Un Point
Si la vie ne tient qu'à un
fil parfois, la victoire lui est similaire. Personne n'aurait prédit un tel
score devant un rugby diamétralement opposé culturellement. Aujourd'hui, pour
l'avoir écrit, la victoire se dessine sur les fautes, les buteurs et les cartons.
L'enjeu a pris le dessus sur le jeu et se pérennise insensiblement en
tache d'huile. 2 cartons jaunes dont un rouge excessif à mon sens, ont suffi
pour faire basculer une finale si prometteuse dans l'ennui tactique. Si
TMO ne mettait pas son grain de sel en permanence au détriment de l'arbitre de
champ, nous aurions eu fort probablement un jeu plus ouvert favorable aux
Blacks. Même les capitaines vont être obligés de ne plus s'étonner de rien dans
les décisions à tel point que dans un avenir proche, un match sera dirigé par
télé arbitrage et sono comme pour les hymnes tuant l'esprit du jeu. Bien sûr,
nous n'avons pas des enfants de chœurs sur le terrain, toujours à la
limite des règles voir plus parfois mais avec un arbitre de champ aguerri
la dimension humaine pourrait être au rendez-vous. L'erreur est humaine et
restera telle quelle sous peine que le rugby devienne un jeu vidéo. Parlons aussi de la dimension politique qui se cache derrière ces décisions pour les moins surprenantes ! World Rugby reste sous contrôle de l'empire britannique et de ses colonies et mieux vaut être asservi au système et bien payé que son contraire. Comme en 2011 pour la finale ou comme en 1995 avec Mendela, la victoire se prépare dans les salons à mots couverts. Pas de bruit, pas de vague !
Trois matchs, chaque fois un
point discutable qui fait la différence pour gagner la coupe du Monde !
Enorme coïncidence dans l'alignement des astres et dans la
chronologie de ce sport. Les latins avaient finalement tort "Bis repetita
non placent" et pourtant Virgile disait "magnus ab integro saeclorum
nascitur ordo" issu de la Quatrième Bucolique, repris pour les Jeux
Floraux annonçant que l'âge d'or est devant nous. Lisez Hugo et A Pollion ! Ou
allez voir une fresque de Raphaël dans la basilique de la Sainte Trinité à
Florence pour s’imprégner de la Bucolique. Comment est-il possible d'en arriver
là sans que la magie ne soit opérationnelle ? Est-ce
l'intelligence novatrice d'un entraineur et de son staff, sont-ce les
joueurs habités par la soif de gagner ou est-ce l'adversaire apeuré devant tant
de titres ? L'analyse de ces 3 matchs montrent que la triangulaire a été
respecté, impacts, agressivité et recherche de fautes pour des pénalités pour
buteurs certifiés. Le retour de Pollard est donc tout sauf une surprise.
Néanmoins, pour les amoureux du jeu Bock, je souligne qu'ils ont des
ailiers félins appuyés par des centres plus que robustes
nous gratifiant d'essais magnifiques peu communs en première main. Le
"Roi Lion" a triomphé avec ces vieux guerriers infatigables et ces
jeunes pousses tout aussi expérimentées créant une homogénéité implacable. On
parle de Dupont mais FDK n'a rien à lui envier tellement il
fût prégnant sur son huit de devant et sur la conduite du jeu. Et
pourtant hier, le meilleur fût Aaron Smith, sans parti pris, offrant des
ballons d'essais, remettant les siens en jeu à quatorze, exultant sur l'essai
refusé et pleurant au coup de sifflet final. Une véritable dramaturge pour ces
All Blacks qui ont montré tout au long du match l'immensité de leur talent sans
se résigner aux décisions arbitrales. Mourir aux portes du bonheur, tel est le
destin du jeu !
Un autre point essentiel qui découle de cette coupe du Monde, c'est de changer notre culture trop franco-franchouillarde pour espérer un jour conquérir une étoile. A commencer par travailler des postes vacants ou le niveau international est requis, deuxième ligne, demi de mêlée et demi d'ouverture, centres ou la colonie étrangère musèle l'éclosion de talents. Pourquoi sommes nous trois fois champions du Monde des moins de 20 ans et que nous n'arrivons pas à capitaliser ces étoiles ? Une mise à plat serait nécessaire dans ce marigot pour connaître les priorités la LNR ou la FFR ?
Dernier point et non des moindres, l'intégrité de World Fruit Juice ! De nouvelles compétitions vont éclore pour 2026 pour les grandes et les petites nations sans pour autant se mélanger. A quoi bon hormis l'aspect financier ? TMO, organe central qui choisira ses étoiles sans respecter la vérité du terrain ! Cela pourra t-il perdurer ad vitam aeternam ? Le tirage au sort pourrait-il avoir lieu quinze jours avant le début des compétitions ? Autant de questions ou les réponses appellent des commentaires.
Finalement, cette troisième coupe du Monde m'a permis de voir que rien ne change, que seul le public reste égal à lui même et que finalement le résultat n'est que secondaire laissant la place au seul point important de ce jeu, le rêve.
Tout-à-fait d'accord avec toi sur à peu près tous les plans.
RépondreSupprimerJuste rajouter une vision du théâtre qui m'est venue durant les innombrables reprises du jeu à travers ces caméras qui me paraissent littéralement obscènes: l'impression d'être un voyeur surveillant discrètement les ébats amoureux d'un couple vivant, simple et naturel. La vieille trilogie théâtrale., les trois unités d'action, de temps et de lieu, voilà ce qui m'est apparu clairement! Le jeu s'est évaporé au point que la fameux bunker est placé hors stade dans un lieu méconnu -apparemment à Roland-Garros- afin d'éviter, je suppose, des représailles de supporters mécontents et mal intentionnés (et je peux les comprendre). Au fond, on pourrait, prochainement, comme les éliminations du style d'Armstrong en cyclisme, reprendre, à la vue de nouvelles analyses, le résultat des matches, pourquoi pas? Mais pour revenir au théâtre, que penserait-on du déroulement d'une pièce constamment arrêtée et découpée par les commentaires d'un metteur en scène -par exemple- comme il peut le faire durant les répétitions? Non, la pièce dure deux heures, là, dans cette salle et sur cette scène et elle se déroulera bien ou mal avec les spectateurs assistants dans le même lieu et dans le même temps à l'action. Introduire des éléments extérieurs à ce moment privilégié, c'est le détruire.
