24 décembre 2023

" Noël "

                        



Aussi loin que je me souvienne cette période remontant à l'enfance Lomagnole, c'était celle de la trêve des Confiseurs ou aucun match n'avait lieu pour Noël supplanté par des bourriches et des lotos sous la coupe des bénévoles du club. Gastronomiquement parlant, une période faste pour la ligne d'avants et lourde de conséquences pour les arrières ! Tout le monde se retrouvait accompagné(e)s des proches pour festoyer jusqu'à pas d'heures. L'église n'était pas oublié pas plus que la famille. Plus questions de parler de matchs mais plutôt d’évoquer les souvenirs présents et anciens. Pour cela, il fallait se rendre au "Café Maupas", lieu culte du village empestant le tabac, le pastis et la gouaille paysanne ou les mains calleuses battaient les cartes au son des anecdotes. Côté champs, la terre reposait en paix, les faisans, les bécasses jouaient à cache cache avec les futiles chasseurs. La Gimone, sous un brouillard matinal, transportait ses eaux boueuses de méandres en méandres. Au cabinet médical, la salle d’attente grouillait d’impatience tout en racontant en patois les petits potins de voisinage. Le marché du samedi était l’occasion de faire les dernières emplettes pour le Réveillon pendant qu’au Foirail, le concours de foies gras, chapons et pintades récompensait les meilleurs lots. Faut dire que mon Père était gâté recevant en offrandes de Noël les premiers prix du concours issus de sa patientèle. Vous dire que les repas n’étaient pas copieux et riches serait un pieu mensonge, notre « Bonne » Madame Maillol, un vrai cordon bleu, exécutait  des recettes savoureuses sur le vieux piano en fonte nourri au feu de bois. Ma Mère s’occupait de la décoration de la table faute de pouvoir œuvrer en cuisine, domaine réservé à qui de droit. Mon Père, caviste par passion, choisissait des bouteilles en ma compagnie, m’expliquant la provenance avant l’avis tranché de l’œnologue familial. Tout une effervescence avec ses rites et coutumes, un espace temps ayant laissé la place aux rêves, aux discussions interminables au son de la flambée de bois et des vapeurs croisées du tabac et des cigares. Vous comprendrez aisément le pourquoi du comment de mes goûts prononcés pour les produits de la terre et mon affection ancrée pour le rugby. Je regardais le Stade hier soir, bousculé par les marins de la Rade qui ont fini par couler le tout dans un écrin de paillettes et d'artifices alors même qu’à côté du Stadium sont les boutiques des Restos du Cœur et celles du Secours Catholique. Je suis ravi de vous conter ce moment de vie d'un petit enfant privilégié et heureux qui a vécu dans le berceau de Pierre de Fermat perdu dans la Lomagne agricole et rugbystique et, en l’écrivant, je me rends compte que le Bonheur n'est qu’une illusion fugitive et que le rugby est devenu un marqueur de la société de consommation avec ses illusions et ses nouveaux critères. Alors Joyeux Noël, à Toutes et à Tous, ovale, goûteux et familial.

23 commentaires:

  1. Un texte qui fait plaisir à lire et penser aux "Trois Messes basses" d'Alphonse Daudet. Je me rends compte du bonheur fugitif dont tu parles et aussi, malheureusement, de la transfiguration diabolique du rugby à l'image du monde dans lequel il baigne.

