en avance sur bien des points dans son architecture, ses maisons, ses terres agricoles, ses artisans, sur la vie et son agora, ses théâtres, les vaporariums, et le tout orienté vers la mer et le commerce ! C'était déjà la petite Rome avant l'éruption du Vésuve. Il y avait des quartiers pour tout le monde du riche au pauvre, les quelques fresques conservées montrent toute la puissance et la richesse culturelle de ces latins arrivés par la mer. Quand on va plus loin dans le cynisme de cette société ou il vallait mieux être bien né, rien n'a changé depuis des siècles. Je pense à la construction issue des grecs, des étrusques et des populations locales avant d'être latinisée par Rome. Alors ce temps perdu au bord du lac, à regarder cette eau stagnée, à ce clocher de cocagne qui domine les lieux et ce chateau, un temps à vendre, me replonge dans mes voyages, pas si nombreux que ça, mais très instructif pour comprendre la fragilité et la beauté que peut nous transmettre la nature ! Socrate disait "Il faut aller à la vérité avec toute son âme" et tout son esprit je rajouterais modestement !

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  62. Et tout son corps.... Lire ou relire Paul Veynes...

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  63. Veyne!!! "L'empire Gréco-Romain", par exemple et, pour toi, plus précisément, "La Villa des Mystères à Pompéi".
    Dans le premier, juste quelques réflexions:
    "On salue, dans la démocratie athénienne, l'ancêtre de nos démocraties, n'était une défaillance, l'esclavage, imputable à l'époque.".
    "Comme l'enseigne Jean-Pierre Vernant, le mot démocratie n'avait pas dans l'Antiquité le sens qu'il a de nos jours;...."
    Je pourrais un peu développer, mais vous connaissez certainement la suite de l'exposition des sociétés gréco-latine....A suivre éventuellement...

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  64. Balade du soir estivale au sein des pêcheurs, certains passionnés, d'autres sur le mode vacances mais quand même. Deux jeunes paisibles, cinq lignes tendues dans l'attente du carnassier suicidaire mais surtout là pour échapper aux vicissitudes de la vie. En effet, plus que l'attirail du parfait aumônier, la glacière fournie, les victuailles en quantité, les chaises relaxantes, les chaussures de plage, "Ni vu ni Connu" pour ceux qui ne sont pas pêcheurs, les deux artistes profitaient plus que de raison de la bière et de la salive sans être plus préoccupés par les bouchons. Quand soudain la ligne plia, le plus adroit remonta un poisson chat d'une belle envergure lui assénant avec le culot de la bouteille un ko défintif. Intrigué par ce comportement, je m'avançais pour mieux comprendre pourquoi un telle vindicte. En fait, il y a trois catégories de poissons qu'on ne remet pas l'eau car ils détruisent la faune et sont toxiques pour la reproduction des autres espèces ! Explications aussi bulleuses que vraies à la vue des cadavres en verre que les poissons en bordure de l'eau ! Un peu plus loin, la pêche se déclinait en famille avec un papa aguérri alors que le fiston semblet-il jouait à l'apprenti. Et pendant ce temps, madame préparait la dinette du soir avec une table bien fournie pour ses marins d'eau douce. Pendant ce temps, monsieur Vaïko furetait le long des berges chassant les insectes, ramenant les batons ou allant dans les buissons. Ce lieu de Cocagne devenait attachant par la singularité des rencontres, du paysage jamais le même d'un moment à l'autre, de la compagnie de ces canards et canetons, paisibles, voguant d'un point à l'autre du lac, de la découvete de quelques mûres sauvages butinées par les abeilles ... bref un moment suspendu à deux, non à trois ! nous permettant d'oublier égoistement que le quotidien ne reflète enrien la beauté dela nature.

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  65. Bonjour à vous 3, après une gymnastique pour entrer du à firefox.
    Je lisais avec plaisir l'évocation des hirondelles, qui je crois savoir se nourrissent du plancton aérien, invisible à nos yeux. ce qui m'extasie c'est leur aterrisage, elles passent d'environ , 60 ou 100km/h, à 0 sur moins de 50 centimetres..
    Au sujet des melons du Quercy, surement les meilleurs, j'arrive à en avoir qquns dans mon jardin s'il ya assez d'abeilles dans le coin. il m'est arrivé de constater , certaines années, une floraison conséquente et aucune des fleurs qui donnent un fruit. Il y eu à partir de 1880, un train denommé "train du melon" qui partait de Molières pour rejoindre la voie ferrée Montauban-Paris

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  66. Entre l'hirondelle qui a soif et la Badoit qui pétille en douceur, j'hallucine ! plus il fait chaud, plus la déshydrattion te faire dire n'importe quoi ! Pour les melons de côteaux du Quercy blanc, l'épicentre c'est Castelnau Montratier avec certaines familles que j'eue soignées à l'époque qui livraient par semis tous les jours Rungis. Les meilleurs étaient fendus invendables et finissaient sur ma table ou à l'internat ! Une époque ou ce pays agricole n'avait aucun secret pour moi car je faisais du vélo à outrance entre 80 et 120 km en partant à midi pour revenir le soir pour la contre visite et je me préparais pour quelques biathlons locaux. Autant dire que j'avais la frite et que rien ne m'arrêtait pas même les filles ! Emerveillé de voir que Georges n'a pas quitté Montauban et qu'il est un fin observateur sur le vol des hirundinidae. En allant voir un ami, je lui parlais du pays de Cocagne et de la particularité des églises. Lui compléta mon éducation en m'apprenant que Cocagne vient de coca qui étaient des pelotes rondes travaillées pour donner l'agranat, celle couleur bleu caractéristique du pastel alors même que la plante jaunit les champs. Le pigment servait à colorer les tissus mais aussi servait aux Beaux Arts pour tout les tableaux faits au pastel ! En fait, le secret de fabrication, mains mises des teinturiers, fût longtemps conservé jusqu'au siècle des Lumières ou les peintres ont dévoilé la fabrication ! D'ou l'expression faire le peintre ! Non, c'est de moi !!! Beaucoup s'enrichirent avec la plante à la Renaissance à l'origine de nombreux châteaux qui jonchent le Lauragais. Entre les cloches et les boules de cocagne (il sort d'urologie ! véridique), la paire a refait l'histoire qui jonche le lac ou je promène le soir. Grâce aux hirondelles et à la pétillance de son auteur, j'ai pu vous faire partager ce qu'il y a de plus vrai en Occitanie, la Terre, goûteuse, chaleureuse et ovalesque !

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  67. Un peu oiseau de mauvaise augure au sujet de la démocratie. Je veux juste faire remarquer que celle dont nous parlons et telle que nous l'imaginons est loin d'être celle des Grecs et des Romains.