Ca fait un peu lendemain de fête avec la gueule de bois associée . 50 jours de cette orgie de rugby - j'ai vu jusqu'à 5 matches par jour ! - et on a la bouche pâteuse et la tête qui cogne alors on grogne .
RépondreSupprimerEt donc la faute aux arbitres : pourquoi pas ? je les trouve souvent pénibles, un mal nécessaire . La technique censée remédier à leurs imperfections ne fait qu'accentuer le malaise . Souvenez vous quand l'illustre Laporte fustigeait la sodomie arbitrale ! Il faudra bientôt les protéger de la foule .
Ou bien notre société qui ne supporte pas grand-chose finit par avoir un bouc émissaire de choix pour cacher ses propres manques .
De cette CDM je garde le souvenir du très beau match entre Irlandais et NéoZeds . Mais qui donc arbitrait ? ... Ah oui ! Ca me revient ; je vous laisse chercher .
Tout à fait ça, unité de lieu, unité de temps et unité d'action, une trilogie que le rugby ne connait qu'imparfaitement. Comme Gariguette, une orgie de matchs pour n'en retenir que deux, Angleterre Argentine et All Blacks Irlande. Le premier pour redécouvrir que les Anglais à 14 sont des poisons, des pénibles et de voir George Ford passer 3 drops, un bonheur simple qui situe de suite la dimension du joueur. Cela demande une confiance absolue avec son 9. Redécouvrir un Lawse hors norme en défense comme en attaque, une poutre dans l'action. Bien sûr, le caviar fût ce quart de finale dantesque dans l'esprit du jeu malgré l'arbitre. Deux grandes équipes pour un rugby total, construit, imaginatif, avec de grands joueurs au sommet de leurs arts. Une défense debout les cinq dernières minutes à montrer dans toutes les écoles de rugby. Pour conclure, un rêve.
RépondreSupprimerhéhé la dimension du joueur George Ford? Parlons en ,celui qui essaye un drop, passant assez loin, alors qu'ils sont sur un avantage pénalité aux 22 face aux barres. Ce n'est pas une faute de goût, simplement une énorme bêtise.
SupprimerEt pour moi la plus belle image du W-E, c'est au cours du classico espagnol, les 2 rolling-stones, dans le public, qui suivent avec de l'attention et de l'enthousiasme.
Qui sont ce ces deux ostrogoths qui suivent corps et âme ?
SupprimerLa solitude est le seul moment réel de notre vie. La vie réelle est dans la solitude. L'émotion est solitaire. Même le voyage amoureux est un voyage en solitaire. Olivier de Kersauson.
RépondreSupprimerPourquoi ce texte. Tout simplement pour dire que les émotions sont diverses et variées, qu'elles restent la propriété de chacun et que la seule interprétation reste le fruit du Soi et non celui du miroir. Tous les jours je réfléchis aux instants émotionnels, bons ou mauvais, à ceux qui vous permettent de mieux comprendre les autres, sans certitude pour autant, laissant le rêve et son émotion agir.
https://www.linkedin.com/posts/eric-chabot_inspiration-motivation-objectif-ugcPost-7123336002772828161-F_fP?utm_source=share&utm_medium=member_android
RépondreSupprimerPourquoi un lien hypertexte alors même que ce n'est pas mon habitude ? Tout simplement à cause des boules de glace, métaphore puissante versus le kouign amman, les deux faisant saliver pas pour les mêmes raisons. Finalement, la logique l'emporte. Le rugby français culturellement en manque profondément et dans quatres ans, nous ne serons pas Champion du Monde si nous continuons sur la dépossession, idée réductrice, absurde et arbitraire d'un jeu de mains avant tout et non de pieds comme au football.
Au delà des trois unités qui sont une règle interne, une convention du théâtre classique, ce que je ressens, comme dans une salle de cinéma également, c'est cette sensation, plus qu'une sensation d'ailleurs, cette vérité du lieu dans lequel il se passe quelque chose d'absolument unique et personnel à chacun des spectateurs dans l'unité du tout -pièce, film ou match- et dans ce moment précis. Hier, je regardais un documentaire sur et avec Federico Fellini et il ne disait pas autre chose. J'en ai été frappé. La salle de cinéma, par exemple, correspond parfaitement, pour moi, à la définition de D. Winnicott de "fonction contenante". Cette fonction qui permet de supporter, grâce au cadre, les difficultés ou la vision de choses insoutenables, comme un film d'horreur par exemple. L'ensemble salle, public, écran, film, noir,...représente une sorte de bulle collective qui permet d'apprécier pleinement, de supporter éventuellement, le moment vécu à l'intérieur de ce cocon, de cette unité. Il suffit de faire l'expérience de regarder ce même film d'horreur -que l'on a pu voir; apprécier, supporter dans le magma de cette salle de cinéma sans, quasiment, pouvoir en sortir- chez soi et à la télévision pour ne pas pouvoir supporter les émotions, se lever, aller chercher un verre, éventuellement arrêter le film et aller faire un tour. Pas de protection, là, ou d'augmentation du plaisir dans ces conditions ouvertes: les courants d'airs sont partout, plus aucune communion, l'eau gazeuse contenue dans la bouteille est éventée. Il est inadmissible, pour moi, d'introduire des bouts de ferraille techniques dans la chair tendre d'un moment de vie vibrant et tremblant, fugitif, passager. Je ne suis pas fermé à des évolutions techniques comme "l'eye" au tennis qui permet en quelques secondes de contrôler si une balle et bonne ou non. Cela ne change quasiment rien au déroulement du match ni à son résultat. Et puis cela se passe sur place au vu et au su de tout le monde. Bien. Idem pour le "VAR", au foot, pour les hors jeu et la validation d'un but. Même si Platini, qui a toujours eu un coup d'œil d'avance sur les autres s'y était opposé très nettement du temps ou il avait encore quelque pouvoir.
