23 mars 2024

" Ail et Arbitres"



Le siècle et demi de rugby n'a cessé de décrier l'arbitrage et son symbole l'arbitre. Si on se réfère à l'histoire, tout a commencé par un football rugby dont les règles étaient des plus simplistes, aller marquer chez l'adversaire sans l'homme en noir ! L'évolution des règles a cristallisé l'attention de tous, entraineurs, joueurs, médias et public pour devenir aujourd'hui l'homme providentiel dont on parle le plus à son insu bien souvent. La dernière coupe du Monde et le Tournoi ont montré les limites de l'humain et de la technologie. A cet égard, la France est privilégiée souffrant de décisions des plus hasardeuses qui ont compromis l'accédit à un titre mondial. Souvenez vous, l'Afrique du Sud, la Nouvelle Zélande et cerise sur le gâteau le quart de finale l'an dernier sur nos terres. Pire, cette fois ci, pour le Tournoi, nous avons bénéficié de toutes les augures écossaises et lyonnaises ce que Fabien Galthié savoure par une deuxième place autant imméritée qu'inattendue. Aujourd'hui, ce couple à l'harmonie ondulante construit ou détruit toute l'image qu'on peut se faire d'un match de rugby. A s'y pencher de plus près, le vidéo arbitrage est devenue la deuxième lame et plus maintenant intervenant parfois à contre sens de l'esprit du jeu surtout sur les en avants. Souvenez vous Cardiff ou nous battons les All Blacks sur une passe de Michalak des plus douteuses ! Çela nous a pas réussi par la suite non plus. TMO sait très bien repérer les agressions dangereuses, les risques potentiels de commotions cérébrales, les tricheries institutionnalisées et tous les actes d'antijeu échappant à la vision parfois monochrome de l'arbitre de champ. Cela fait toujours autant débat entre le jaune, le bunker et le rouge immédiat. Selon l'angle de l'image, le ralenti ou la vitesse réelle, la décision reste humaine, trompeuse et collégiale. L'arbitre est devenue diplomate, pédagogue avec plus ou moins de talent. Cette photo de Nigel Owens illustre très bien le propos pour lequel il écoute l'arbitre vidéo, réfléchit et le doigt levé tel "Magister dixit" il va donner sa version des faits. Je le trouvais truculent, juste et plein d'humour contrairement à certains autres. Mais l'évolution actuelle de l'arbitrage va t-elle dans le bon sens de ce qu'attendent entraineurs et joueurs ? Si jadis, l'arbitre portait le deuil tout de noir vêtu, le voilà habillé moderne comme un panneau publicitaire affublé d'une belle montre dont l'utilité reste discutable et de beaux cartons dans sa pochette. Comme les joueurs, il doit être en forme car le jeu va de plus en plus vite et doit se soumettre à des test de performances mais lesquels ! Ce qui est certain, il reste un homme indiscutable dans ses décisions et doit être respecté en tant que tel. Les entraineurs mais aussi la vindicte populaire ont la gâchette trop facile et la langue bien pendue pour eux aussi ne pas commettre d'erreurs. Je n'oublie pas les arbitres ou juges de touche qui parfois ont leurs mots à dire eux aussi avec plus ou moins de sagacité.  Peu confirme essai ou pas essai alors qu'ils sont devant ! j'avoue que parfois je me demande à quoi servent ils mis à part lever un drapeau et un bras ? Que sera l'avenir du métier avec la prégnance de l'intelligence artificielle sur la technologie, sur le fait que les règlements sont constamment étudiés et détournés par les entraineurs et que les joueurs ont pris l'habitude d'harceler l'arbitre ? Je termine par La Fontaine à propos du juge arbitre, l'hospitalier et le solitaire : "qui mieux que vous sait vos besoins ? Apprendre à se connaître est le premier des soins".

100 commentaires:

  1. Pour Gariguette: la capitaine de l'Equipe de France et joueuse de Grenoble, Maena Feleu....La connais-tu?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et moi aux orties 🙈😉

      Supprimer
    2. Non André et pour cause : je déteste le rugby féminin !

      Supprimer
  2. Pas aux orties....Sois patient...Un peu occupé...Pas trop le temps de me poser un peu longuement...