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  2. Ca donne faim ta chronique ! Mes Noëls d'enfance ont vu moins de foie gras, ignoré par ici puis accueilli plus tard quand le cercle de famille s'élargit à un oncle du sud-ouest . Non ici c'était le pâté croûte à la lyonnaise véritable chef d'oeuvre quand bien exécuté . Nous les gosses on s'en foutait plus intéressés par la farce de la dinde ( énorme ! pardi nous étions plus de 30 à table !) et par la bûche interminable, chaque année plus longue . Le rugby était en pause comme le travail, l'école, la politique . Il neigeait beaucoup on était dehors pour débarrasser les grands de nos cris et jeux . Personne n'était malade ni grippé ni rien ... Les arrière-grands mères encore en vie venaient pour les fêtes on les trouvait très vieilles elles n'avaient pas plus de 70 ans ! Elles racontaient le temps passé sans nostalgie et lâchaient à contre-coeur leurs derniers secrets de cuisine à ma grand-mère . Le sapin de Noël trônait immense à toucher le plafond, il embaumait l'air, décoré des dizaines de boules soigneusement récupérées année après année par mon grand-père, il faisait une crèche on ne savait pas trop pourquoi personne n'allait à l'église ! Mais c'était important ces petites figurines alors on respectait à défaut de comprendre . Les cadeaux étaient raisonnables seulement pour les enfants, les grands n'y avaient pas droit - on pensait bien sûr qu'ils n'étaient pas assez sages . Tout le monde était bien habillé, bien coiffé et personne ne prenait de photos, pour quoi faire ? Enfin c'était Noël quoi !

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  3. Du Daudet en toi je retrouve dans la lecture des agapes de ton enfance. Et je vois qu'André a eu la même association d'idée.
    "Les trois messes basses", ou pour moi un Noël en trois temps, avec en fond sonore les sirènes des bateaux de la rade.
    Enfant, je partais me coucher avec mes sœurs, non sans avoir avalé le traditionnel bouillon de volaille, et nous chuchotions jusqu'à tard dans la nuit, dans l'espoir de surprendre le père Noël. Immanquablement nous nous endormions avant d'être réveillé en pleine nuit par une clochette.
    Et là, comme par enchantement : sapin, crèche et feu dans la cheminée, absents à notre coucher, nous attendaient pour mettre en valeur tout ce que nous avions commandé (ou pas).
    Plus grand, mon grand père Félix me faisait participer au choix de la buche, celle pour la cheminée, car en Provence, place au treize desserts. Puis nous partions dans les collines chercher la mousse pour la crèche. J'adorais ces moments là car j'avais mon grand père pour moi tout seul, chose rare, puisque chez nous aussi pas moins de trente à table.
    Enfin, alors que nous le veillions, je suis naturellement devenu le préposé de la crèche, et c'était à mon tour de voir l'émerveillement dans les yeux de mes enfants.

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  4. L'enfance c'est le berceau de la crèche de Noël, l'illusion secrète du Père Noël qui passe par la cheminée, les chaussons bien rangés pour qu'il ne se trompe pas pour les cadeaux. C'était les contes et les chants de Noël par Tino Rossi repris par l'harmonium et la chorale des fidèles. Les enfants de choeurs dormaient debout pour certains et Monsieur le Curé, au contraire, illuminaient les paroissiens par son prêche de Noël. Une période faite de magie, de tendresse et d'Amour ou le temps se suspendait à nos lèvres en attendant d'ouvrir les fameux cadeaux. Rien n'a changé ou presque si ce n'est que nos grands parents voyagent sur le chariot de Noël avec les rennes.

    Oh Noël,
    Suspend ton vol
    Sur nos lèvres et nos bols
    Innonde nous de saveurs
    Pour faire battre nos coeurs
    Chante la Paix et l'Amour
    Au jour le jour
    N'oublie personne
    Et tresse la couronne
    Celle des Joies et des Veines
    Sèche les larmes et les peines
    Oublie la haine
    Transmets ton pouvoir
    Celui du devoir
    Celui de la chrétienté
    Celui qui fera l'éternité.

    Bon réveillon rond, ovale ou carré, qu'importe, plongez y dedans avec Passion.