RépondreSupprimerEn vérité, je pense que la primauté de l'image, par l'intervention ancienne de la télévision et, aujourd'hui des smartphones pour résumer, associée à un besoin féroce de technologie, de pub et de scandale, les tabloïds de mon époque et leurs dérivés actuels ont provoqué cette dérive malsaine.
Alors, comme Bourvil -"l'alcool, non, l'eau ferrugineuse, oui"- je dirais, des moyens d'aide techniques, oui, mais de la double vision du réel à travers des filtres extérieurs, non.
C'est drôle, nos messages se sont croisés. Finalement, çà fait gagner du temps et l'on a, de par le fait, droit aux deux desserts: glace et Kouign-Amann! Et tu parles à un vieux Breton!
RépondreSupprimerEt, puisque tu parles de Bretagne, j'ai le souvenir d'une rencontre un peu étrange avec De Kersauson, et deux de ses fidèles équipiers dans le Pub du Palais, "Le Goéland", très tard, à Balle-Ile-en-Mer. Il y a déjà bien longtemps en compagnie de mon ami Jean-Yves, un Breton bretonnant pur beurre. Drôle de souvenir mais trop long à raconter maintenant ici.
RépondreSupprimerMais, c'est çà la littérature. Réussir à faire renaître l'atmosphère d'une situation par, comme disait Céline, le style. Comme un bâton plongé dans l'eau et que l'on voit cassé, faire en sorte de tordre les mots pour, éventuellement le redresser. C'est un travail. C'est ce qu'arrivait à faire Denis Lalanne pour faire ressentir l'âme d'un match. Mais y a-t-il encore de l'âme aux matches d'aujourd'hui? Certainement. Mais pas, en tout cas, je peux le dire avec certitude, à travers les grilles de l'analyse technologique. Au fond, cette autre question: qui s'intéresse encore à l'âme des matches de rugby?
RépondreSupprimerMoi !
SupprimerJ’ai bien vu l’âme des AB pendant ce Mondial, pas un haka qui n’ait un sens par exemple le haka kamaté offert aux Italiens pour honorer les Maoris tombés à Monte Cassino ou cette visite au cimetière des NéoZélandais tombés en 14-18 . C’était hors rugby et pourtant c’est leur identité , leur vision de la transmission .
De même les Springboks ont déroulé leur conception de la vie : les chants, la joie de vivre malgré les pépins inhérents au jeu ( les joueurs blessés qui rentrent se soigner ) , les skills basés sur la force destinés à montrer au monde la force d’une nation . Là encore une très forte identité .
Ne parlons même pas des Anglais au fond du trou ressuscités voire électrisés par le Mondial . Tout entiers à leur rugby, pas beau certes mais ô combien efficace .
Et l’âme irlandaise qui vivait dans chacun des vieux guerriers celtes …
Pas étonnée que nous ne soyons pas à la fête : la « flèche du temps « a tourné court : notre identité n’est pas assurée . Regardez comme la cérémonie d’ouverture a divisé . Quoi ? C’est ça la France ?
Bref … quand nous aurons retrouvé une âme, notre rugby ira mieux .
il va falloir en retrouver des choses rugbystiquement, historiquement, etc;
Supprimerje suis en train de revisionner la finale, et une impression se fait de plus en plus, à savoir que les Blacks jouent plutôt comme les sud-af (beaucoup de rentre dedans), alors que les sud-af écartent beaucoup plus
RépondreSupprimerMets les lunettes Georges et approche toi de l'écran, tu verras deux essais Blacks dont un refusé on ne sait pourquoi (règle de l'avantage sur la faute d'Ezebeth) et quelques mouvements d'envergure sans le rentre dedans. Ce dernier sert à fixer l'adversaire en attendant qu'il commette une faute, ce qu'on appelle la dépossession chère à Galthié. Quant à André, j'ai connu Tabarly et Linski, jamais son fidèle lieutenant, l'Amiral sauf au travers de quelques uns de ses ouvrages. Sinon, l'âme est elle présente ? en disant je me donne corps et âme j'oppose la pensée et sa sensibilité à son propre corps. D'où 2 façons de voir les choses. Le corps est une certitude et l'âme aussi selon Spinoza "l'âme humaine ne peut être entièrement détruite avec le Corps, mais il reste quelque chose d’elle qui est éternel". Et Descartes, cartésien de principe écrivait "l’âme est réellement distincte du corps, et toutefois, elle lui est si étroitement conjointe et unie qu’elle ne compose que comme une même chose avec lui". Pour reprendre la glace et le kouign amman, la pièce à 2 faces, c'est selon l'état du moment. Parfois mieux vaut être cérébral que physique, la pilule est moins amère. Je pense que question corps, les mondialistes sont au zénith du moins en partie mais pour l'âme, elle est comme la vague, fluctuante selon la marée et le vent !
RépondreSupprimerJ'ai eu la même impression que Georges en voyant les AB "mettre de la viande" sans grande réussite d'ailleurs puisque Cane prend un rouge sur du jeu dur .
SupprimerEt c'est vrai que les Boks étaient sur la retenue ( par peur des cartons ?) .
Quand on aime, on ne regarde pas les détails !
SupprimerPour glace avec queue ou Kouign Ammann sans queue mais avec moins d'envie, reprendre "Micropsychologie et vie quotidienne" d'Abraham Moles. Amusant et intéressant.
RépondreSupprimerPetites infos rapides.
RépondreSupprimerJe viens juste de terminer le Télérama de la semaine dernière (n°3849, du 21 au 27 octobre 2023). Deux choses:
-1- un remarquable article sur l'avenir et la science et qui explique assez bien mon sentiment sur l'évolution technique du rugby. A l'image, comme d'habitude de l'évolution du monde en général. "L'ère de la science confuse" avec l'astrophysicien Aurélien Barrau (çà tombe plutôt bien).
"Le malheur de l'ingénierie, c'est d'inventer des fonctions sans réfléchir aux finalités".
-2- un podcast de Philippe Joubin avec Pierre-Michel Bonnot "Souvenirs d'Ovalie", par Ouest-France. Court et facile à écouter.
Oui Pierre Michel Bonnot, caustique et pertinent, décalé par rapport à ces confrères, retraité je crois, bien dommage.