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    1. Tout dépend où tu mets les pieds ! Nous sommes les descendants de la culture gréco latine mais j'avoue qu'aujourd'hui avec autant d'illettré(e)s, il est difficile de parler de démocratie mais laquelle ? Toujours est-il qu'ici la démocratie reste à l'entrée du blog car ce n'est pas ma tartine et que je souhaite garder la ligne de conduite et partager l'ovale et ses splendeurs. En attendant, sers toi une Badoit à notre santé.

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  68. Le blog de Tautor ou le blog où l'on s'instruit ! Jeconnaissais l'origine de cocagne ( cockaigne en angliche ) j'ai googlé et trouvé des indications supplémentaires :
    "Le Pastel, aussi appelé guède ou Isatis tinctoria, est une plante aux fleurs jaunes comme le colza et dont les feuilles ont une incroyable capacité : elles donnent du colorant bleu. La couleur bleue est la plus difficile à obtenir de manière naturelle puisque, concrètement, elle n’existe pas. De ce fait, peu de plantes permettent d’obtenir du colorant bleu mais chaque région a la sienne : l’indigo des Indes, l’indigo du Japon, l’indigo des Amériques… et ici, en Europe, le pastel, qui a donné le nom de « Pays de Cocagne » à tous les territoires où il était cultivé. Une cocagne est une boule formée à la main avec des feuilles de pastel séchées. Elle permet de conserver et de transporter facilement le pigment contenu dans les feuilles de pastel, et qui était ensuite utilisé dans des cuves servant à la teinture. Il était connu que, plus les cocagnes étaient laissées à sécher, plus grande était la qualité du pigment. Ainsi est née la légende du Pays de Cocagne, pays d’abondance et de paresse, pays où plus nous dormons et plus nous nous enrichissons.
    Mais, aujourd’hui, quand nous prononçons le mot « pastel », nous pensons en premier lieu à une nuance de couleur ou aux bâtonnets utilisés par les artistes pastellistes. Et en effet, ce n’est pas une simple coïncidence ! L’écume apparaissant à la surface des cuves de teinture, « la fleurée de pastel », était récupérée et mise à sécher. Une fois bleue et sèche, la fleurée était transformée en poudre et compactée en bâtonnets très prisés par les artistes. Dans les premiers temps, ces bâtonnets servaient à faire de la peinture ou à dessiner des motifs sur les soieries, avant d’être utilisés directement sur des toiles et créés en différents coloris. Ce sont les fameux pastels, gras ou secs, et les nuances pastelles que nous connaissons bien aujourd’hui."
    La fleurée , la peinture poètes que nous sommes !

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  69. Merci Gariguette pour cette page d'histoire détaillée qui montre que mieux vaut dormir pour être créateur ! L'esprit est là et l'Occitan que je suis est heureux de voir à quel point nos ancêtres savaient réfléchir à partir d'une plante. Ce que tu as omis de citer, ce sont les moulins qui egrenaient les plantes pour ensuite faire des boules mises aux séchoirs. Les moulins au XVIe étaient nombreux, celui de Saint Félix de Lauragais est intacte. Je ne sais pourquoi, je pense à "Don Quijote de la Mancha", Rossinante, Sancho Panza, Rucio et Dulcinée du Toboso, héros avant l'heure d'un esprit sociétal moderne. Ils auraient pu vivre en pays de Cocagne, tellement les similitudes géographiques pour y avoir été sont troublantes exceptions faites la chaleur et l'aridité. Te voilà donc Fraisounette de la Boétie, déclarée historienne D"Ail et Rugby" par décret et Gasconade Lomagnole !

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  70. Hier soir, le lac a révélé un secret. Nous promenant avec le preux chevalier, le ciel s'assombrissait comme si l'orage arrivait à l'impromptu avec une petite brise bien appréciée. Sur l'eau, les canards étaient blottis en partie les uns contre les autres, comme en montagne ou les troupeaux sentent que le temps va changer ! Et soudain, l'envol des colverts par petits groupes au nez et à la barbe du prince médusé ! En fait, ils sont partis derrière la haie fournie et se sont posés dans le champ de semailles picorant à qui mieux mieux ! Au travers du bosquet, en curieux, j'observais leurs festins, goulus comme s'ils n'avaient pas eu de repas depuis des jours. En fait, très struturés, ils picoraient en bandes avec un chef qui surveillait les environs. Puis le repas fini, chaque groupe reprenait son envol pour revenir au point de départ ! Pour avoir été aux battues de fin d'après-midi autour d'un lac pour tiere du gibier, j'avoue aujourd'hui tout mon bonheur de les avoir observés les mains aux poches. Comme quoi, les rites de la chasses se sont éteints en moi et le plaisir de ce moment fugace m'a attendri ou le passé s'est mélangé et a resurgi avec le présent. J'avais 11 ans quand je fis mon premier coup du roi, félicité par le paternel mais aussi par les autres chasseurs. J'étais fier en ignorant tout de ma bétise. Je suis devenu un contemplatif et j'aime les chasseurs !

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  71. Je sors d'une sieste bienfaisante -comme indiquée par Gariguette- la température, plus de 35°, étant plutôt pénible à vélo. Pas un souffle d'air et une chappe terriblement pesante. On verra demain matin....
    Donc, ma contribution à un petit angle d'histoire gréco-latine: la démocratie. Et poursuivie, cet angle, jusqu'à nous avec les discussions et réticences actuelles que nous connaissons aujourd'hui.
    Impossible de démêler le tien du mien...Ce livre est tellement dense! Et lourd! (un kilo, pile; je viens de le peser). Physiquement...Incroyable! Passionnant par ailleurs....
    De plus, je le lis (relis) en carré: comme on jouait, enfants, aux quatre coins!
    Paul Veyne, donc, en regard de Jacques Lacarrière, "Chemin faisant", (autre spécialiste des grecs) et, l'autre diagonale croisée, avec Jorge Semprun et son "Adieu, vive clarté", fleuretant avec "Les Héritiers" de Pierre Bourdieu. Tout cela me fait un melting pot assez cohérent dont je n'arrive pas à en extraire une sorte de résumé qui me convienne.
    Je relis donc, de temps en temps, en guise de goûter à la récréation, de sucre d'orge, dans un vieux numéro de la N.R.F. (du 1er Octobre 1953), "Angelo" de Jean Giono, qui écrivait en direct et mensuellement, certains de ses romans dont cet Angelo, le héros du "Hussard sur le toit".
    Voilà.
    Donc, à la Badoit: bien fraîche,! Comme me le conseille avec insistance Tautor qui s'inquiète de ma santé je suppose et de mon hydratation avec ces grosses chaleurs.

