Comme toute résurrection en cette période Pascale, le printemps venu, le rugby sort ce qu'il a de meilleur, comme l'agneau aillé, rosé ou à point. La chrysalide n'est point un vain mot après ce match à Wallon que l'on peut montrer dans toutes les écoles de rugby sans modération. Les Sharks certes n'ont pas démérité avant de s'effondrer en fin de match devant le Seigneur des lieux Antoine Dupont et du Chevalier Thomas Ramos. Le roi Arthur "Lacroix", en quête de Graal, ne pouvait mieux rêver pour écrire la légende des Chevaliers de la Table "Rouge et Noir". Point de Camelot dans le jeu, Merlin l'Enchanteur, bien que créateur de Lancelot n'aurait rien pu faire devant la légende de Magnoac. Point de Guenièvre dans ce conte de fée ovalesque, l'épopée s'écrit à chaque combat et le trèfle celtique va devenir un siège périlleux ou seul Galahad trouvera ce fameux Graal. Rosé ou à point, nos clubs cultivent de mieux en mieux leurs destins, à croire que l'Iliade et l'Odyssée du rugby français se construit en cette année de coupe du Monde. Qui est Ulysse pour vaincre par la ruse ? Mola ou Galthié ? Pour ma part, ce dernier récolte les fruits inespérés d'une génération surdouée. Sans oublier Urios qui mature dans son coin. Cyclopes, sirènes, Calypso ou Circé, Ulysse retrouvera Pénélope quoi qu'il arrive ! Quand on vous demande la cuisson de l'agneau, toujours une hésitation entre le rosé où à point, un peu comme l'arbitre, mal voyant, hésitant, sourd aux contestations des tribunes, pire ne sachant point interpréter le grand écran et ses évidences. Terrible constat que de voir Sa Seigneurie Antoine venir le titiller poliment pour lui rappeler l'évidence de sa fonction. Cette maléfique insuffisance de TMO cache bien des mystères et des faiblesses récurrentes depuis quelques temps entretenues par des champs d'images manipulées pouvant changer le cours d'un match. Les règles doivent encore évoluer et il est temps que les entraîneurs les assimilent pour donner du positif au jeu et non son contraire. Ce week-end Pascal, résurrection gardée, a bien voulu sourire à bon nombre de clubs du top 14 confirmant la genèse de l'EDF qui est devenue un papillon laissant la chrysalide derrière elle.
Belle chronique grecque et arthurienne de notre ami Tautor , les mythes se croisent et s’imbriquent un peu comme la légende toulousaine et celle de l’EDF .
RépondreSupprimerLes clubs Sudafs ont servi de révélateurs aux talents européens, ils repartent défaits mais bien informés à présent sur les positions de leurs rivaux, leurs ruses, leurs forces et leur envie surtout .
On les reverra à la CDM … La guerre de Troie aura bien lieu ! J’ai trouvé quelques pistes sur les ressorts dramatiques de cette guerre mythique :
« Grecs et Troyens sont condamnés à souffrir, à combattre et à mourir parce que, même s’ils ont la bravoure et même s’ils sont habités par le désir de vivre en paix, ils n’ont pas le pouvoir. Ce sont les dieux de l’Olympe qui le détiennent. Ils font des hommes ce qu’ils veulent et les livrent au pouvoir d’Arès, dieu de la guerre et de la destruction, fléau redouté, « buveur de sang », « assassin », « peste des hommes ». Grecs et Troyens font les frais de la discorde qui règne chez les dieux.
Homère met ceux-ci en scène, à l’égal des humains, mûs comme eux par des passions violentes, avec cette seule différence que les uns jouent simplement là où les autres jouent leur vie. La guerre, elle aussi, les divise en deux camps : cinq grands dieux sont du côté des Grecs, Héra, Athéna, Poséidon, Héphaïstos et Hermès ; quatre autres dieux sont du côté des Troyens, Apollon, Artémis, Aphrodite et Arès (qui parfois change de camp). Au-dessus d’eux, Zeus, souverain des dieux, doit jouer les fins politiques car de son attitude dépend son maintien au pouvoir : il ménage les Olympiens favorables aux Grecs car ils sont potentiellement menaçants pour lui. »(citation Christophe Hardy )
Bien sûr nous sommes loin de ces combats mais la lutte pour la suprématie qu’elle soit politique ou sportive n’a guère changé !