RépondreSupprimerLes langues se délient maintenant que le rideau est tombé. Sur les arbitres bien entendu, trop facile de dire surtout depuis les tribunes ou derrière son poste de télévision tout et son contraire. La nouvelle cible du moment, c'est F. Galthié critiqué sur ses stratégies, sur ses allégories et sur peut être sur son despotisme. Je m'attacherai pour ma part de soulever le problème des blessés en tous genres, du règlement médical de WRC et de la charte sur le dopage. Après 58 jours de compétition, en tant que médecin WR, j'avoue que les bras m'en tombent sur ce mondial. Les joueurs sont devenus de la chair à canon source d'une probable chronique. Enfin, la remise des trophées a accouché d'une souris et d'un civisme emprunté ou les surprises n'étaient pas à l'ordre du jour. A vous lire.
RépondreSupprimerWarren Gatland passe la main à Mr FARRELL pour conduire la sélection des Lions, sage décision d'un entraineur qui a su emmener le Pays de Galles et les Lions au zénith du rugby mondial. Hélas il a chuté en quart à Marseille alors même qu'il aurait pu, du moins les joueurs, aller en demi finale sans coup férir. WG n'a jamais eu l'oreille des siens et pourtant en quelques mois, il a su sortir les Gallois de la torpeur des VI Nations sans Shaun Edwards alors que nous en 4 ans, un tournoi gagné, nous ne sommes pas allés plus loin que les quarts alors même que nous étions n°2 mondial. Est ce qu'un sélectionneur a une faconde particulière pour conduire un groupe vers le succès ? Si l'on regarde l'AFS, Nienaber et Erasmus sont complémentaires et interchangeables. Deux parcours différents, le premier cité est un physiothérapeute (masseur kinésithérapeute) qui au fil des ans et au contact du second est devenu le stratège de la défense des Bocks pour en devenir l'entraineur principal aujourd'hui. Erasmus, 3e ligne aile, reconverti avec talent comme entraineur, devenu champion du Monde en 2019, est le directeur du rugby d'AFS depuis 2020. Les Bocks sont bicéphales comme notre encéphale, deux hémisphères. A bien regardé, c'est la seule nation a être dans ce cas. Résultat, champion du Monde en 2019 avec l'un et bis repetita en 2023 avec l'autre. Mais en France, nous faisons différemment, un seul coach et une kyrielle d'intervenants tous plus huppés les uns que les autres pour le résultat que l'on sait. Doit on poursuivre avec la même philosophie ? Qu'est ce qui fait qu'on est trois fois champion du Monde des moins de 20 ans avec des entraineurs moins médiatiques, moins chevronnés sur le papier, des staffs moins pléthoriques et qu'ensuite tout se délite ? Finalement, est ce que le mal ne commence t-il au seins des clubs de top 14 dont le curseur et les ambitions ne sont pas les mêmes qu'être champion du Monde ? Ne doit on pas basculer en rugby des provinces, des régions ou des ligues pour les plus sensibles sur la terminologie afin de concentrer ce qu'il y a de mieux dans chaque terroir ? Le rugby français n'a t-il pas besoin d'avoir un grenelle pour redéfinir un organigramme plus moderne à l'origine d'une grande EDF ? Aujourd'hui, avec le retard pris sur une vision managériale d'ensemble, les vassaux et affidés ne vont pas cautionnés un changement de stratégie pour la bonne raison qu'ils en vivent !
RépondreSupprimerEn fait tu donnes les réponses aux questions que tu poses ! L'entre-soi du rugby, cette consanguinité le conduit à sa perte . Tout le monde est mécontent car on attendait trop de cette EDF . Curieusement la principale valeur du rugby c'était l'humilité : il n'y a qu'à écouter les interviews des joueurs "autrefois" pour s'en convaincre . Les Anglais eux c'était "pride" leur cri de guerre ( fierté) . Quant aux sélectionneurs on les entendait peu, voire pas du tout !
SupprimerEt de l'humilité on en a manqué à chaque stade de cette fameuse flèche du temps, au contraire chaque victoire nous rapprochait du sentiment d'invincibilité . Alors là c'est haro sur Galthié, ça ne m'offusque pas bien sûr, mais qui va vouloir y aller ? Et surtout pour quoi faire ?
Oui, pour moi comme pour toi il me semble, beaucoup de mouvements et de bruit pour pas grand chose: rien qu'un jeu. Mais, non, maintenant, en total capitalisme, tout dépasse l'entendement: les foules, l'argent, le journalisme de caniveau -et même pratiquement les autres-... Même si personne ne s'y intéresse vraiment, sainement, on s'en fout: il faut développer tout çà, en ajouter encore plus etc.
RépondreSupprimerMais je peux difficilement séparer le jeu des grands Enjeux. Le monde, tout autour de nous courre à sa perte, et que fait le rugby? Il reproduit ce modèle et poursuit la catastrophe au lieu de montrer un certain exemple de simplicité, d'éducation, de fraternité. Je suis écœuré de toutes ces manigances, manifestations, gesticulations qui ne m'intéressent pas un seul instant.
Je n'ai pas grand chose à dire de plus que ce sentiment de grande tristesse devant ces combats d'arrière garde.