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    1. Sur l'eau relire Manon des sources, ça nous rappelle à quel point le sujet était crucial depuis longtemps ; sinon les ouvrages d'art romain, Pont du Gard et autres, sont là comme témoins d'une obsession millénaire .
      télé : je viens de revoir La taupe, la version avec Gary Oldman impérial en Smiley . J'avais le souvenir de la série avec Alec Guinness, je suis allée sur YouTube revoir des extraits ... Sir Alec était bavard comme une pie ! alors qu'on le trouvait quasi mutique à l'époque . Gary Oldman ne dit presque rien, regarde, jauge puis tout à coup l'orage ! Un maître espion et un maître acteur .
      Vu aussi des documentaires celui sur Cantat est excellent, celui sur DSK aussi, moins connu, "aftershock" raconte le tremblement de terre à Katmandou il y a 10 ans, surtout ce qu'il s'est passé sur l'Everest où des cordées entières ont été emportées par une monstrueuse avalanche . On pense parfois que les films catastrophe US sont irréels, eh bien certaines réactions des protagonistes de ces événements sont effrayantes . ( "j'ai payé pour aller au sommet alors on y va " ... alors que les guides s'efforcent d'organiser les secours ) . Bref, l'humain ...
      Sinon de bons films sur Arte comme toujours, de Stephen Frears en particulier .

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    2. La Badoit dans tous ces états, attention c'est une eau bicarbonatée donc salée mais le premier conseil que je puisse te donner c'est de rester au frais et de pas aller faire le con sur un vélo avec des T° trop élevées. Sinon pour la minérale c'est un clin d'œil à l'autre côté de la route.

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    3. O.K. Je constate que tu as encore bonne vue car le chat est maigre sur le trottoir d'en face....Cà fait presque un peu peine! Alors....
      Actuellement, bien qu'étant un amateur de la chaleur, je roule plutôt le matin -entre 9 et 12- à des t° raisonnable. Car, il est vrai que les chaleurs de ces derniers jours ont été écrasantes. Même en 2003 lors de mon voyage en Corse, je n'avais pas ressenti de telles sensations. Donc, après-midi = sieste et activités style Gariguette...Finalement et tout simplement, l'inverse de mon régime habituel.
      Pour rester du côté de Gariguette, j'ai regardé "The Program" (de S.Frears, donc) qui m'a bien intéressé. Je connaissais bien entendu l'histoire. Les questions sur la finalité des choses restent malgré tout en suspens!

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  72. Je suis gâté entre André et Toi, l'un avec des auteurs contemporains inconnus car pour moi la littérature s'arrête au XXe avec quelques exceptions et l'autre avec la cinémathèque et les films pour lesquels je ne me passionne que peu. Force est d'avouer que le vrai est de votre côté et peut être que la retraite me permettra d'avoir votre ouverture d'esprit. L'Everest de toute évidence ne repose que sur les sherpas qui mériteraient une oeuvre à part entière cinématographique ou littéraire. Personne n'a jamais reparlé du tsunami au Japon rayant de la carte villages, population, etc. En fait, il y a tellement de sujets à traiter qu'il faudrait une vie entière.

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  73. De retour dans la vraie vie, après plusieurs semaines en mode enfants à plein temps, je reçois une belle leçon d'histoire et de géographie du pays occitan.
    Mais aussi, sans aller loin de Toulouse, on peut faire aussi des rencontres insolites . Ce matin à 8 heures, j'ai croisé un petit chevreuil qui bondissait sur les herbes hautes, et qui est parti se cacher dans les fourrés. Cette rencontre m'a fait la journée. Ce n'est pas la première fois, que vers cette heure, je rencontre des petits chevreuils . Il y a quelques temps, c'est une rencontre avec 3 petits chevreuils. A oui, je les rencontre le long de la Garonne, vers le mémorial AZF. Chaque fois je mets des heures à m'en remettre !
    j'ai vu aussi que dans 10 jours, pour son premier match amical, contre Vannes, le ST se déplace à Guingamp. Une première pour la Bretagne et une fierté pour les Costarmoricains . Ce soir-là, le "Gwen a du" va pavoiser sur les gradins du Roudourou !!! Promotion du rugby assurée. Ail, galettes et rugby!!!

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    1. Merci Mam Goz pour ce sablé sucré salé ! La Zone AZF regorge d'animaux sauvages car c'est un espace vert protégé suivant jusqu'aux anciennes sablières de Portet sur Garonne. Chaque année, au printemps sont organisées des battues aux sangliers je dirais plus un safari car ils sont à l'origine de nuisances dans tout le secteur y compris sur la route. Cet hiver, en rentrant j'ai croisé 3 magnifiques cochons peu émus par ma présence. Sinon, oui, le ST a mis un billet sur la Bretagne dans le cadre de sa préparation et je trouve super que les Costamoricains puissent profiter de cette venue. De plus, il fait moins chaud qu'ailleurs et il ne pleut pas ! Un luxe finalement. Si la Bretagne connue pour sa Reine Anne, pour les chevaliers de la Table Ronde, pour ses flibustiers basés à Saint Malo et pour son Kouing Amman, effectivement l'Occitanie est une région prolixe sur le plan historique car les romains se sont vite implantés laissant leur culture gréco latine. Privilégié je suis puisqu'un jour, j'ai eu droit à une visite privée de la Cour d'Appel de Toulouse par la Greffière férue d'histoire. J'ai pu découvrir les archives et lire quelques manuscrits de Napoléon. Belle écriture ou les mots et les phrases avaient du sens et je puis vous dire que le garçon ne parlait pas les figues, comme on dit au rugby. Sont conservés les plans de la cathédrale de Milan ou de Turin dans une armoire que l'on découvrit en furetant. Un moment suspendu de voir comment les architectes travaillaient avec une précision millimétrique. Mais revenons à l'Empereur venu en visite en 1808. En voici le contenu :
      Devant le Capitole, l’Empereur déçu a lâché un « C’est beau, mais c’est bas » un peu vexant. C’est heureusement l’unique vacherie impériale dont Toulouse aura à se plaindre au cours de cette visite du 25 au 28 juillet 1808. Le séjour fut une idylle. L’Empire était en paix, Napoléon auréolé de ses victoires, et la population toulousaine encline à acclamer celui qu’elle tenait jusqu’alors pour un usurpateur. Arrivé d’Auch par la Patte-d’Oie où un arc de triomphe orné de têtes de lions a été dressé, le couple impérial refuse de loger au Capitole. Napoléon et Joséphine dorment et dînent donc place Saint-Étienne à la préfecture. Chaque matin à l’aube, Napoléon sort à cheval dans les rues aux murs maquillés à la hâte pour cacher la misère. Il visite la fonderie, le Bazacle, le Canal, les casernes et contemple la lumière d’été sur la Garonne. En trois jours, il reçoit tout ce que la cité compte de notables, de représentants et d’élus. Commerce, Agriculture, Armée, Industrie, tout y passe. Les journées de Joséphine sont moins pénibles. Elle cause botanique au Jardin des Plantes avec le naturaliste toulousain Picot-de-Lapeyrouse qui inaugure son titre de baron d’Empire. Après quelques pas de danse exécutés dans un Capitole refait du sol au plafond, puis une démonstration de joutes nautiques, Napoléon signe un décret qui accorde à Toulouse tout un tas de largesses : financement du prolongement du quai de la Daurade, rénovation de Saint-Cyprien, installation de fontaines publiques, création du théâtre du Capitole, de l’école vétérinaire, 15 000 francs pour l’autel de la cathédrale, 20 000 francs pour les pauvres, 56 000 francs pour la municipalité, et don à la Ville de propriétés de l’État (Observatoire, bibliothèque, terrains etc.) qui s’ajoutent aux 40 œuvres offertes entre 1805 et 1811 à l’actuel musée des Augustins. Le 28 juillet, Napoléon et Joséphine quittent Toulouse en direction de Montauban. Et n’y reviendront pas. Voilà.