    RépondreSupprimer
  3. Alors l'arbitre, Tautor, c'est une denrée qu'à Grenoble nous ne prisons guère en souvenir du maudit match contre Castres en Finale . Un essai- appelé depuis "l'essai imaginaire" - des Castrais sonna le glas des espérances dauphinoises . Le TMO n'existait pas encore .
    Je vous demande une minute de silence .
    Voilà . Sinon moi ils m'énervent la plupart du temps ; et encore plus depuis cette mode de rejoindre le staff des grosses écuries du Top 14 ; ça devrait être interdit . J'aime bien la formule du hand : 2 arbitres qui opèrent en tandem .

    RépondreSupprimer
  4. Souvent je dis, et je ne suis pas le seul, "directeur du jeu" à la place d'arbitre.Pour avoir parlé des arbitres avec un arbitre, niveau régional, il me disait que pour certains il y avait un pb psy du souvent à une carrière de joueur resté à un petit niveau.Actuellement je suis, suivre,l'avancée de Benoit Albert qui officie comme juge de touche, il est le meilleur des joueurs de rugby de toute cette confrérie, cherchez un peu et comme vous allez trouver c'est une icone de Sapiac....

    RépondreSupprimer
  5. Grand match de rugby ce soir avec un ST parti de trop loin. Mais que d'erreurs d'arbitrage entre la vidéo et le terrain. Un simple jaune pour Costes alors qu'il y avait essai de pénalité. Le dernier essai de l'UBB, pied en touche ? Faut dire que personne n'a insisté. Des placages hauts, pas vu pas pris. Des erreurs qui en filigrane changent la physionomie du jeu et du résultat. Belle réaction de Mola qui dit aux joueurs de jouer la touche plutôt que la pénalité en fin de match, bonus défensif en poche. Quand tu n'as pas un vrai 10, tu perds ton jeu. Quant à Dupont, il n'a rien perdu et nous montre que le VII est un plus sur certaines actions. A creuser. Beau vainqueur l'UBB.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Faut dire qu'après leur engueulade sur Coste, les deux arbitres boudaient et donc Marbot sur le terrain voulait plus causer avec son compère TMO, na !
      Ben moi ça me va ; on laisse jouer des équipes survoltées ça va vite et c'est génial . L'UBB méritait largement sa victoire, ça a failli capoter car ils n'en pouvaient plus, le ST s'est heureusement bien repris . Tout est bien .

      Supprimer
    2. Mais NON, pas possible un essai de pénalité, etant donné qu'on est à plus de 40m de l'en but, et qu'il ya un toulousain juste derriere le long de la touche qui peut revenir sur Penaud. on ne peut pas supputer sur le fait que Penaud cours plus vite, donc ....

      Supprimer
    3. Ah mais Georges y'en a qui supputent grave, par exemple Chabal qui a fermé la bouche de son camarade de plateau en disant "c'est Penaud quand même ... " moi j'ai trouvé comme toi qu'à cette distance faut pas pousser . Bah ... ça va occuper l'apéro !

      Supprimer
    4. Georges, effectivement du bon sens ne nuit pas.

      Supprimer
  6. Donc rendons grâce à M. Marbot de ne pas avoir hâché le jeu par des interventions intempestives, mais aussi à M. Bonhoure son TMO d'avoir pris des décisions rapides et incontournables ... enfin quand on lui a demandé son avis hi hi hi ! ( je dois avouer que ces échanges entre arbitres m'ont beaucoup plu )

    RépondreSupprimer
  7. Je viens de lire "Le Pilier" et son article sur la "masse grasse". Excellent.