La consanguinité dans le rugby existe depuis longtemps et ne fait que s'aggraver au fil du temps. Côté professionnels, le clair obscur des avis en cours, arbitres, entraineurs, joueurs, FFR, LNR en retrait, montre bien l'hétérogénéité des courants de pensées sur l'avenir du rugby pensé par World Fruit Juice. Il est certains que la multitude des matchs jouera contre la santé des joueurs à défaut de remplir leurs comptes en banque. L'arbitrage doit évoluer avec le physique du joueur adaptant donc les règles à la vitesse et à la puissance des packs. Cet acte devrait être fédérateur pour continuer à attirer la jeunesse vers l'ovale. L'effet d'avoir que peu de golgoths chez les féminines nous offrent des spectacles de plus en plus attrayant et moins rébarbatifs que le rugby masculin actuel. Seuls les Blacks gardent cet objectif de jeu de mains bien plus que les autres mais s'adaptent aux contraintes des adversaires. Les cartons et le bunker (mot mal choisi à la résonance guerrière, on semble l'oublier) vont ils devenir l'apanage de la seule TMO qui pour les phases finales au SDF était localisée hors enceinte. TMO ou la Thérapie des Mouvements Oculaires ( vraie thérapeutique psycho comportementale pour les états de stress post traumatique de toutes sortes mais aussi pour les anxiétés existantes ou les phobies) devrait faire son chemin à commencer par l'arbitre de champ, seul et indépendant dans ses choix car il fait parti du jeu. A sa demande ou celle d'un des deux capitaines sur un litige, TMO peut apporter sa vision sans pour autant imposer ou influencer sur la sanction. Après tout, l'arbitre doit mouiller le maillot instantanément. Avez vous vu à l'annonce du rouge pour Sam Cane comment le moral des Blacks a été affecté. Malgré la rébellion à 14, le match a été fossé avec un rugby de dépossession cher à Galthié ou rugby de base pour un buteur chirurgical. Il en faut pas plus pour gagner. Voulons nous vraiment ce type de jeu dans les années à venir ? Il suffira de monter des stabulations pour hyper-protéinés les joueurs afin d'avoir au final un jeu très stéreotypé. Znfin, quand Mr MOLA stigmatise les médecins sur les terrains, et que la FFR dit qu'il faudrait 3500 arbitres au lieu d'un vivier de 2700 actuels pour l'ensemble des matchs sur une fin de semaine, il faudrait aussi dénoncer l'absence de la médicale passée la Fédérale 1 sans parler des séries inférieures. Alors oui, ils interviennent peut être trop sur le terrain mais ils ont le TMO plus affuté que lui en matière de blessures. Toujours un débat d'idées et de savoir faire voir de faire savoir. Côté médias, réseaux sociaux, et compagnies, tout et rien font un amalgame de commentaires ingénus. A vrai dire, je m'en passe volontiers laissant la place aux besogneux de l'esprit et de la plume. On parlait de la mort du petit cheval blanc n'est ce pas le cas ? J'avoue qu'il est trop tôt pour répondre et que l'heure est à la réflexion ! Je vous lis.
RépondreSupprimerEMDR pour la thérapie des globes oculaires, mon cher Tautor. Mais ta légère modification tombe parfaitement pour la situation dont nous parlons. Dans cette histoire de "Bunker" -je suis d'accord avec toi pour bannir ce mot guerrier, tout en remarquant qu'il n'a pas été dénommé par hasard. Ce qui me chagrine le plus c'est l'intrusion insupportable de ce lieu vers la terrain où tout se passe ou, maintenant, devrait se passer . Dans la communication définie le plus simplement possible, il y a un émetteur et un récepteur et réciproquement, aussi longtemps qu'il le faut. Là les visionneurs télévisuels interviennent dans le débat sans demander l'avis du principal intéressé, c'est-à-dire l'arbitre. Il faut donc et tout simplement laisser celui-ci demander une aide quand il en éprouve le besoin. Point; et c'est tout.
RépondreSupprimerPour le TMO, je sais que ça fait avpartie de l'EMDR mais trop tentant de ne pas faire le parallèle avec humour.
RépondreSupprimerIl y a aussi des bunkers au golf ! Le terme est anglais et désigne un abri enterré, plus ou moins fortifié, nous, nous parlons plutôt de "casemate" et les Allemands parlent de "blockhaus" qui est beaucoup plus guerrier je trouve .
RépondreSupprimerA Grenoble nous avons un "Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle " qui s'appelle la Casemate , c'est dire si nous sommes loin de la guerre .
Curieux comme ce nouveau système a pu décevoir dans sa mise en oeuvre ; je pensais que ce bunker permettrait au jeu de se poursuivre sans ces arrêts intempestifs du TMO . Las ... c'était sans compter sur la frénésie des médias autour de ce quart raté ( hi hi hi ! ) et le doux nom de pisse-copie, prend toute sa signification . On n'était plus là mais on y était quand même par ces chroniques incessantes sur le bunker tmo arbitrage etc
Depuis le funeste Grenoble-Castres je dois dire que je m'en contrefous de ces querelles sur le sexe des anges, c'est faussé ! Bon on le sait alors soit on sort du jeu, soit on essaie d'être plus malin que les anglo-saxons et autres sudistes anglophones .
Il me semble que c'est un peu ce que Florian Grill suggérait entre les lignes non ?
Je pense, oui. Pour le peu que je puisse en savoir.
RépondreSupprimerJe confirme F Grill a dragué grave B Beaumont pour essayer de s'infiltrer dans un trou de souris en la personne d'A Benazzi. Pas sûr que les perfides anglo saxons ouvrent beaucoup de portes sauf celles qui sont des impasses.
RépondreSupprimerBon retour au top 14 ! Changement de décor et d'ambiance. Force est de constater qu'on retrouve le rugby là ou l'on a laissé. J'ai rien vu de palpitant. Castres qui avait gagné à La Rochelle étrillé à Jean Bouin, l'ASM vainqueur de basques pas bien motivés sans la Peña, , L'UBB soi disant gagnant avec le retour des internationaux et l'USAP vaillant qui signe sa première victoire. Le gag, Biggar qui se blesse au dos en tapant la transformation, du jamais vu ! Et avant Oyonnax qui a battu les Maritimes passant devant au classement ou l'on retrouve Montpellier avant dernier ! Reste R92 contre le LOU et le ST sur le Pau. Conclusion, je me suis ennuyé et j'ai donc graissé le vélo elliptique pour un silence d'or ! Le meilleur championnat de la planète redémarre à son rythme même si les commentaires enjoués de Canal + font croire qu'on nous a servi une tartine incrustée de caviar, tout juste un bouillon de légumes.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCerise sur le gâteau, le R92 abat le LOU dans le money Time ! Un match fermé ou Geigenbacher, Grenoblois, aurait dû jouer la dépossession chère à Galthié afin de signer une victoire somme toute plus méritée que les banlieusards de Parisiens. L'esprit des Gaules n'est pas encore au rendez vous, un "Takami" qui a besoin d'affiner les recettes pour que la saveur soit au rendez vous. Selon Sud Radio, du rififi au sein du staff de Fabien Galthié ou les divergences de vues sont apparues selon les langues bien pendues. L'ère de FG a t-il sonné le glas comme autant du stade Français, de Montpellier ou de Toulon ? Repartir 4 ans pour faire de la dépossession est ce l'avenir ? Et qui voudra travailler avec lui hormis d'avoir les pieds au chaud ? Nul n'est devin, hosanna, hosanna, Dieu soit loué Alléluia !