Une autre campagne va donc commencer entre Européens, revigorés par leurs succès et avides de victoires , bercés par les légendes voici que celle d’Arthur s’impose . La quête du Graal, coupe symbolique, occupe leurs rêves . Tous égaux autour de la Table Ronde, tous unis dans leurs équipes respectives ils s’affronteront en nobles chevaliers …
J’avoue regretter la sobriété des tenues de sport actuelles, où sont passées les armures rutilantes d’Excalibur ? ( John Boorman ) . Les bannières, les trompettes, les tambours, les hérauts d’armes …
Bon OK maintenant on a les DJ et les musiques entraînantes pour stimuler les combattants … mouais !
Rien de plus spartiate que des celtes sans oublier nos Volques Tectosages de Tolosa, valeureux descendants des gaulois, devenus occitans qui auront à cœur d'anoblir la légende de Brocéliande et de montrer à ces éternels buveurs de bières et de cantiques que la Gascogne de Charles de Batz de Castelmore ne se contente pas que de ferrets mais qu'une bonne fessée serait une noble vengeance à ce trèfle qui a défait l'EDF d'un tournoi acquis à sa cause ! Néanmoins, restons humble car le Seigneur de Magnoac et le preux Chevalier Thomas auront à affronter les chants gothiques d'untemple acquis à la cause irlandaise !
RépondreSupprimerPas que les chants ! Connais tu les Fianna ? Encore la mythologie celtique : "Nombre d'aventures des chevaliers de la table ronde rappelle les exploits des Fianna.
SupprimerPour faire partie des leurs, "aucun homme n'était accepté tant que l'on avait pas creusé un tour dans la terre lui arrivant à la taille, où il était placé avec son bouclier et un bâton de coudrier de la longueur d'un avant bras. Alors neuf guerriers, armés de neuf lances, que la largeur de dix sillons séparaient de lui,l'assaillaient en lui jetant leur lances. S'il recevait la moindre blessure, il n'était pas admis chez les Fianna." Avec un tel imaginaire on comprend mieux la constance, le courage et l'endurance irlandaise !
Attentisme consumériste de la part de Galthié à compter sur Antonio, Willemse et maintenant Méafou pour mieux construire l'ossature du XV de France. Il y eût Marsch, de Villiers, Vakatawa et bien d'autres. A ce titre, ce dernier a été jeté comme un kleenex en EDF et par le R92 quand le risque l'a emporté sur le bénéfice concernant sa myocardiopathie, c'est à dire qu'il a pu jouer en ayant une contre indication connue. Chaque coupe du monde a son lot d'histoires insolites de joueurs affranchis des règles de nationalité. Vous me direz, ils sont si peu nombreux, que l'on peut faire exception. Oui comme à Rome, ou la gladiature comprenait différents aspects fondamentaux : aspects religieux (dimensions sacrée des ludi), politiques (préparation idéologique à la guerre), sportifs (entraînement et technicité très élaborée), militaires (incarnation de l'esprit combatif des Romains, de leur bravoure guerrière et leur mépris de la mort), économiques (l'organisation des spectacles) et sociaux (panem et circenses). Galien, médecin des gladiateurs de Pergame, n'était pas seulement chargé de soigner les gladiateurs en cas de blessures graves, mais plus largement de veiller sur leur santé, leur hygiène de vie et leur régime alimentaire. Il avait des aides, masseurs et soigneurs, sous ses ordres pour les périodes d'entraînement et il n'intervenait que dans les cas les plus graves. Sa principale fonction consistait à maintenir en vie le plus grand nombre de gladiateurs possible afin d'éviter aux grands prêtres des dépenses d'acquisition de nouvelles recrues ! Voyez vous, rien n'a changé aujourd'hui tellement la similitude est saisissante. Il est temps de se tourner vers le métavers et le futur afin de s'évader du présent et de se dire que la science fiction si chère à Léonard de Vinci ou à Jules Verne n'était qu'une vue de l'esprit littéraire et scientifique loin du consumérisme actuel.