    RépondreSupprimer
  8. Effectivement, excellente métaphore de la pensée gracile de Fabien Galthié. Par certaines envolées, il me fait penser à Zarmaou dans sa truculence, sa connaissance du rugby et ses coups de pieds aux ânes ! Jeanjean, ancien joueur du ST, préparateur physique de l'EDF n'a t il pas vu les corps grassouillets d'un hiver pesant ? Ce qui veut dire que ses collègues de clubs n'ont rien vu non plus ! Quand on voit comment les jeunes du Stade galopent comme des lapins, quand on voit la métamorphose de Dupont à VII, le match d'hier soir contre l'UBB, ceci est un démenti flagrant sur les performances du XV de France avec FG. Quand ce n'est pas l'arbitre, c'est le gras labellisé du porc noir de Bigorre qui coule le chalutier. Il va falloir lui trouver un bon opticien style Afflelou🙈, 2 paires pour le prix d'une ! Le burn out qui a touché les plus fragiles du groupe est un puits sans fond ou chaque joueur va s'enfoncer à hauteur de leurs faiblesses. Ce qui pose la question de la fragilité émotionnelle de ces gladiateurs. Bien sûr, prendre du gras c'est au détriment du muscle et de la performance, une évidence physiologique. Mais c'est tellement bon pour le moral de saliver, de partager une belle assiette avec les copains ou en famille qu'on peut vite oublier le reste, le tout avec une bonne quille ! Bref, Mardi Gras et les arguments d'un diététicien du dimanche commencent à agacer un peu tout le monde, moi le premier. La vie c'est le gras mais aussi le jeu, parole d'évangile.

    RépondreSupprimer
  9. SAPIAC, quartier encadastré de la commune de Montauban, situé sur la rive droite du Tarn , plusieurs fois inondé, et limité par le Tescou, célèbre petite rivière, et oui célèbre, car des légions d'arbitres ont été invités d'y aller patauger suite aux différentes appréciations entre le public et le référé sur un jeu qui se pratique dans la cuvette

    RépondreSupprimer
  10. Moins noble, la Gimone fut pendant longtemps un échappatoire conseillée pour les arbitres après quelques matchs houleux, le tout orchestré par des dirigeants zélés avec des gendarmes bienveillants pour éviter la descente en barque. Ils étaient conduits au café Maupas dans l'arrière salle pour rédiger dans la quiétude le rapport de match à l'abri des supporters furieux. Beaumont savait recevoir !

    RépondreSupprimer
  11. Beaucoup de sites relatent l'incident entre l'arbitre de terrain et l'arbitre vidéo, ce n'est pas la raison du plus fort qui fût la meilleure ! Même Mola en convient. Ce cas va faire jurisprudence et permettra de dire à l'avenir à qui appartient le décision ultime. Quelle chance ils ont d'avoir 2 entraîneurs compréhensifs issus de l'école toulousaine ! Comme le pied en touche ou non. Nous avons eu une telle orgie d'essais premiums, de peu de fautes et d'un jeu debout qu'on sourit du détail. Reste le point noir arbitral, celui des mêlées, des touches viciées, des écrans ou des passages à vide, des plongeons dans les rucks dangereux à souhait et les fautes intentionnelles. Quand le rouge ou le jaune ? Bon les débats sont ouverts.

    RépondreSupprimer
  12. Là, chez le "Pilier", ils sont un peu jeunes: "french flair" et théorie, çà existe depuis longtemps. De Perpignan au Toulouse d'aujourd'hui, en passant par l'école Bayonnaise, les Lourdais, Mont-de-Marsan (et Tyrosse) et quelques autres... Avec, sans remonter à la nuit des temps, à la suite de René Deleplace, les Conquet-Devaluez,.... jusqu'à un des derniers, Pierre Villepreux, bien entendu.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai lu "masse grasse" chez le Pilier et tu as raison c'est excellent . Le talon Maxime Lamothe qui osa un cad-déb sur Dupont illustre parfaitement le propos sur les "Gros" du XV parfois il leur vient des envies d'espace, et là ... tout peut arriver . Il paraît que l'animal le plus craint d'Afrique est l'hippopotame, en raison de sa masse ET de sa vitesse . Des talons agiles on en trouve, des trois-quarts qui plaquent, on en cherche .
      Quand tous les joueurs je dis bien TOUS, prennent leurs responsabilités comme ce fameux UBB-Toulouse de dimanche, les arbitres n'ont plus rien à faire sinon comme nous, admirer la manoeuvre . Pour ça il faut des entraîneurs confiants et des joueurs décidés .
      Et donc notre Fabien G. est-il toujours l'homme de la situation ? Nourris tes joueurs Fabien, ils courent plus vite quand ils sont plus lourds ! Va comprendre ...
      PS : "Ovalix" est encore d'actualité où l'on partage les agapes de 3e MT des XV anciens !