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  74. Voilà, comme tu dis....Plutôt bien quand même...

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    1. Tu te déshydrates, il suffit de compter les mots ! Il fut un temps où Bonaparte et Talleyrand avaient une correspondance soutenue sans équivoque. Le problème est venu du seuil de tolérance des lecteurs plus habitués à des conversations de comptoirs que de littérature ! J'ai toujours remarqué que les animaux restent en groupe sans avoir le sens du partage. Donc rien de nouveau au comptoir !

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  75. Tu veux parler de l'instinct grégaire? Ou bien de:
    "C'était l'heure tranquille où les lions vont boire"?
    Du Pastis de préférence, puisque tu parles de comptoir! Et à la "Badoit bien fraîche" comme tu dis, pour ma part.
    Par ailleurs, je te signale quand même que tous les écrivains cités précédemment sont du XXème! Ton terrain de chasse, si j'ai bien compris.

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    1. J'ai du mal avec le monde contemporain, analphabète (bête) et inculte. Grégaire, pas tant que ça mais les troupeaux de comptoirs, ça va 5 minutes, vois tu ! Je peux te parler de Camus, Vian, Hemingway, etc.qui avaient de la culture à revendre, chacun à sa manière. Quand tu lis du Brassens, du Brel, tu comprends bien que "yaya tgétgé" est trop hard pour pour mon cerveau. Rien n'est fracture du crâne sauf le contenu !

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  76. Et bien, Bourdieu, Lacarrière, Giono, Semprun, Veyne, cela n'est pas mal non plus.

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    1. Giono oui, les autres inconnus, Bourdieu comme sculpteurparce que son petit fils est en classe avec moi jusqu'au lycée !

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    2. Ton sculpteur c'était pas plutôt Bourdelle ? Bourdieu ... j'en ai bien mangé pendant mes études, j'en suis bien revenue aussi mais c'est une autre histoire .
      Sinon marrant ce voyage impérial comme je suis jalouse je te parlerai plus tard de Napoléon et Grenoble !

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    3. Bon , finalement grosse flemme et j'ai trouvé un article sympa qui raconte bien le retour de l'Ile d'Elbe ... A noter le bled dont il est question - le Grand Lemps - est à 10 km de chez moi, quant à Laffrey ( et non Laffret ! ) j'y ai passé de nombreux dimanches en famille .
      https://www.corsematin.com/article/histoire/4974142322238414/lentree-de-lempereur-a-grenoble-preparee-en-secret-par-emery-et-dumoulin-partisans-zeles-de-napoleon

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    4. Exact, Bourdieu, camarade de primaire et du lycée au Bahut (Fermat), je suis trouvé avec son fils à Fermat. Oui j'y suis, tu as raison Bourdelle, né à Montauban, dont j'ai soigné un descendant qui avait pleins d'oeuvres chez lui en héritage. En fait, le lien s'est fait très vite avec Montauban et de plus, il connaissait le "Fou chantant" qui collectionnait des oeuvres du grand père. Il venait régulièrement de Carcassonne me voir puis un jour a disparu. Un homme ferru de peinture qui avait quelques Toulouse Lautrec, un Renoir et quelques autres toiles. Voilà Bourdieu et Bourdelle. Comme quoi, l'Occitanie est un carrefour culturel sans oublier les Pyrénées.

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    5. Faut être abonné à Corse Matin ! Une escroquerie signée Talleyrand !

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    6. En fait, étourderie de ma part avec https ! Super ce Mr Emery, chirugien de l'Empereur, belle histoire qui montre que la loyauté et les convictions portent toujours leurs fruits. Comparer Trump à Napoléon, excuse moi André, tu pousses le bouchon ! Quant au lac de Saint Férréol, les cloches de C<ocagne se sont noyées avant !

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  77. Ne pas connaître le nom de Bourdieu, quand même! Un Béarnais presque Palois et, donc, un quasi pays.
    La route Napoléon, pratiquée "x" fois à pied, en stop, en voiture, en car (et en train, souvent: de Grenoble à Paris). Un paquet de souvenirs...
    J'ai longtemps eu une amie native de Paladru et, quand j'allais chez elle à vélo, je passais par Le Grand Lemps (Chazelles-Vienne-St Jean de Bournay-La Côte st André-Le Grand Lemps-Charavines). Souvenirs, souvenirs.....là aussi et encore....Un groupe de lecture qui pratiquait souvent dans la Grange Dimière, au Pin, si je me souviens bien...Quant à Laffrey, je connais surtout pour sa terrible côte! L'été, j'en ai vu des voitures capots ouverts....!

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    1. Voilà que tu te mets à nous raconter tes amourettes à vélo ! Effets de la canicule, peut être de la Badoit ... capots ouverts surement, langue bien pendue certainement en haut de la côte ! Gariguette, nous tenons "Napoléon Solo", the Man from UNCLE ! routier bien connu comme Dédé qui faisait la route Le Grand Lemps PAris aller retour en deux étapes. Nous tenons notre vedette !! Sinon, il y avait un sociologue, je crois, Pierre Bourdieu, qui avait le même prénom que mon Père. Nous allons vivre de riches moments. J'avais senti le truc avec Mam Goz demandant de ses nouvelles ! André, ce n'est pas Tinder ici mais Ail et Rugby !

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  78. Pas abonné à Corse Matin, mais j'ai pu lire sans problème la totalité de l'article cité par Gariguette. Rien de nouveau mais intéressant et facile à lire.
    Entre le lac de Tautor (de Saint-Ferréol, je suppose) et les eaux et séries de Gariguette, je viens d'en finir une, de série: italienne (comme les anglaises, les italiennes ont toujours quelque chose de particulier qui accroche).
    Huit épisodes de 50 minutes environ, donc pas trop lourde..."La disparue du Lac". Cà m'a bien plu.

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  79. Et dans l'article de Corse Matin, en parlant du retour de Napoléon à Paris:
    ......"aux Tuileries..il signe des décrets qui refont l'Empire..".. On croirait voir Trump dans son bureau ovale!

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    1. Cela s'appelle gouverner . Il y a comme ça des moments dans l'Histoire où ça ne rigole plus et où il faut trancher . Maintenant sont-ils les hommes adéquats ? Nous le saurons plus tard .