RépondreSupprimerJe me demande si la médecine autorisera Sexton multicommotionné, blessé, réparé à participer à la CDM ! Le problème n’est plus de maintenir la santé de l’homme- gladiateur, rugbyman ou autre – mais de l’augmenter . Créer des surhommes . Le transhumanisme à la mode nous y mène tout droit . La séduction exercée par l’IA -sur les médecins en particulier- m’interroge . Alors oui le métavers, le futur c’est passionnant à lire ; de là à imaginer que ses utopies feront bientôt partie de notre quotidien, j’avoue que j’ai du mal , Et puis d’abord un peu d’humilité aucun scénario futuriste n’a pu sauver Jonah Lomu alors hein …
SupprimerSinon plus prosaÏquement je viens de voir « Le stratège » un film avec Brad Pitt qui retrace l’expérience d’un manager de baseball, Billy Beane . Du jour au lendemain il va changer de méthode de sélection de ses joueurs en se fondant uniquement sur une démarche scientifique. « Cette dernière consiste à se concentrer sur les statistiques et à se détacher des outils traditionnels d'évaluation du talent des joueurs. Le but ? Dénicher à moindre coût les éléments aux données intéressantes, mais sous-estimés, mal considérés ou ignorés par les autres organisations, car trop vieux ou trop fragiles physiquement. Parfois, les athlètes sont même changés de poste si les stats laissent présager une plus grande efficacité dans une autre position. » ( outdoors )
Evidemment il sera très contesté mais sur le long terme, ce visionnaire avait raison, sa méthode est aujourd’hui utilisée par tous les executives de baseball et d’autres sports ( notamment football anglais qui comme par hasard connaît un renouveau étonnant ) . M’étonnerait pas que le sieur Galthié ait eu vent de ce système, il me semble même que sa passion des data …
La différence c’est que les data françaises me semblent ne concerner que les joueurs établis, bien établis même . Le rugby français devrait sans doute élargir l’ensemble des data à tous les joueurs et on verrait peut être surgir à moindre coût des perles !
Bien évidemment ils ne m’ont pas attendue me direz-vous, mais alors pourquoi toujours le même réservoir de joueurs ( en gros Toulouse!) … alors qu’à Petaouchnok il y a sans doute des Dupont en sommeil !
La data est bien présente avec le GPS sur le maillot qui permet de connaître les performances individuelles de chacun des joueurs lors des matchs. Il permet aussi à titre expérimental au niveau des casques avec capteurs de mieux analyser le nombre de commotions silencieuses avec une étude en cours. Ce dernier permet aussi de surveiller les joueurs dans leurs programmes d'entrainement et de les géolocaliser. Des gladiateurs modernes auxquels on ne demande plus d'avoir de cerveau mais de suivre un guideline. L'IA nous fait découvrir Chat GPT mais aujourd'hui Auto GPT est capable d'inventer et de construire un projet complexe sans aucune intervention humaine. Cette évolution majeure permettrait de résoudre bien des problèmes au sein de la FFR, mais aussi pourrait être la ressource cachée de certains staffs en vue de la coupe du Monde. Je ne sais pas si Galette et son environnement en sont là, seul le "Dotore" de la Performance de l'EDF, clone brute du football américain, serait peut être la personne ressource et idoine de l'EDF. Pour en revenir au métavers américain avec la déclinaison anglaise, il pourrait être le graal pour repousser les limites du monde physique jusqu'à la rencontre du réel et du virtuel. Faut-il donc avoir une vision dystopique, une utopie cauchemardesque ou bien se poser la question de l'inéluctable ? La réponse me semble pour l'instant évidente où l'homme a cette capacité à changer, à s'adapter et à se perfectionner. Le métavers existe déjà en santé dans de nombreux domaines et en particulier dans le sport. Ainsi l'Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (IULS) du CHU de Nice autour du "jumeau numérique du patient traumatisé". Ce qui va permettre de développer des solutions de modélisation 3D d'aide au diagnostic, à la décision et aux applications per-opératoire. Ainsi le chirurgien opère en réalité mixte pour prendre les meilleurs décisions et augmenter la qualité des soins pour par exemple poser des prothèses qui répondent le mieux à l'anatomie du sportif. Donc, les gladiateurs du rugby n'auront qu'à bien se tenir car chacun aura une réponse thérapeutique des plus affinées. Sommes nous au temps des grandes découvertes comme les siècles passés ? Si oui, il faudra un métavers éthique, responsable et inclusif.
RépondreSupprimerFascinant . Oui l'éthique est à considérer .
SupprimerEn ce qui concerne l'exemple du baseball il a fallu un sacré courage pour imposer ces nouvelles règles de sélection ( et virer entre autres les vedettes de l'équipe d'Oakland ! ) je ne crois pas que nos managers de la performance ( sic) en seraient capables .