      Supprimer
  13. Le sport inventé par les Anglais, avec son respect des règles, son "Fair Play" etc. était joué, il faut bien le dire, avec des gens du même monde. On le voit dans le film dont j'oublie le nom....Le suite, le défraiement demandé par les joueurs non fortunés par exemple, a entraîné -pour le rugby- la création du XIII et du professionnalisme....L'image idyllique du sport m'a été également inculquée durant ma scolarité et aussi au Stade Français dans les équipes de jeunes....Mais je dois dire que le milieu était plutôt huppé...Comme au Racing et dans pas mal de Lycées et de clubs de la région parisienne. Je continue cependant à penser que ces valeurs restent d'actualité même si c'est peut-être de plus en plus difficile de les faire connaître, les appliquer, les faire respecter...C'est la principe de l'"Education" au sens large.
    Pour revenir à l'arbitrage et à ce que tu dis dans ton §: "Quand tous les joueurs....et des joueurs décidés", juste une petite anecdote personnelle: quand nous sortions du Lycée, nous allions jouer au rugby dans le Parc (comme tous les autres jeunes de France et de Navarre, que ce soit dans les cours d'écoles, sur les places du village, dans des prés....ou, pour nous, dans le Parc de Saint-Cloud). Evidemment sans arbitrage quand nous étions en nombre pair. Et donc, nous nous arbitrions nous-mêmes; c'est là que j'ai compris que, quelque soit l'honnêteté et le respect des règles de chacun d'entre nous, il était parfois impossible de trancher et que ce rôle d'arbitre était, finalement absolument indispensable. Comme le disait, paraît-il, Freud, on ne peut pas être à la fois à la fenêtre et se regarder passer dans la rue. Quoiqu'il en soit, comme tu le dis, si tout le monde joue le jeu dans tous les sens du terme, l'arbitre n'est plus là que pour juste faciliter son déroulement: comme M. Marbot dernièrement et, historiquement, le Gallois Gwynne Walters dans les années 60...Mais il y en a pleins d'autres ainsi que toutes sortes d'histoires, en particulier durant les Tournées durant lesquelles les arbitres du pays qui recevaient officiaient.
    Quant aux multiples points d'arbitrage, c'est aussi et encore un autre débat dans lequel je n'entrerais pas ici, bien trop long à traiter et j'ai faim.


    RépondreSupprimer
  14. Voilà du Boeuf pour midi ! pas du Georges ! Chacun comprendra l'allusion vinicole ! Et nous ne sommes pas en novembre. Il est vrai que jeune, nous jouions au ballon sans arbitre comptant sur notre bonne foi mais acceptant la contestation, la chamaillerie voire les disputes sévères mais cela restait bonne enfant. Le danger du rugby actuel c'est qu'à vouloir trop s'imprégner du XIII on a perdu l'essence même de l'esprit du XV. Et peut être que le VII va permettre de revenir à cet état d'esprit. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder Dupont qui commence à exceller dans ce jeu et à transmettre les ficelles d'un jeu direct et épuré. Contre l'UBB, le "Dupont Nouveau" est arrivé et sera bientôt un millésime. Les clubs et l'EDF depuis peu ont fait le choix d'employer des arbitres du top 14 avec plus ou moins de bonheur pour expliquer les règles aux joueurs mais aussi pour les contourner. De fait, il en sort une bouillie pas bordelaise et le résultat n'est pas très probant au final. Si je prends l'exemple des mêlées, problème ancestral qui a fait la réputation des premières lignes et de bon nombre de joueurs, avec la technologie actuelle, comment un arbitre n'arrive t-il point à contrôler les effondrements volontaires, les poussées en travers, la première ligne qui se relève. Manifestement, je pense qu'il y a de la mauvaise volonté de part et d'autre. Côté sifflet, de voir un pilier en travers à la mise en mêlée devrait être sanctionné immédiatement sans préalable. Le recours momentané d'un drone pourrait apporter des réponses intangibles. L'effondrement, au delà du risque cervical qui arrive peu souvent heureusement, devrait aboutir à des cartons jaunes puis rouges qui permettraient de réguler ces pertes de temps inutiles et d'antijeu. La vidéo et le drone seraient un bon moyen d'éviter la corruption permanente de la mêlée. Bien entendu, il faut aussi tenir compte du 2e et 3e ligne qui selon la mécanique de poussée savamment étudiée influencent sévèrement l'attitude du pilier. Il est temps que les arbitres décortiquent par tous les moyens cette phase de jeu statique et dynamique dont l'incidence a des répercussions sur le jeu surtout à l'approche de la ligne d'en but. Allez, le sarment d'Hippocrate m'appelle !