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  5. Parmi mes cadeaux je reçois "Ovalix, une histoire gourmande du rugby " signé par Yves Camdeborde et Olivier Margot . L'objet déjà est plaisant à feuilleter tant l'iconographie est somptueuse, le choix des auteurs c'est de commencer chaque chapitre par un menu, par exemple avril 1954 banquet d'après match à Colombes des photos, des anecdotes, et des recettes ou le repas de réception à l'Elysée en 1986, "pour les trois-quarts, ça allait, pour les avants c'était léger ..." dixit Garuet et Ondarts !
    Les recettes de Camdeborde font saliver ("tarte fine aux Saint-Jacques") des photos des 3e mi-temps, le rugby s'anime mange boit et chante . Et surtout il parle . Bref, un bonheur de livre !
    Incidemment j'ai été très étonnée par le Racing 92 qui s'est vanté d'avoir dépensé 1000 euros chez MacDo début Décembre . Messieurs du Racing faîtes honneur au rugby et régalez vous plutôt des recettes d'antan !

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  6. De mon côté, je lis "Le" Benoit Jeantet primé. C'est bien lui....

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    1. Quelle surprise ! Le Père Noël t'a gâté. Bonne lecture.

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    2. Tu dois te tromper de blog je pense, à force de te disperser.

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    1. Pour moi Jeantet c'est l'autre blog, celui de tes copains de Treignac 🤣🕯️

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  8. Et les tiens par la même occasion! Non, mais le champagne t'est monté au cerveau...? Qu'est-ce que c'est que cette ségrégation absurde?

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  9. J'ai quitté le navire comme tu l'as remarqué. J'ai tourné une page pour être tranquille ici avec tout le respect pour B.Jeantet. J'ai lu que tu t'es fait retoqué récemment suite à ton indignation chez le voisin. Je pensais vraiment que tu t'étais trompé ce qui aurait pu être. Donc pas de segregation ni de copinage fortuit. Tchin tchin.

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  10. Aux pieds des massifs Pyrénéens, je contemple les reflets du soleil sur les cimes enneigées et écoute les bruits de la nature, celui du gave de l'Adour, celui des gazouillis des oiseaux et des insectes revenus par cette douceur hivernale ainsi que le croassement des corbeaux. Seul l'hélicoptère du Secours Montagne vient perturber cette harmonie. Et en fond sonore, j'écoute avec délectation le champ du coq pas très vaillant et des poules qui caquettent le tout rythmé par le carillon de l'église. Les jeunes sont partis skier alors que je m'attache à cette belle vallée du Lavedan. Mon ami et voisin des Frontignes me disait que mon village ancestral sommeillait à l'identique d'ici. Il attend le retour du Milan royal, niché dans la tour du XIe de l'église pour le photographier et pendant ce temp sculpte avec son Opinel affûté du chêne pour en faire des personnages. Sinon, ravi de lire que peut être Dupont après le VII partira au pays du soleil levant ou en Océanie afin d'emmagasiner de l'expérience, de la culture et du plaisir au grand dam du Stade et du XV de France. Il a raison, il n'a plus rien à prouver aux autres mais uniquement à lui même afin de construire l'après rugby. Il retrouvera Romain désireux d'aller voir les kangourous. Surement, le flux inverse du salary cap qui asphyxie notre rugby actuel. Enfin, circonspect pour le match ST LR ou Mola va envoyer des jeunes soi disant s'aguerrir pour faire souffler les cadres alors même que les Maritimes ont besoin de victoires et de points. Un cadeau de fin d'année peut être empoisonné. Aldritt va t il croquer la pomme ?