De plus le public serait frustré !
La maison est vide, les matchs sont insipides et "Cul Blanc" alias Ivoly n'est plus là. Il partageait ma passion, mes cris, mes colères, mes écritures sans mot dire. Toujours assis près de nous, l'œil vif, attentif à notre tendresse, à celle des filles, complice avec Mowgli son petit protégé, toujours prêt comme les scouts pour jouer, se baigner dans les lacs et rivières, pour se promener, il aimait son monde et il ne lui manquait que la parole. Son regard brillait d'intelligence, d'amour, de gourmandises, il nous attendait tous les jours, plus fidèle que les fidèles et sa maison était la notre. Le jardin est vide en ce printemps, plus de silhouette que celle du chat bien orphelin. Ivoly de Lavernose, Prince des Princes, une étoile ce soir aboiera dans le ciel pour nous témoigner de ton Amour éternel.
RépondreSupprimerJe me souviens de sa tête posée sur ma cuisse lors d'un apéritif sur ta terrasse. De sa bouille lorsque je lui caressait le haut du crâne. Lui attentif à la potentielle chute d'une rondelle de saucisson, ou que tu tournes la tête pour que je puisse lui filer une friandise en douce. Moi en pensée avec Top, le premier chien loup à la maison. Je me souviens de sa disparition, adolescent j'étais surpris de pouvoir verser plus de larmes pour lui, que pour certaines personnes. Certes ces bêtes la ne parlent pas, mais elles ont la faculté d'apaiser nos maux
RépondreSupprimerAussi ce soir je suis de tout cœur à vos côtés
Moi aussi je suis je suis de tout cœur avec vous .... j'attends la place pour mettre les photos des rugbyman que 'ai dans mes archives
RépondreSupprimerCroyez moi j'y réfléchis malgré tout
SupprimerR 92 devait-il gagner hier après-midi après cet erreur monumentale de Mr Praderie qui accorde à la va vite un essai de pénalité peu convenu et ne répondant pas à la règle si elle est toujours d'actualité c'est à dire à la 3e mêlée effondrée essai de pénalité ? Je m'étonne que le vidéo arbitrage dans ce cas litigieux ne donne pas son avis. Pire, l'UBB peut elle faire appel de cette décision sur tapis vert près de la LNR ? Je pense qu'il n'y aura pas de cousinades au château Pédesclaux entre les 2 clubs et que l'arbitre ne sera pas de la partie ! Selon toute vraisemblance, comme chaque année Mr Marty risque d'échouer aux portes des qualifications et ce n'est pas la faute d'Urios mais de ses ex adjoints qui vont le rejoindre à Clermont.
RépondreSupprimerCe qui est surprenant c'est le silence du staff bordelais, on imagine la fureur d'Urios dans ce cas de figure . L'arbitre se serait excusé depuis, mais ces points perdus ne reviendront pas et l'UBB déjà mal en point, n'avait pas besoin de cet embrouillamini !
SupprimerAllez un scoop qui interroge et qui fait sourire quelque part : d’après le programme officialisé ce dimanche, François Braun, demain, passera au siège de l’UBB, pour évoquer le partenariat noué entre le club et l’hôpital Charles-Perrens (hôpital psychiatrique) en matière de « santé mentale ». Le premier patient sera Mr Praderie !
RépondreSupprimerRetour sur le match d'hier soir, 2 équipes qui nous ont permis de voir du beau jeu, de beaux essais et surtout qui ont montré qu'un match c'est l'amalgame de 15 joueurs avec 2 ou 3 joueurs qui apportent cette science supplémentaire au jeu. Côté lyonnais, Tuisova fut un poison tout le match créateur, passeur, puissant échappant au placage de Dupont, c'est vous dire et Berdeu chef d'orchestre inattendu à ce niveau de jeu. Couilloud a déçu rendant une copie terne. Côté toulousain, Flament a montré tout le talent qu'on lui connait et il continue de surprendre. Dupont, 1/2 ouverture, s'est beaucoup consommé pour le bien de l'équipe et Ramos, égal à lui même, dans son rôle de buteur a permis au Stade de revenir dans le match et de maintenir l'écart. Capuozzo est à nouveau blessé à l'épaule, Aïe, Retière avec une belle plaie profonde de la cuisse et Roumat une arcade sourcilière. Le pire fût l'arbitre, mauvais à souhait, pour lequel Mola pestiférait à souhait. Avouons que l'arbitrage bat de l'aile en ce moment.