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  80. Enfin pluie, vent, orage et chute de la T° de 15°, enfin. Ceci étant dit, par rapport à d'autres endroits proches de Toulouse, il n'y a pas péril en la demeure. Simplement, un ouf après cette canicule devenue obsessionnelle. Sinon, le 15 approche, Marie sera là pour arbitrer La Championship, il me tarde pour voir ces équipes de l'hémisphère sud ou ils en sont à 2 ans de la coupe du Monde. J'espère voir du beau jeu, des nouveautés comme le carton rouge qui va dévoiler les stratégies des coachs. Allons nous voir des jeunes pétris de talents, en embuscade derrière les titulaires ? Toujours un faible pour les Blacks mais aussi pour les Aussies qui bossent pour être au rendez vous en 2027. Je vous ferais grâce de la reprise du top 14 avec les potains de comptoirs, les mariages et bientôt une rubrique peut être naissance ! L'affaire NArjissi refait surface avec de nouveaux éléments ou le Président Grill est visé. Le meilleur, pour finir sur une note d'humour, c'est que Labit est parti de son propre chef, ne voyant jamais son Président et dont le Directeur Général continuait de verser à Fickou son salaire inclus dans la masse salariale du club !!Faut le faire ! Carambouille es tu là ?

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    1. Nous sommes toujours bloqués dans la fournaise mais il faut croire que l'humain s'adapte à tout ! Lu et vu les mêmes infos que toi ; un peu étonnée par la frénésie matrimoniale bah ... espérons que ça les calmera sur les soirées trop arrosées voire poudrées .
      Je commence une nouvelle série , enfin nouvelle ... quand je travaillais je n'avais pas le temps de regarder . Donc c'est "Peaky blinders " c'est anglais et remarquable . Des gitans qui organisent le crime à Birmingham après la 1ère guerre mondiale . Historiquement c'est parfait ; on évoque Churchill qui oeuvrait comme ministre de l'Intérieur, tous les hommes sont des durs à cuire car ils viennent de passer des années à la guerre . C'est violent avec une musique moderne - en fait du rock anglais actuel qui se marie parfaitement avec le propos .
      Surtout visuellement c'est un choc : d'une ville enfumée par l'industrie et pluvieuse , le réalisateur fait un tableau puissant et poétique .
      Je n'ai pas de référence de série française qui ait cette force d'évocation . Les acteurs sont parfaits, et l'histoire racontée est bluffante .

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  81. Ni Netflix, ni Canal....Tant pis...Patience, on ne sait jamais.

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  82. Du coup, j'ai regardé (pour la "x" -ème fois) dans les remarquables interviews "Paroles Ciel § Blanc", celle de Jean-Louis Dupont et, dans la foulée, celle de Jean-François Desclaux....Et çà fait un choc!

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  83. Un petit peu, par ailleurs, un Stade Toulousain d'aujourd'hui, les résultats en moins peut-être..

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  84. Vu les résumés des matches du Sud: impressionnants! De sacrés équipes, quelles qu'elles soient, avec, bien entendu, un petit plus pour les Australiens. Du coup, il faut regarder la victoire de Lions dans les tests (2 à 1) sous un autre angle.

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  85. Brel chantait "Les gens du Nord" et "Le plat Pays" allégorie à ses origines tout comme moi je pourrais vous parler des Pyrénnées ! En fait hier, la Championship m'a fait penser à l'opposition avec le tournoi des VI Nations. Ce tournoi que je n'ai jamais cessé de regarder qui me renvoie à mon passé, à mon Père et à la saveur de cultures qui inexorablement s'effacent avec le temps pour ne laisser que de la poudre aux yeux sur les terrains. Hier, le spectacle fut sublime montrant que l'on peut renverser la table de toutes les façons. Et dans mes posts précédents, malgré les défaites devant les AB, j'ai senti la naissance d'une grande équipe. L'accouchement fut rugueux au début ou les Wallabies, après deux échecs devant les Lions, ont pris chers pendant 20 minutes à tel point que je pensais qu'ils allaient prendre 60 points à ce rythme. Nenni, il y a toujours deux mi-temps, la fin de la première laissant espérer la seconde avec un essai côté fermé simple et efficace et non sans avoir "vendanger" deux autres par maladresses. Cette deuxième mi-temps est une ôde au rugby d'attaque montrant la limite de la puissance et de l'étourdissement avant le KO final comme en boxe. J'ai jubilé de plaisir de voir Erasmus le regard vide, sans voix, sans solutions, lui le le stratège, le référent mondial d'un certain type de jeu et Scmitt à côté convaincu de sa stratégie. Et Eben, grand, fort, avançant sur tous les ballons, capitaine déchu, l'ombre de lui même en 2e mi-temps. Je vous parlais des centres, de ce jeune prodige de 20 ans venu du XIII à l'aile et maintenant de cet arrière, tous dangereux le ballon en mains. Mention à O'Connor, revenu de l'enfer de la poudre quand il était au RCT, sobre, efficace, lumineux sur certaines passes, un choix payant. Et Nick White, 35 ans, la moustache dru a su conduire ce 8 de devant sans faille avec Skelton heureux de jouer. Alors ma pensée se précise, quelle baume pour la jeunesse australienne a deux ans de la coupe du Monde que d'avoir envie de porter l'écusson du Kangourou. Cette victoire est une signature sans conteste et cette équipe doit garder cette âme du jeu à la main pour détruire les centurions vieillisants ! Du côté de la Pampa, les étés ne se ressemblent pas, fort heureusement. Nous avons aussi assisté à un récital de rugby opposant David à Goliath. Une ombre à ce tableau celle des spectateurs sifflant l'hymne néo-zélandais, mal venu, inconcevable. On peut dire des gauchos maladroits ! Sinon, peu ou pas de failles notoires chez les Blacks, contrariés par de vaillants argentins croyant venir à bout du système de jeu de la Fougère argentée. Nenni, un bonus offensif avec la famille Barrett au complet et un Beauden distributeur de jeu hors pair. Ce samedi montre bien à quel point l'hémisphère sud est riche de son rugby, que les ressouces sont inépuisables, que les stratégies peuvent tout changer, que le "Plat Pays" restera collé à Brel et que le tournoi des VI Nations restera le révéléteur d'une impuissance constante ou les affrontements de locaux ne font grandir en rien la besace ovale exceptions faites de certains joueurs ou de certains matchs inattendus ! je vous conseille d'aller voir ces offrandes en replay vous ne serez pas déçu(e)s.