    RépondreSupprimer
  15. Pitié, Tautor, n'en demande pas trop et, surtout, n'en rajoute pas trop...Après les dentiers, les appareils à mesurer les distances parcourues, les drones maintenant!?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faut vivre avec son temps, tu oublies les casques et les dentiers connectés ! Fini la machine à écrire avec le carbone ! Bientôt l'IA.

      Supprimer
    2. Et le vélo électrique !

      Supprimer
    3. Je savais que tu allais me répondre ! De plus en plus de cyclotouristes confirmés s'y mettent car ils veulent à 80 ans continuer à grimper des cols et faire des concentrations. Parmi les miens, suivis, j'en ai qui roulent avec des stents ! Ils ont vite compris le bénéfice de l'électrique. Patience, ça viendra !

      Supprimer
  16. Vendredi Saint, une étape du triduum Pascal ! Crucifixion et mort pour une résurrection le 3e jour ? Va t-on voir celle d'Oyonnax ou de Montpellier et la résurrection d'autres pour les phases finales ? Quid des joueurs qui le printemps venu soient sombres soient se métamorphoses contre toute attente ? Et l'arbitrage va t-il nous faire un œuf de Pâques ? A vrai dire, qu'importe, l'essentiel est que le goût du chocolat soit là ! Je ne sais pas pourquoi je me suis lancé dans l'arbitrage surement mon inconscient profond de la coupe du monde avec ces fameux sms. Je n'aurai jamais du être à la tribune des journalistes ! L'histoire ne s'écrit pas, elle se vit avant tout. 14 stations pour le chemin de croix, la 15e est celle de la résurrection dit-on. Je trouve la symbolique forte avec le rugby à 15. Et le 16e étant l'arbitre, la Bible n'a pas jugé bon de s'y attarder. Je regardais tout à l'heure par hasard "le Catenaciu" à Sartène et je regardais le Cardinal d'Ajaccio entourés de pourpres prélats, ils étaient 15 du moins à l'écran ! Parfaitement à jeûn, je souris dans mon intérieur parce qu'à vrai dire j'écris cette bribe en plusieurs étapes, trop drôle ! En fait je me demande combien de missions doit remplir un arbitre de champ ? Peut être que le site de la FFR ou du top 14 peut répondre à cela ? Tiens 14 !, deux fois VII ! Je vais y réfléchir. El fuego m'attend ! celui du diable !

    RépondreSupprimer
  17. Pourquoi cette disparition de 30 réponses à 28? Un problème technique? Une suppression délibérée à la manière d'un Georges Pérec? Mais pour quel motif? J'ai déjà relevé ce genre de choses par ailleurs sans trouver d'explications satisfaisantes....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. non pas de ratures ! tout simplement du liant dans les interventions. Tu as manqué une carrière Inspecteur des travaux finis, je ne te voyais pas sous cet angle.!

      Supprimer
    2. Si, si...Un côté de ma personnalité...Je me serais bien vu Inspecteur de Police, sous un certain angle. Celui de la recherche, du limier...D'ailleurs tous mes amis ont toujours été persuadés que je tenais des fiches et que je les consultais régulièrement:
      -"Aller, sors tes petites fiches et dis nous ce que tu y notes".
      Et puis, au fond, la Psychanalyse elle même est friande de petits détails. Voir Sigmund et l'un de ses livres les plus populaires:
      "Psychopathologie de la vie Quotidienne".