RépondreSupprimerDe toute façon je comprends rien au rugby alors l'arbitrage ... De loin le meilleur match du weekend ne pas oublier Cros qui a bien servi Flament à mon avis . Public bien sage vaguement inquiet devant la furia lyonnaise . On dirait que la nouvelle mode c'est l'essai de pénalité ? Il est vrai que le vrai dieu de la pelouse c'est Sa Majesté l'arbitre !!!
SupprimerOui Cros bien sûr
SupprimerBeaux commentaires, que ce soit en Mars ou pour ce dernier. Voix limités mais denses et passionnantes. Je lirais mais n'ai plus vraiment la fibre....Et comment comptez-vous rallier de la main d'œuvre? Question posée juste par curiosité....Quelle énergie quand même! Bravo à vous.
RépondreSupprimerAndré,
RépondreSupprimerNous sommes heureux de te lire. Merci de ton commentaire. C'est un blog émotions, celles de la pensée, de l'écriture, de la photographie pour bientôt je l'espère, avec comme fil conducteur le rugby. La main d'oeuvre sera le bouche à oreille avant tout. Comme un MOF, il faut du temps pour apprendre à lever une pâte, pour trouver les ingrédients idoines et le tour de main fera le reste. Prends ton temps, seule l'écriture compte. Tiens, aujourd'hui, une pensée pour toi, la Flèche Wallonne. Je sais que cette passion que tu pratiques est intacte, tu pourrais nous la faire partager par exemple. Van der Poel, Pogacar ou un français vainqueur ? N'oublie pas la peau de chamois devant la télé ! Bonne Cyclades.
André,
RépondreSupprimerJournée faste hier pour Pogacar ou les planètes semblent peut être s'aligner. Reste dimanche, Liège Bastogne Liège, s'il gagne, serait-il le seul à avoir fait ce triplé ? A 24 ans, son palmarès est fleuri, signature d'un grand champion et quand on connait la longévité sauf chutes dans ce sport, tout est permis pour lui de faire mieux que Merckx. Le Cannibale a régné sans partage à son époque laissant les miettes aux meilleurs derrière lui. J'occulte raisonnablement de parler du dopage scientifique et mécanique connaissant ton irritation à ce propos. Dimanche, direction Grenoble pour retrouver les filles pour le tournoi des VI Nations contre le Pays de Galles et de retrouver mon homologue toulousaine, médecin de l'équipe de France. Une année riche ou j'ai repris du collier en top 14 avec cet automne la participation à ma 3e coupe du Monde ! Que du bonheur et des souvenirs laissés en chemin depuis le lycée, la fac, la fédérale 3, la Pro D2, le top 14 et le haut niveau. J'avoue que c'est un privilège extraordinaire et tout ça n'aurait rien été sans mon Père passionné lui aussi. La vie est ainsi faite, paradoxale, charmeuse, imprévisible, donnant tous les fruits du plaisir à condition de savoir les cueillir. Elle reste une jouvence le temps d'un éclair parfois. Je suis heureux de l'éclat de ce soleil printanier qui cache les nuages et les vicissitudes du quotidien pour mieux éclairer le destin et l'espoir que l'on nourrit à se réveiller tous les matins. Rien n'est rond, tout est ovale y compris le rebond qu'il faut savoir saisir comme un jeu de mains où un jeu de pieds, le regard perçant du milan royal, rien ne doit échapper à cette osmose pour qu'elle soit jubilatoire, unique et intemporelle. Cette solitude de fin de semaine, contrainte et inattendue, donne du sens à cette passion retrouvée, héréditaire, jadis avec la plume et le stylo encre, comme si la résurgence d'une cascade n'était autre qu'un long chemin silencieux, celui de la pureté d'une eau sédimentée et ionisée, désaltérant l'esprit de ces impuretés. En soi, comme toutes montagnes, les Pyrénées m'apportent cette joie faconde de boire et de vous lire.
Merci Fabienne, reste de trouver les mots à cette passion contenue !
RépondreSupprimerBien contente de lire André, plume multisports, avec je l'espère des points de vue littéraires fulgurants !