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  86. Bizarre, la nature a suspendu son vol avec l'arrêt de la canicule. Pas un oiseau, pas un insecte, pas de vent, comme une chape de silence ! Comme les Bocks, silencieux devant ce désastre hors du commun pour lequel Erasmus prend ses responsabilités. Ce qu'il ne vout pas venir c'est la chronobiologie ne s'arrête jamais et que d'envoyer de vieux grognards au charbon par ces temps de canicule, ça les assèche très vite; Comme l'EDF, on joue 30 minutes à fond, après on colmate tant bien que mal ! Et surtout on ne sort pas du modèle de jeu appris. Ils ne sont pas créatifs et ne l'ont jamais été à ma connaissance. Besogneux, oui, puissants comme des buffles oui mais jamais l'intelligence situationnelle. La presse australienne est dithyrambique avec Joe Schmitt et et avec les "Daddy's" à la charnière. Nick White, le plus gaulois des australiens a bien fait de prolonger cette aventure car, même en cas de défaites à venir, on ne retiendra que ce match. Plus étrange, c'est le retour d'O'Connor aux affaires, le sulfureux joueur pétri de talent qui s'est enfoncé dans la poudre blanche sans raison du moins pas connue. En fait, sans être génial comme l'était Quad Cooper, sa sobriété a fait l'essentiel montrant qu'il a toujours la vision du jeu et la passe qui fait mouche. De changer de coiffeur et de teinture, cela vous révèle à votre vraie nature. Côté argentin, j'ai découvert ce demi-d'ouverture qui joue à Trévise, Tomás Albornoz, pétri de talent, excellent dans ses coups de pieds, dans ses relances avec une sobriété déconcertante, un rugby d'attaque, tout d'un grand au final. Certains clubs de top 14 lorgnent dessus et pour cause. Reste le sublime, Beaudden is Beauden, la perfection à 34 ans dans le fait de porter le jeu avec autant de vision et de facilité mais aussi à être là en défense, je le vois bien finir sa carrière en 2027 chez les Aussies. 10 Champioship de gagner, meilleur joueur du monde 2016 et 2017, il lui manque le Graal gagner la coupe du Monde.

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  87. Au décours de recherches sur le rugby, m'est venu l'idée de la poésie et du jeu et non le "je" bien caricaturlal de l'esprit réducteur de certains auteurs. La poésie n'est elle donc qu'un jeu avec les mots et le langage ? Les Grecs avaient déjà peur des poètes en particulier Platon qui disait que la poésie échappait à la rationalité,n à la raison et à la pensée logique ! Orphée fût le premier à pleurer la mort d'Euridyce sa nymphe et femme. Comme j'adore le XIXe, Musset est celui qui a écrit aux Muses et aux divinités. Voici un passage de "La Nuit de Mai" :
    "Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;
    La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore.
    Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embraser,
    Et la bergeronnette, en attendant l’aurore,
    Aux premiers buissons verts commence à se poser.
    Poète, prends ton luth et me donne un baiser."
    Pour Mallarmé, la poésie est faite de formules hiératiques contrairement à Victor Hugo "l'hommes des utopies" ou il se rattache à cette tradition qui fait du poète un être d’exception, et de la poésie bien autre chose qu’un simple jeu sur les mots et le langage.
    Les Rayons et les Ombres
    "Il voit, quand les peuples végètent !
    Ses rêves, toujours pleins d’amour,
    Sont faits des ombres que lui jettent
    Les choses qui seront un jour.
    On le raille. Qu’importe ! il pense.
    Plus d’une âme inscrit en silence
    Ce que la foule n’entend pas.
    Il plaint ses contempteurs frivoles ;
    Et maint faux sage à ses paroles
    Rit tout haut et songe tout bas !"
    Mais Baudelaire avec l'Albatros est dans cette mouvence, la dimension supérieure, celle de la vision infinie. Rimbaud, alchimiste du verbe, encore plus extrémiste parlait d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens nous laissant pour oeuvre "le Bateau Ivre".
    "Et dès lors, je me suis baigné dans le poème
    De la mer, infusé d’astres, et latescent,
    Dévorant les azurs verts où, flottaison blême
    Et ravie, un noyé pensif parfois descend"
    Pourquoi finalement cette disgression poétique ? Ovale gouteuse ou je me dis que sur un terrain tout ne relève pas du tableau noir et que l'inconnu du jeu et du son du ballon creux de vraient être plus inspirants que ce que l'on voit aujourd'hui. En ce sens, Dupont me ravit, un poète qui n'écoute que son champ visuel mais aussi son esprit ou la dimension supérieure a pris le dessus sur l'utopie pour basculer dans le chant ou le champ de l'inpensable. Pour cela, les Fidjiens sont des créateurs nés qui ont du mal à s'adapter à un esprit cartésien pire à un tableau noir car les sens sont en effervescence !Pour cela aussi que j'aime Daniel Herrero, bel canto du mot, du jeu et de la passion. Daniel a la tirade facile, ludique, avec l'alchimie des mots ou suinte cette passion intacte de l'ovale. Petit j'étais émerveillé par Barry John, poète dans le jeu, créateur hors pair avec Gareth Edwards en demi de mélée, et je jouais dans le jardin à imiter mon idole tellement le rêve était beau ! Il est parti l'an drnier rejoindre Rimbaud et Baudelaire !

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  88. Tu es dans l'envolée; dans les envolés....Spirituelles et rugbystiques. C'est plutôt sympathique et révélateur, effectivement, des approches possibles -sensibles ou raisonnables- à la fois de la vision du monde, de son ressenti , et de la réflexion sur le développement du jeu "rugby" plutôt fermé et réfléchi pour certains, plus ouvert et intuitif pour d'autres.. On retombe ici du côté de Pascal et de ses "esprit de géométrie et esprit de finesse". J'avoue apprécier les deux et penser qu'il est fort possible de s'en servir à bon escient le moment venu. Là est, me semble-t-il, l'alpha et l'oméga de l'entraîneur et des joueurs, bien entendu. Le jour ou la méthode se fige, danger! Voir les Africains du Sud contre les Australiens et la mine déconfite de leur entraîneur réputé pourtant pour son adaptation, sa souplesse, son intelligence. Son esprit devient-il figé sur une seule méthode? A voir très prochainement...

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  89. Bon anniversaire à ton père -né en 1920, si j'ai bien compris- qui aurait 105 ans aujourd'hui. Moi aussi je pense régulièrement à mes aïeux avec plaisir.

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    1. Je vois que tu regardes FB. Oui la Mère et le Père sont les piliers de ce que tu deviens dans la vie. Ils ont connu la 2e GM, mon Père en camp de jeunesse entre autres et ma Mère avec un officier allemand de la Gestapo avec son officier de transmission qui ont vécu 2 ans dans la maison réquisitionnée par l'armée allemande car non loin de là il y avait une centrale électrique qui alimentait la voie ferrée Paris Bordeaux en plus de la vapeur. Après, les 30 Glorieuses où ils ont beaucoup travaillé pour nous transmettre, éducation, travail, respect et réussite professionnelle, des valeurs qui s'étiolent de nos jours de plus en plus. 105 ans, un souvenir intact de tout comme s'il était là. Voilà André.

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  90. C'est drôle, parce que c'est pour moi aussi un grand sujet de méditation. Amusant aussi, parce que je viens de finir "Adieu, vive clarté" de Jorge Semprun, un peu sur ce même sujet et, juste à l'instant, dans "Télérama", l'interview d'Emmanuel Carrère à propos de "Kolkhoze", son dernier livre racontant l'histoire de sa famille. Evidemment, tout un chacun concerné par cet angle de vue. Il y a de quoi dire, raconter, filmer, écrire...