RépondreSupprimerD'abord c'est GeNgenbacher ensuite il est Savoyard autant dire étranger à Grenoble ( ça me rappelle ce grief de mon grand-père à ma grand-mère ... une plaisanterie typique du Grenoble d'avant Piolle ! ) . C'est un gars très timide et je pense qu'il est encore impressionné par ses nouvelles fonctions au LOU - alors qu'il mène plutôt bien sa barque . Bah ... il a bien fait de quitter Grenoble qui n'est pas dans les petits papiers de la Fédé ni de la Ligue !
SupprimerJe n'ai pas regardé un match : pas envie . Ils me font tous suer . J'ai regardé le handball jamais décevant, tu tournes le dos et paf ! des nouveaux joueurs arrivent aussi talentueux que les précédents . Pas de drame ; des entraîneurs sérieux et sans boulard . Ca fait du bien .
J'ai même regardé les courses de boîtes à savon cet été : aucun ego , de la rigolade et un public bon enfant . Et puis les compétitions de bûcheronnage c'est bien aussi .
Vivement le Tour de France !
Crotons en la Sainte Trinité...
RépondreSupprimerCroyons
RépondreSupprimerJe viens de voir 4 choses sur le site rugby de L'Equipe:
RépondreSupprimer1- Galthié. Il va parler. Pourquoi pas? Juste dire qu'il est -physiquement- comme les politiques à la fin d'un mandat: terriblement vieilli!
2- Ntamack. D'accord avec lui.
3- Foster et l'attaque cintre sa famille à Créteil!!!??? Il faut arrêter tout çà.
4- Interview de Nigel Owens. Parfaite. Un mec d'aplomb qui sait de quoi il parle.
De plus, avez vu le reportage hier, durant Stade 2, sur le Criquet qui va participer aux Jeux Olympiques?
Tu pourrais nous détailler un peu ...
RépondreSupprimer24 minutes hallucinantes! cette soidisante conférence de presse.
RépondreSupprimerJournalistes complaisants et/ou peureux?
Je n'ai pas tout suivi, avec qq zap, mais y revenant pour voir si on n'était pas descendu plus bas....
Et donc Fabien Galthié …
RépondreSupprimerComment dire ? Rien ne m’étonne plus de sa part . Pas rasé, en survêtement ( c’est mou ça !) Pas raccord Coco avec l’image du coach triomphant … Z’avez compris ? Il est en deuil donc ça doit se voir, aligner la forme et le fond . Le cheveu triste et les rides houlala ! Il a pris 20 ans là le beau Fabien . La voix à l’avenant, à peine si on l’entend .
Déjà être en deuil pour un pauvre match de rugby … c’est pas comme si la Terre était à feu et à sang . Meuh non ! Il est triste Fabien il a perdu sa Coupe mais il ne bat pas sa coulpe . Non il ne manquerait plus que ça ! Ben non c’est pas sa faute . Voilà . Passons à la suite c’est à dire lui, euh non c’est MOI ,,, moah . Donc il continue et on va voir ce qu’on va voir .
Bis repetita non placent .
Euh faudrait voir à voir disent déjà les présidents des clubs, avoir tant cédé ( les joueurs-phares 6 mois hors du club c’est pas top!) pour si peu ? Bref on sent que ça va grincer dans les rouages d’Ovalie . Qu’importe ; avec Fabien on a du concentré de Tout-en-1 ; il va mettre tout le monde au pli et on va repartir comme en 14, la fleur au fusil .
Fabulous Fab, il serait quand même avisé de la mettre en veilleuse : je lis les confidences de N’Tamack attiré par les terres australes, je vois bien Dupont chercher sa voie à Bali, et Alldritt qui nous fait part de ses doutes métaphysiques .
Je me demande quand même ce qu’il va trouver pour relancer le truc .
Là, Gariguette, je te rejoins. Je développerais un peu plus tard., mais c'est évident qu'ils a tenté de nous enfumer! Mais où est donc passé Raphaël Ibanez?
RépondreSupprimerJ'ai écouté, sourd et muet, les propos de Fabien Galthié. Du théâtralisée avant tout pour mieux faire passer la pilule. Depuis qu'il est la, un bilan positif 80% de victoires mais un 1/4 de finale de coupe du monde perdu à domicile, rien de moins. Cela suffit à effacer l'ardoise des succès et de pouvoir se remettre en question sans datas ni staff ne serait pas un luxe. Écrire à l'arbitre va le disculper de quoi ? De rien à mon avis. Le choix des joueurs pour certains blessés ou convalescents, le choix tactique de la dépossession organisée, le choix de la stérilité totale en attaque en première main, l'absence d'une ossature type avec de perpétuels changements, les jours de repos en goguette pendant le mondial, le soi disant professeur de la performance, tout cela, c'est qui ? C'est Fabien Galthié. Quand je pense que certains journalistes retournent leurs vestes et dénoncent le despotisme du big chef après coup, les bras m'en tombent. On s'est vu plus beau qu'on était sans avoir eu l'humilité de se dire qu'après la claque infligée par les Irlandais lors du tournoi, le staff aurait dû revoir sa copie, son fond de jeu et innover avec les joueurs en forme du moment et pas avec des canards boiteux. Sa dramaturge et faire sa dramacouine devant les journalistes me laisse songeur finalement sur le regard que peut porter le rugby français à son égard.