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  11. Je suis fatigué de cette lutte sans fin. N'y en a-t-il déjà pas assez autour de nous? Je suis d'ailleurs fatigué d'un peu de tout et, en particulier, de l'écriture. C'est une des principales raisons qui m'ont poussé à suspendre mes participations au blog dont tu parles: le dit "Côté Ouvert". Il serait trop long -et je n'ai pas l'énergie suffisante- de reprendre toutes ces raisons, mais deux points me semblent suffisants.
    Le premier est le rabâchage permanent autour du rugby et le second la suppression de fait de ce qui permettait une certaine respiration en y intégrant, littérature, histoire, philosophie...bref des possibilités d'ouvertures sur le monde.
    Ce que je trouve chez toi. Et, bien évidemment, chez Gariguette, Lulure et parfois d'autres....
    Mais je me réserve quand même et pour "x" raisons, le droit de naviguer de ci delà et, exceptionnellement, de participer quand quelque chose me titille un peu trop comme ce dernier mot de "Pim, Pam, Poum" que j'ai ressenti comme voyeuriste, vulgaire, pédant, moraliste et mal venu dans le monde actuel tel qu'il est. Il me semble qu'il t'est arrivé, à toi aussi, quelque petit écart par rapport à ta position de principe.
    Mais on pourrait déblatérer longuement sur ce sujet et çà pourrait être intéressant...Pour le moment les pensées me viennent, comme toujours en roulant sur mon vélo, comme des bulles de Champagne ou de Badoit, qui remontent du fond (?) de mon cerveau, explosent à ma conscience et se démultiplient en ramifications diverses et variées créant parfois de jolies nouvelles, voire romans, ou quelque essai philosophique...Bref, de la rêverie d'un promeneur solitaire n'ayant pas l'énergie de couvrir les feuilles blanches à son retour.
    Du travail, beaucoup de travail et d'efforts comme le faisait remarquer Louis-Ferdinand Céline...Travail et effort qui n'ont d'ailleurs jamais été réellement ma marque de fabrique! Alors, aujourd'hui?
    Aller, bonne fin d'année à toi et à vous tous.
    s.

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  12. Je viens de découvrir ton dernier texte beau, paisible, apaisé, bucolique. Ce terme de bucolique me fait penser au roman de "l'Astrée". Roman pastoral qui se passe près de chez moi du côté du Château de la Bâtie d'Urfé dans la Plaine du Forez. A une trentaine de kilomètres que je fais assez régulièrement, en particulier l'été, afin d'aller y manger dans le petit restaurant avec vue sur le Château et son Parc. Petite sortie avec un but sympathique qui me motive parfaitement. Le but? Voilà peut-être une réponse.

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  13. André,
    Ravi de voir que le cognitif est toujours là et que quand tu veux tu sais faire. Victor Hugo jusqu'à sa mort écrivait debout comme toi sur ton vélo. Rien d'étonnant à celà. La gériatrie m'a appris beaucoup sur le plan humain en dehors de l'organicité. Souviens toi, quels meilleurs souvenirs que ceux de l'enfance avec les grands parents ? En effet, l'âge avançant, l'être humain restitue le contenant de toute une vie avec ce désir ou non de transmettre. Ce regard sociétal m'a toujours plu car il est empreint de savoir, d'expériences et de vécus bien loin parfois de notre imaginatif. C'est là que je puise mon savoir et mon regard de la vie. Bien sûr que de parler que de rugby est étouffant et que j'aimais aussi écrire mes pensées autres que l'ovale. C'est pourquoi ce blog afin de retrouver cette liberté d'esprit contenue. Je me contente presque autant d'une phrase sibylline que d'un long texte édulcoré. Donc, à mon sens, tu devrais, après chaque séance de vélo, prendre ta plume pour nourrir ton esprit fruit de ta cogitation, le cogito ergo sum en quelque sorte. Tu es bien plus intéressant, effet Serres oblige.

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  14. Christopher Nolan . J'aime tous ses films et pourtant je ne comprends pas tout . Inception, Interstellar, Oppenheimer, j'aime surtout l'hypnotique Insomnia ( Al Pacino en flic victime du jetlag en Alaska qui fait une enquête complètement hébété face à Robin Williams bien loin du comique habituel) . Là j'ai vu "Tenet" et comme d'habitude je n'ai pas tout saisi mais captivée par des images magiques, des acteurs au jeu précis et humble .
    Dans un genre complètement différent sur Arte la série Les Durrells en VO obligatoire, sur les pérégrinations à Corfou d'une famille d'anglais déjantés, comptant un écrivain de renommée mondiale ( Lawrence Durrell grand ami d'Henry Miller, André tu dois connaître) et le petit frère Gerald Durrell, premier naturaliste à créer une émission TV sur les animaux . C'est beau, coloré, malicieux et so British .
    Sinon toutes les séries danoises, suédoises et norvégiennes sont parfaites .
    Une exception la série de Xavier Giannoli D'argent et de sang . Et du même auteur un film qui vient de passer sur la 2, Illusions perdues, remarquable .