      Supprimer
  18. Impatient d'aller voir ma fille jouer, 2e ligne, avec ses copines contre Carcassonne pour un rugby champêtre ou la 2e place est en jeu. L'arbitrage se passe à la bonne franquette quoique parfois il y a des contestations assez sévères. Ce soir, le ST, ses internationaux, ses vedettes Dupont et NTK et Pau avec sa vedette Sam Whitelock, 142 sélections et 2 coupes du Monde, le Boss des boss avec ALJ recordman des sélections. Une journée faste !

    RépondreSupprimer
  19. Bonne journée en perspective effectivement.

    RépondreSupprimer
  20. Chez moi tout est confusion avec les aléas climatiques, on passe de la neige et un net refroidissement à un coup de sirocco avec sable et 20° au milieu de la nuit, réveil en couleur sépia et un vent violent qui emporte des toits et des bâches ! On dirait le Top 14 qui souffle le froid et le chaud . Bon restons calmes et voyons la suite ...

    RépondreSupprimer
  21. Pour Gariguette: je regarde Écosse - France sur la musique et les chansons de Gérard Manset. Cà change tout. Beau spectacle vivant et accompagnement sonore sublime...Pour moi.
    ..."Ya une route"..."Il voyage en solitaire"..."Marin' Bar"...."Marteau rouge" tout de suite....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bon choix sportif et musical

      Supprimer
    2. Manset 1975...Son quatrième album, je crois. Et match léger, correct, assez agréable à suivre visuellement.

      Supprimer
  22. Bon défaite à domicile contre le 1er de la poule 32/22, 4 essais en 2e mi temps et ma fille a pris un jaune 🙈. Maintenant préparatifs pour le ST.

    RépondreSupprimer
  23. Emilien Gailleton . Un nom de Président du Conseil sous la 4e République .
    Et de fait il a présidé, sans conseil mais avec des cannes et du culot . Au point d'en humilier le Stade Toulousain . Mola toujours sobre sur la touche jaillit de son siège et ne s'est plus assis toute la rencontre . Entre ce Gailleton-là et Atissogbé l'arrière Palois, les Toulousains ont eu fort à faire ; ils gagnent mais que ce fut difficile .
    On vit un Dupont mauvais sans solution, un Flament hébété seul Cros garda ses nerfs . Il leur manqua Ramos qui aurait su rester imperturbable face aux assauts béarnais .
    Un beau match quand même car indécis jusqu'au bout .

    RépondreSupprimer
  24. J'avais vu Gailleton en U20, en Ecosse si je me souviens bien, et j'avais été impressionné par son jeu et ses qualités physiques. Il y avait du André Boniface dans sa stature et sa gestuelle. Il a tout raté en étant présélectionné en équipe de France: pas champion du monde avec les U20 et, finalement, pas sélectionné chez les A! Pas de chance au contraire de son collègue Depoorter qui a réussi dans les deux cas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Gailleton bon ou très bon en club, pas assez bon pour être international un signe. Attissogbé fut le meilleur des 30, défenseur et attaquant, avec 2 essais de grande classe. Il a tranché avec la Pléiade d'Internationaux côté ST. Ont ils digéré la défaite contre l'UBB et le match stratosphérique ? Difficile à dire. Réponse dimanche prochain devant le R 92 en coupe d'Europe. Vu Arnold qui reste un an de plus avant de finir sa carrière au Japon avec son Frère heureux de ce choix. Une victoire devant une jeune équipe paloise très prometteuse. Merci Mr Piqueronies, champion du Monde avec les U 20. Joyeuses Pâques.

      Supprimer
  25. ..."pas assez bon pour être international, un signe."....Quel signe?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De ce que j'ai vu hier soir pas assez bon en défense, il a plus le style d'un finisseur que d'un 3/4 centre.

      Supprimer
  26. et donc ... https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-en-video-les-plus-beaux-essais-de-toulouse-pau-20240331

    RépondreSupprimer
  27. Anoeta,
    Me fait penser à Kakuetta, les gorges verdoyantes en haute Soule. Les descentes et les rappels sont dangereux tellement ce lieu est ombragé. Bayonne pour l'instant prend la marée et Lopez n'a pas la main ni le pied. La Rade revient vers le haut niveau grâce à Serin omniprésent.