RépondreSupprimerNous voilà bien avancés après cette déclaration ubuesque et égocentrique. Tout a été travaillé pour parer tous les coups bas afin de faire ressortir un bilan plus que positif et de continuer à faire croire l'impensable. La LNR et les présidents de clubs commencent à donner de la voix car trop c'est trop. A cela, FG propose le ticket gagnant gagnant pour les 4 ans à venir. Si c'était le top 14, Galthié aurait été débarqué avec effet immédiat pour insuffisance de résultats comme d'autres mais aussi comme il l'a vécu à Montpellier et à Toulon. Ensuite, il va falloir composer avec la mafia gersoise et toulousaine coté joueurs selon mes sources. Seul NTK, dans son malheur, a compris que la carrière d'un joueur est courte et de partir à la conquête des iles australes et néo zélandaises serait une aubaine pour connaître une autre facette du rugby ce que son père n'a jamais fait. Mieux vaut se monnayer au lendemain de la coupe du monde que plus tard ! 4 ans, c'est bien loin ! Que va devenir cette génération dorée ? Dupont déclare forfait pour les JO 2024, pourquoi ? Aldritt est en burn out et il lui sera difficile de revenir au haut niveau surtout quand son club prend l'eau. Va t-on voir de nouvelles têtes en top 14 ? Hier, un éducateur, retraité et ancien joueur de Montréjeau, me disait fort justement que lorsqu'on a de bons joueurs en minimes cela se retrouve en équipe première au fil des ans et lorsque vous avez des minots sans envergure vous les retrouvez en équipe première pendant des années. Logique implacable pas assez mise en exergue qui devrait ouvrir au débat dans la formation au sein des écoles de rugby. Pourrons nous nous projeter avec les champions du monde des moins de 20 ans ? Difficile de répondre car rares sont ceux qui ont leurs places en top 14. Quand on voit la finale opposant deux styles de rugby, quels choix devront nous faire pour espérer un titre ? Du jeu de mains ou du jeu de bulldozers ? Que va devenir le rugby sous la houlette de TMO et des nouvelles tendances règlementaires ? Je serai pour laisser décanter jusqu'après le tournoi afin d'y voir plus clair et de trouver de la sérénité dans des hommes de devoir et non de théâtre.
RépondreSupprimerVoilà qui est bien dit.
RépondreSupprimerJe voudrais revenir sur l'arbitre Ben O'Keeffe, et surtout au travers de la charge de Kolbe sur la transformation. En fait ce fut un moment extraordinaire, car nous n'avions jamais vu cela auparavant lors de matchs de haut niveau. Cette simple extraordinarité devait pour le moins faire tilter n'importe quel arbitre surtout s'il dispose d'une var ou replay. il ne l'a pas fait, est ce par incompétence ou pour une autre raison?
Reste aussi pour la FFR d'entrer plus fortement dans les instances de Worldrugby, le temps où noue étions qu'invité est révolu!
O' Keeffe n'a pas bougé une oreille et pour cause avec TMO en stéréo, les raisons resteront obscures pour la nuit des temps semble t-il ! Compte tenu de la main mise de Jutge sur le système en bon salarié qu'il est, rien ne filtrera, raison gardée. Grill voudrait s'infiltrer dans un système dévolu aux anglo saxons par avance, les peaux de banane risquent de s'accumuler.
RépondreSupprimerJe suis attristé, si cela reste vrai, de lire comment la famille de Ian Forster a été traitée et comment les AB ont subi toutes les indigences de la nation française Tous les coups bas sont permis et nous sommes loin de la charte de l'éthique prônée par F. Grill. En fait, on ne sait pas grand chose des coulisses ou si peu, des bribes glanées à droite ou à gauche, rien du magma en sous sol ou les truands règnent en maitres. Le jeu en surface n'est qu'une probable parodie pour nous faire saliver et être une cash machine pour quelques initiés de World Fruit Juice. A Toulouse et à Marseille, j'étais bien naif de voir ce public radieux et servile acquis à une cause qui n'est plus du rugby mais celui du monde des affaires. j'avoue que de savoir cela me chagrine montre à quel point on ne méritait pas d'aller en finale voir de gagner et que peut être cette victoire des Bocks comme en 1995 n'est autre que le résultat d'un fruit gâté ou pourri ou le ver est multicolore. Au fil des jours, l'amertume monte en moi car je me rends compte que le sport devient une façade derrière laquelle le crime organisé se cache.
RépondreSupprimerUn certain "sport" du moins. Et oui, malheureusement.
RépondreSupprimerEn novembre, le 11 ou autour du 11, avait lieu des France - Roumanie féroces. Le système de l'époque permettait à ce pays, réel amateur de rugby, de prospérer. C'était dans le cadre de la F.I.R.A. dont seule la France s'occupait. Les Anglo-saxons détournaient le regard au niveau de "l'amateurisme" et ne voulaient surtout pas aller se faire humilier dans ce traquenard.
RépondreSupprimerEn janvier, le Tournoi commençait avec l'Ecosse et se déroulait gentiment jusqu'à fin mars, début avril, dans une rotation plutôt régulière.
Et les tournées tous les quatre ans en gros pour chaque équipe.
Tout était relativement bien huilé et suffisant à mon avis....Avec beaucoup d'incertitudes et de mystère ce qui, bien sûr, multipliait le plaisir. Aujourd'hui on a normalisé les joutes dans un carcan mondialisé et multiplié les matches en divisant par effet d'usure et d'ennui, le plaisir précédent; comme par un effet inversement proportionnel et évident.
J'avoue que tout cela ne m'intéresse plus beaucoup....Reste la nostalgie qui me permet encore de m'intéresser vaguement. Et le partage, comme ici, permettant d'y réfléchir.
Oui, je me souviens de ces matchs âpres avec la Roumanie à Bucarest, les" Chênes" ne pellaient pas les figues ni à l'extérieur d'ailleurs. 6e nation européenne dans les années 70/80, ils n'ont jamais pu intégrer le V Nations puis le VI Nations pour des causes politiques permettant aux Italiens d'y entrer. Le retour des internationaux en clubs a fait pschitt. A Toulouse, ils ont manqué d'humilité avec de vaillants catalans pas loin du bonus défensif. L'UBB n'a rien montré derrière avec la pléiade d'internationaux. Bien au contraire, Pau s'épanouit de plus en plus sous la houlette de Piqueronies, champion du Monde des moins de 20 ans. Montpellier tutoie le fond sans rien proposer et le Stade Français avec son nouveau staff ne cesse de surprendre. Reste à savoir si les Maritimes vont surnager ?