RépondreSupprimerRetraite ... non pas chez nous avec ce tintamarre de casseroles mais au Pays de Galles où Navidi talentueux 3e ligne quitte le terrain, une blessure l'y contraint . Aucun regret pourtant car le type a d'autres cordes à son arc et a toujours travaillé en dehors de ses activités en club ou en sélection nationale .. DJ pro, mais aussi animateur dans une salle de muscu et autres . Il explique avoir toujours pensé que le rugby a une fin et s'étonne de ses coéquipiers dont certains n'ont jamais travaillé ! Ca me plait bien comme philosophie de vie ! Ouvert à tout et lucide .
Effervescence printanière,
RépondreSupprimerJe découvre qu'Azéma signe à l'USAP pour raison ou rapprochement familial, que Tuisova a signé au R92 en lieu et place de Penaud en partance vers la Gironde, que les entraineurs actuels de l'UBB, victimes d'un arbitrage indécent vont retrouver le "Taulier" des Corbières à Michelin. Bref, encore et toujours des mouvances peu propices à l'intégrité et à la moralité du jeu. Bousculade au portillon de la présidence de la FFR, Buisson le fidèle de Laporte, peut être Blanco dissident d'Ovale ensemble, mais aussi Martinez l'actuel en intérim voir le fourbe Doucet, traitre parmi les traitres ! Cela montre à quel point la soupe est bonne et le ver luisant ! Tiens, Au nom de la Rose, McInally , talon international écossais, va assouvir son rêve de "gosse" être pilote de ligne, bon vol ! Moins drôle, Harri Morgan, demi de mêlée des Ospreys, ex U20 du Pays de Galles, a tenté de se suicider par overdose. Blessures, stress, anxiété, pression, deuil familial, souffrance en silence, la bascule n'a pu être évitée. Il va mieux, pris en charge par son aîné Rhys Webb. La santé mentale des joueurs, un sujet tabou, tue pour la bonne cause du circus et des paillettes sauf que les addictions connues ainsi que les frasques n'ont eu que peu d'impact pour enrayer ce fléau. Je m'en suis rendu compte avec Capuozzo samedi dernier, dans son regard et son désarroi peu contenus ou il me parlait de son épaule mais pas que sur le bord du terrain. J'ai vite compris que la blessure était plus profonde que ça. Demain sera un autre jour ou chacun s'éveillera avec sa conscience matinale, celle du bonheur fleuri printanier ou celle d'un malade qui s'ignore … " Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre".
Les Normands auraient emporté en Angleterre la Soule lors de leur fameuse invasion – Guillaume le Conquérant etc – donc l’ancêtre du rugby . Le jeu a repassé la Manche sous une forme différente, il n’atteint que les z’autorités fédérastiques ... c’est vrai qu’ils nous « soulent » grave avec leurs démissions, candidatures, un pas en avant deux pas en arrière . Et dire que plus jeunes ils nous enchantaient par leurs audaces sur les terrains !!! A se demander comment les joueurs sont épargnés par ces crisettes internes, ces discours de rupture suivis de rabibochages approximatifs !
RépondreSupprimerEnfants il nous arrivait d’entendre les « Grands » parler fort en fin de repas, l’alcool aidant (hum!) deux heures plus tard après la pétanque traditionnelle, les rancoeurs étaient oubliées . Las ! Foin de la pétanque aujourd’hui : il semblerait que des ahuris utilisent les boules comme autant de projectiles . O tempora ! O mores !
Candidature
RépondreSupprimerComme toujours, l'homo sapiens devient très opportuniste en matière d'élections surtout quand il y a de l'avoine et que le pouvoir donne des ailes. Aussi, anciens, réformateurs ou pas, dissidents, arrivistes, tous sont sur la ligne de départ pour l'élection de la FFR. Bien entendu, slogan oblige, ils sont tous derrière l'EDF, programme ou pas, l'essentiel est d'être élu. Le mensonge n'étouffant personne, seule la victoire compte. A ce jour, il faudrait se projeter dans les 20 prochaines années pour que le socle de la charrue et le sillon tracé donnent des fruits viables. Je dirais que la chance nous sourit avec une une ou deux générations exceptionnelles qui ne doivent pas faire oublier la misère cachée. Le monde amateur souffre des indigences culturelles tournées vers l'EDF et vers le top 14. Le fossé se creuse inexorablement et demain beaucoup de petits clubs vivotent faute de mieux. Avons nous l"homme providentiel, visionnaire et rassembleur pour construire le rugby de demain ? Et vous me direz demain c"est quand ? Je vous répondrais que je n'en sais rien.