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  91. Je viende voir sans intérêt majeur Angleterre USA, un sens unique comme dans le cabinet ovale ! Bizarre, tu es la 2e personne à me parler de "Kolkhoze". Sinon, de méditer est une affaire de goût, de temps et de vécu. La mort est un mystère, une réssurection ou une poussière, cette inconnue. La théologie chrétienne, chère au Chanoine Thiry, parle de l'incarnation et de la Trinité qui dégage le principe de la personne inconnue. En fait, nous sommes dans la concorde judeo chrétienne qui a commencé à Jérusalem puis Athènes et Rome. Et Châteaubriand l'a compris lui le Père du romantisme a écrit très tôt "le Génie du christianisme", plébiscite de la chrétienté, humaine, poétique et libre dans la création artistique retrouvée chez Michel Ange et Raphaël. En effet, Rome en est le parfait témoignage et j'ai découvert cela il y a 2 ans lors d'un voyage initiatique familial. Rome a été évangelisée de quelle manière qu"il est difficile de comprendre sans y être allé. Il a souvent brocardé les philosophes des Lumières et Voltaire en particulier. Pourquoi lui ? Parce qu'il était déiste. Bref, un souvenir reste un souvenir.

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  92. J'ai vu les 3/5e du match avec les commentaires de ma fille. Les Aussies perdent faute de buteur de haut niveau ce qui leurs fait perdre le match. Annonce en 1e mi-temps de ne pas avoir tenté les pénalités comme les Blacks, la suite m'a donné raison car c'était le moyen de faire douter des Bocks vieillissants, peu inspirés, maladroits par moment, quelques fulgurances de Kolbe pour sauver une Bocks Army loin d'un pied d'estal. Ces Australiens avec 2 blessés en début de match est déjà un tournant car perdre le 9 et le 15 qui sont moteurs avec White qui donne un essai de grande classe comme au 1e test match, Joe Schmitt va devoir trouver 2 paires de demis de haut niveau et 2 buteurs. Sinon, je viens de voir la 1e mi-temps de France Italie, une sinécure. A 23h, retour chez les gringos pour la rebelote. Puis dans 15 jours, NZ AFS, on va vite savoir si Erasmus est un grand manager . A table avant le digestif.

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  93. Comme on dit "ça passe comme une lettre à la boîte" pas si évident pour les Blacks battus pour la 1e fois par les Argentins à domicile avec la manière. Les Néo Z ne sont jamais rentrés dans le match, étouffés par des latinos survoltés. Barrett a perdu 7 points au pied qui manquent a la fin ! La Championship démarre fort avec des matchs plaisants, de hautes tenues, peu de TMO et de beaux essais. Matera, Delgui, Carreras les plus en vue. Au final, du haut niveau ou les standards et les évidences sont remises en cause pour notre plus grand bonheur. A suivre.

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  94. Vu les Boks contre les Aussies, ça sent la fin de règne malgré la victoire . Bref, la prochaine CDM va certainement rebattre les cartes du rugby mondial . Toujours étonnée par l'énorme affluence dans les stades immenses du Championship nous à côté nous sommes tout petits .
    Mardi la Vuelta s'invite dans ma région, c'est bizarre l'Espagne c'est quand même loin ! L'arrivée de l'étape sera à Voiron, faut vraiment se pincer . En vacances là-bas nous étions arrivés devant une distillerie de Chartreuse à Tarragone, c'est là que les frères Chartreux s'étaient réfugiés après leur expulsion de Voiron en 1903 . Retour aux sources en quelque sorte . Le Chartreux est donc un saumon .. En 1989 la distillerie de Tarragone a fermé et le précieux liquide revint à Voiron . Stat crux dum volvitur orbis leur devise signifie : La croix demeure dressée tandis que le monde va sa course . Course cycliste bien évidemment ...

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  95. La CDM approchant, les managers vieillisants, ils devront accepter de faire de la formation continue, de se recycler et de ne pas feindre les progrès dans le sport actuellement en pleine ébullition. D'un côté, la technologie avance tellement vite avec l'IA qu'il faudra là aussi avoir des bases solides pour conjuguer les besoins des staffs. Bientôt le casque connecté, le protège dent conncecté, le GPS,, le maillot et le short connecté permettront des recueils de données encore plus élargis. Mais pour en faire quoi ? VA t-on vers le football américain ou le hockey sur glace avec des golgoths à certains postes style l'AFS et des ailiers de poche comme Kolbe ? Est ce que le brassage dans les clubs avec un nombre croissant d'étrangers est une bonne chose effaçant insensiblment les racines qui ont construit le rugby français ? De l'autre côté, les morphotypes changent complètement demandant aux joueurs d'être des gladiateurs jusqu'où ? Hier, les Pumas ont fait la démonstration que le jeu dur, âpre, déstructeur, est une des clés pour pourfendre un jeu d'attaque ? Il faudra être un remarquable joueur d'échecs afin d'avoir un coup d'avance en toutes circonstances. Rets que la technicité doit être travaillée le coup de pied, le drop, le coup de pied de recentrage, etc.

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  96. Mesdames,
    Excusez moi de ne pas être bavard sur la coupe du Monde Féminine, hormis l'engouement populaire, les 2 matchs vus sont des purges. Angleterre USA, un non sens de voir des Pros jouées contre des pucelles ! J'assume ce que je dis. Puis France Italie, même pas le niveau Elite 1. De la lenteur, des passes dignes de l'école primaire, une ligne d'attaque avec des tortues, un 9 soupe au lait, et en fin de match une 1e ligne Bocks qui marche. Mme Mignot et son assistant font pitié à entendre dans les interviews reflet de l'équipe et du match. A part les Anglaises et les Blacks Ferns, je crois que je vais faire impasse. Même ma dernier est dégoûtée de voir un si faible niveau. En direct de Buckingham !

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  97. Je ne le disais pas moi-même, mais, pour le moment, des matches à 50-0 ne m'intéressent pas. Je suis même parfois inquiet pour l'intégrité physique des joueuses, mais, finalement, il me semble que les filles sont plus "souples" que les gars et encaissent mieux les chocs....Je peux me tromper.

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  98. Départ vers Bayonne ou Roca Rey nous attend après la victoire du ST en match amical hier soir. Matchs amicaux de courtoisie et de complaisance sans grands enseignements. L'AFS se distingue avec le dopage mais nul n'est surpris de voir des fantassins aussi musclés. Sinon, je reviendrais avec quelques nouvelles sur le rugby basque, ses intrigues, ses haines et son avenir !