RépondreSupprimerVu l’avant match sur C+ avec Dourthe et Heymans qui avaient troqué la langue de bois habituelle à ce plateau pour un langage de vérité inattendu et assez rafraîchissant . Et sans Isabelle Ithurburu qui ramenait toujours ses intervenants à plus d’aménité pour ne pas dire complaisance, la discussion tourna vite au Galthié bashing . On lui reproche surtout de ne pas avoir fait de mea culpa lors de son sketch d’après CDM, il fut professoral et dans le déni de ses péchés . Vade retro Satanas !
RépondreSupprimerC’était charmant après tant de sirupeuses envolées et cirages de pompes .
Bon on ne va pas jusqu’à dire qu’on a exigé son retrait mais on n’était pas loin . Ca sent un peu le sapin mais c’est normal : Noël approche !
Pas vu. J'essaierais en replay....
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerAprès un passage chez Gérard aujourd'hui, aussi discret que talentueux Ariégeois, je découvre que ses parents se servaient chez un pharmacien qui n'était autre que ma Mère ! Étrange boucle et hasard que de venir chez lui pour découvrir le grand photographe qu'il est. Des livres de clichés de partout, un oeil vif sur Apple ou il continue à visionner le monde et l'ovale. Dire qu'au lycée, j'ai fait 2 ans de photographies pour redécouvrir le noir et le blanc un demi siècle plus tard chez lui. Impensable de me replonger dans le passé noir et blanc de mon enfance où je regardais ces visages d'airain pris sur le vif dans des conditions précaires. Les livres étaient beaux, subtilement commentés ou l'on retrouvait l'ambiance des terrains. Que reste t-il aujourd'hui de cette époque ? Des souvenirs ... Un bon moment comme d'habitude. Merci Gérard.
Antoine Mesnier sur 28'
RépondreSupprimerla planète rugby bouge entre les transferts dernière minute (Jaminet), les relents incessants qu'un quart perdu, de l'arbitrage, cela fatigue de voir à quel point on a du mal à accepter la défaite quand, par ailleurs, la France a été loin d'être gentleman avec les All Blacks dans l'accueil et la gestion des sites. La dessus, la presse en rajoute une couche dénonçant les dysfonctionnements et les choix du staff tricolore. Bref, nous sommes dans l'abysse de la bêtise et dans la vindicte la plus totale. La valse des entraineurs continue, certains joueurs veulent changer la couleur du maillot, d'autres s'en prennent ouvertement à des présidents, Chalureau est condamné à du sursis, nous vivons un épisode inédit de l'ovale. Je m'arrêterais sur les caprices du roi Dupont qui finalement va participer aux JO laissant son club une fois de plus orphelin et des bruits de couloir l'annoncent partant vers la capitale. Au delà du grand joueur qu'il est, du souffle nouveau qu'il apporté au rugby français, j'ai le sentiment qu'il est insidieusement entrain de perdre inconsciemment l'aura sur laquelle il est assise. "Qui trop embrasse mal étreint" pourrait se résumer ainsi. Barraque, international à VII, dit que le passage du XV au VII n'est pas anodin et qu'il faut du temps et du travail pour être au top niveau. Pour autant, il aura 2 tournois du circuit professionnel pour s'aguerrir et montrer sa polyvalence. Ainsi les cartes vont être redistribuées en EDF avec une nouvelle charnière car NTK ne sera pas consolidé. Que va nous sortir "la Galette" pour l'Epiphanie, Dieu seul le sait ! Va t-on voir éclore des pépites jusque là cantonnées dans les couloirs des grands clubs ? Soyons patients et indulgents car les lendemains de fêtes sont souvent migraineuses.
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RépondreSupprimerPar ailleurs, j'ai acheté le bouquin de Richard: "Côté Ouvert". J'ai commencé à lire...Du coup, j'ai replongé dans les archives de 2016....J'ai lu "Faim de Tempo" du Mardi 27 décembre 2016 et les 181 commentaires. Je ne veux pas critiquer ce que je lis aujourd'hui, mais je dirais quand même que c'est maigre; à l'image d'un rugby juste vu à l'aune de statistiques et de replays vidéo: mécanisé et sans âme, sans souffle, sans ouverture sur le monde.
L'ensemble -chronique et commentaires de l'époque- m'a bien amusé. Et intéressé...Il y avait de la vie, de l'âme, de l'esprit, de la chair, un peu de folie et de délire comme le rugby se doit de l'être.
Je viens de lire "Le Pilier: La vitesse et le Bouclier". Amusant et, finalement, assez proche de ce que nous faisions à l'époque pas si lointaine de 2016
RépondreSupprimerJacques, nous attendons de vous lire
RépondreSupprimerAndré,
RépondreSupprimerSais tu que pour qu'il y ait de la folie dans une équipe, il faut être 15 joueurs voir 23 joueurs maintenant. Ici, la folie c'est moi et je l'assume pour mon plus grand bonheur que j'essaie de partager. Je sais au moins qui j'ai avec moi et sans moi. Aux périodes fastes succèdent celles funestes dans lesquelles chacun trouve sa peau de chagrin. Vouloir formater l'identité de quelqu'un est une entrave à la liberté individuelle à mon sens. Oui toutes ces années nous ont permis à certains d'entre nous d'avoir un regard autre du rugby et de pouvoir ferailler aussi bien sûr les idées que sur les mots. Que reste t-il de tout cela. Rien, un livre consacré à son auteur, un Galthié bis. Ici finalement, je suis moi même sans attendre d'être ou non adouber voir détester par les licteurs "a fait lever la hache et marcher les licteurs" comme l'a écrit Hérédia dans la Trébbia. Ma folie, c'est vous, rien de plus, pour ceux qui veulent mettre un grain. J'ai compris une chose de ce voyage estival en Italie c'est que l'histoire ne se réécrit pas deux fois, que chacun y contribue avec son talent et que le grand César, adoré des Romains, a fini assassiné par 23 conspirateurs devant des sénateurs impassibles. Ces cendres ont été enfouies dans une pseudo tombe près de la curie de Pompée. Aujourd'hui un vulgaire caillou fait office de tombe immortalisant l'un des plus grands généraux romains qu'il fût. Par chance, j'ai choisi Tautor mariage de l'ail et du rugby.