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  15. Pour les Durrell, j'étais aujourd'hui à la recherche des trois volumes dont sont tirés la série. C'est vrai que l'ainé était grand ami d'Henri Miller (lire "Le Colosse de Maroussi", remarquable). J'en ai lu quelques uns dont un petit livre plein d'humour -dans la collection blanche quand même- "Le Sourire du Tao". Pour le "Quatuor d'Alexandrie", j'ai un peu coincé....Je vais m'y remettre...

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  16. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  17. Moi ce sera Ovalix me rappelant Obélix, une histoire de potion magique ! Car il en faut de la magie pour lier rugby et Marmite. Hormis le coup de fourchette, pour avoir manger à l'hôtel de France chez André Daguin à Auch sur la terre patrie de d'Artagnan, j'ai eu ce bonheur d'écouter ce conteur né, gascon pur souche, parler de cuisine, rugby et tauromachie. Une triangulaire retrouvée dans l'assiette avec saveur, savoir faire et liqueur, un cocktail détonnant. Ancien 2e ligne au F.C Auch, il avait des airs d'Albert Ferrasse, fougueux et tranchant. Bref, Ovalix va venir garnir ma bibliothèque plus que les Durrell.

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  18. Deux matches ce weekend ; d'abord Clermont- UBB ; brillant, festif et haletant . Dommage pour Clermont qui se fait piquer la victoire sur le final une fois de plus .
    Et puis La Rochelle - Stade Toulousain . 1ère mi-temps qui s'étire avec nonchalance et puis tout à coup à 10 mn de la pause LR se réveille et pulvérise le ST . La 2e mi-temps verra le ST se décomposer sous les assauts redoublés des maritimes . Pépé Botia fulgurant et même Rantanplan en verve le tout sous le regard extatique d'Alldritt enfin de retour, loin de son niveau mais si charismatique ! Le Top 14 reprend enfin du poil de la bête après la dépression de la CDM .
    Allez, on enterre 2023 ce soir sans regrets . Vivement la suite !

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  19. Le Boxing Day, soi disant la fête du rugby, tout dépend si on gagne ou si on perd, une évidence en soi. Effectivement, Bayonne, LR, l'UBB, le RCT, ... voient le verre à moitié plein, les autres doivent s'interroger surtout quand on perd bêtement. Ce que je retiens, c'est la présence de beaucoup trop d'étrangers sur lesquels reposent le fond de jeu mais aussi de voir pointer les U 20 qui font insensiblement leurs nids avec brio. Reste que nos internationaux continuent de panser leurs blessures physiques et morales. Mola n'est plus d'accord pour donner gracieusement trop d'internationaux au détriment des clubs élites. La balance de Roberval ne joue plus sa fonction prise entre la FFR déficitaire à souhait et la LNR souveraine. D'engager autant de techniciens étrangers dans les staffs pointent les lacunes de notre formation mais aussi dans un autre domaine celle de la paupérisation des arbitres. De voir autant de paillettes et de strasses montrent à quel point tout est virtuel et factice. Ce qui me gène le plus, c'est d'envoyer l'équipe "réserve" pour des derbys qui n'en sont plus et qui ressemblent à des arrangements entre bon amis pour un classement honorable. Il est temps de tourner la page et de penser au Réveillon nourrissant tous les espoirs d'une nouvelle année bienveillante à tous les égards.

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  20. Et c'est déjà demain! Bonne année à vous tous et à bientôt pour de nouvelles aventures....

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