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  99. Rentrée des sports : ici départ de l'UTMB, Ultra trail du Mont Blanc soit un quadruple marathon avec un dénivelé positif ahurissant . Des milliers de masochistes quittent Chamonix sous la pluie et les encouragements des spectateurs enamourés . Et ce n'est que souffrance . Va comprendre ... Il y a aussi des femmes dans ce peloton de cinglés ; jusqu'à présent on a évité une catégorie "enfants" mais ça viendra .
    Je ne cesse de m'interroger sur ces sports ultimes, une alpiniste russe a ainsi tenté une escalade dans le Kirghizstan elle se casse une jambe, on envoie des sauveteurs l'un meurt en route, on envoie deux cordées de secouristes, plein de blessés aussi, les recherches sont interrompues, depuis, on va inspecter son campement de temps à autre -c'est à 7200 m - en hélico pour voir s'il y a des signes de vie, manque de chance l'hélico se crashe ! Bref elle est sans doute décédée à présent mais quelle suite incroyable de malchance . Ca devrait décourager toute tentative identique ... ben non .
    Enfant, la quête de l'impossible me faisait rêver, aujourd'hui elle m'insupporte . Quel gâchis ! On appelait ça "les conquérants de l'inutile" avec une musique ad hoc ça pouvait passer - du style Vangelis, Christophe Colomb - avec une musique de type Charlot, ça aurait découragé davantage de zinzins .
    Je ne suis même plus certaine que ça ait un rapport avec le sport ; j'y vois plutôt l'image du déclin psychologique de nos contemporains .

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    1. Voilà ce que ça donne en fait le vrai titre c'est "la conquête du paradis " https://www.instagram.com/reel/DE7zaGBsb9N/

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  100. Tout à fait le fond de ma pensée. Plutôt le signe de quelque chose du monde contemporain que de l'intérêt pour la chose elle même.

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  101. Pour Tautor, "Echappée Belles" sur la cinq consacré à la Haute-Garonne et Toulouse.

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  102. Je rentre du Pays Basque, énivré par l'iode, les saveurs des montagnes, la table de l'Hôtel Restaurant des Basses Pyrénées avec un chef d'oeuvre le gaspacho du chef mais pas que ! Côté corrida goyesque n'a que le nom bien loin de celle de Ronda dans la plus pure tradition tauromachique espagnole remontant à Goya ! Taleguilla et bicorne sont obligatoires. Sinon, rien n'est changé à une corrida classique. 3 peintres vendredi soir d'une envergure à zéro, quelques manoletinas, des banderilleros sortis de l'école primaire, des toros légers pour une arène de première catégorie. Du coup, bière, assiette de jamon, déconante dans les tribunes pour faire passer le temps, du soleil au départ pour laisser la place aux embruns marins. Départ vers la cantine pour savourer les plats de Sébastien Oudill (ancien joueur de rugby de l'AB et de Dax). Ce lieu est une affaire de famille depuis plusieurs générations et le Pays basque est toujours au centre de l'assiette. Petite entorse au règlement, nos papilles ont traversé les Pyrénées pour déguster un Clos Martinet, un Priorat tannique qui ne laisse pas indifférent ! Après le dessert, nous allons dans la cour intérieur retrouver les apôtres du coin. Rugbymans, restaiurateurs, chanteur d'opérette et Sébastien. La commande passée de digestifs avec les bouteilles sur la table laissa place aux bavardages ! Quid de l'AB ? En fait, tout le monde soutien Patat qui tarde à renouveler son contrat se méfiant de Travers comme deux gouttes d'eau ! Laurent est venu du Racing pour une vision globale et managériale pour calibrer tous les effectifs du poussin au Pro. En fait, il veut reprendre du service en top 14 appuyé par le non moins sulfureux Tayeb § Au bout de deux matchs de top 14, un à Perpignan, un à la maison, le ciel va vite s'éclaircir selon les locaux ! Bien sûr, nous avons parlé d'Uturia, de Lopez et quelques autres mais top secret !! A Biarritz, changement de décor, P.E Stérin, un proche de RN, Président en cours, est sur le point de lacher l'affaire car Aguilera est une mane économique et immobilière avec les terrains autour. C'est là que sort du bois Mme Arostéguy, Maire en titre qui ne voit pas tout cela d'un bon oeil car les législatives approchent ! Vous avez donc compris que le rugby c'est de la politique à voile et à vapeur et que l'on marche sur des oeufs ! Mais le meilleur est là, la FFR a renouvelé sa confiance au MEDOL pour la médicalisation du XV de France, des U 20 du XV Féminin pour la saison 2025/2026. Nous faisons un partenriat avec Mutuaide (filiale de Groupama, sponsor de la FFR). Donc tout espoir n'est pas perdu pour l'Australie !! avec beaucoup de chance et de travail ! L'horizon est donc bleu !

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    1. L'iode a bon dos !
      Sinon que de projets et d'espérance ; c'est simple à te lire la France est presque habitable . Loin de la grisaille ambiante on a l'impression que tout est possible sur ton blog . Belle analyse des liens politique/rugby exacerbés à Biarritz bien sûr . Quant aux crises de nerfs des dirigeants de l'AB j'avoue qu'elles me lassent . Ce monde du rugby tourne à la guerre des boutons - on a les mêmes à Grenoble - ça peut même être drôle d'un certain point de vue .
      J'ai apprécié l'effort de certains clubs de faire des journées d'intégration "utiles" en faisant repeindre les installations par les jeunes plutôt ravis de l'expérience . Des videos sympathiques avec beaucoup de rires et de chambrage sur les talents des peintres amateurs . C'est quand même mieux que les bitures obligatoires .
      Rien vu de la CDM filles, à part la visite des villes d'accueil, notamment Exeter au patrimoine superbe . Les matches ? Du rentre-dedans ennuyeux pour le peu que j'ai pu voir . Mal vendue par les medias, cette CDM ne semble pas soulever les foules, mais peut être est-ce une erreur de ma part .
      Et déjà des blessures dans les rencontres amicales pré-top14 . Un suicide d'un All Black atteint d'ETC - encéphalopathie traumatique chronique - à 32 ans .
      Si on finit par ne parler que blessures et décès est-ce le signe que ce sport va mal ?

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  103. C'est vrai que l'expérience de repeindre le stade que j'ai vue sur un post est finalement une idée aussi simple que personne n'y avait pas pensé ! On revient aux temps anciens avec peu de choses on arrive à construire une équipe, fédérer un club et donner une envie d'aller voir les nouveaux locaux ! A mon sens, ça ferait du bien aux professionnels pour les rendre plus humbles que ce qu'ils ne sont ! Patat prolonge jusqu'en 2028, "Purée de Patate" on n'en a fait tout un "Travers de porc" ! La raison triomphe du mal. Maintenant aux joueurs de montrer qu'il ne sait pas tromper ! Dia, les années passent et ne se ressemblent jamais ! J'ai remis le maillot pour être sur les terrains de France et de Navarre top 14, coupes d'Europe, tests matchs et Tournoi, un vrai bonheur inimaginable que je vais essayer de vous faire savourer tout au long de la saison ! Quand vous passez une soirée avec Sir John Kirwan à vos côtés, tout est possible ! Vois tu Gariguette, l'iode a des vertus insoupçonnées !

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