    RépondreSupprimer
  28. Ce Week end pascal, spectacle à Wallon pas du tout du goût de Mola, ni du mien devant une très bonne équipe paloise, jeune , enthousiaste et déterminée. En face, la récréation, quelque part un manque de respect de l'adversaire, ou les fautes, les grigris ont été désastreux, attendus dans leurs réalisations. A Anoeta, pas de spectacle hormis la "Pena Baiona", des basques éteints, empruntés, même Lopez devant une flotte de la Rade de plus en plus affutée. Leurs joies en disaient long en fin de match. A surveiller, l'USAP qui aurait trouver tous les ingrédients pour gagner. Un outsider en puissance pour cette fin de saison qui pourrait créer la surprise. J'attends le MHRC qui s'enfonce dans le gouffre du jeu mais aussi sur le plan administratif ou BL sème le désordre. Grise mine Altrad. Pour le ventre mou du classement, tout peut arriver dans les deux sens et sans surprises tellement le manque de constance est la règle. Les coupes d'Europe s'intercalent et pour les qualifiés les objectifs ne seront pas les mêmes pour des raisons financières voire sportives, c'est le cas du ST, R 92 et La Rochelle. Enfin, Merci Gariguette pour cette vidéo montrant Russell tel un artiste qu'il est ! Dégustez ! https://twitter.com/search?q=finn%20russell&src=typed_query

    RépondreSupprimer
  29. Matin ensoleillé avec en fond de toile mes chères Pyrénées encore enneigées et le vent d'Autan qui s'invite pour quelques jours avant la pluie. Aujourd'hui, réunion de la LNR à Toulouse ... dimanche coupe d'Europe à Wallon ... une fin de semaine des plus agréable. Bravo à Camille Lopez d'avoir dit à l'arbitre qu'il n'avait pas aplati ! PY Revol protège Hounkpatin dans sa traversée du désert ! Est ce dire que tous ces internationaux ou professionnels sont des blanches colombes et que l'on peut s'affranchir de tout même au rugby ? Vaste sujet qui déborde du "je te pardonne mon fils". Mais revenons au thème celui qui fait qu'un match est digeste ou non ? Lors de la dernière coupe du Monde, il avait été décidé que l'on passerait moins de temps en touche et en mêlée. Objectif non atteint, l'arbitre s'engluant toujours dans des commentaires inutiles qui profitent au plus malins. La mise en mêlé non respectée, la poussée en travers, l'effondrement, la première ligne relevée, l'introduction en 2e ligne ou sans talonnage, bref tout un arsenal pour diluer la bonne marche du jeu. Idem pour la touche, raccourcie ou pas, conciliabule des joueurs, le respect du 5 mètres, la touche pas droite, autant d'éléments qui rendent indigestes ses phases de jeu. Faut-il passer directement passer à la sanction avec une pénalité à 4 ou 5 points ce qui apporterait de la clarté et de la discipline quand on sait la pénibilité que c'est de marquer un essai ? 4 points pour la touche, 5 points pour la mêlée, histoire de pimenter le match ! Le rugby est fait pour être jouer debout et non ramper comme des larves.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me dis parfois que la jurisprudence du pain dans la gueule avait du bon : au moins ne s'ennuyait-on pas ! S'il faut se farcir les explications brumeuses d'un Lartot dès le moindre changement de règle, j'avoue renoncer à l'avance . Ce que j'ai préféré c'est le bunker, l'arbitre croise les bras et hop ! le match continue et d'autres jugent sans pression ( hum !) D'ailleurs le match idéal c'est celui où l'arbitre reste les bras croisés ( c'est une image) en permanence j'aimais bien Garcès pour ça, affable et ne surréagissant pas trop .
      Sinon les blanches colombes faut pas trop s'y fier il paraît qu'il n'y a pas d'oiseaux plus féroces ! Cela dit pourquoi attendrait-on des rugbymen un comportement plus vertueux que les " civils " ? Les développements tout récents de l'actualité ne prêchent guère en faveur de moeurs plus lénifiantes . je crains que l'ovale n'y échappe pas .

      Supprimer
  30. Idem pour le vélo, actuellement, dont on fait l'analyse à la suite de chutes diverses et variées, à l'image des commotions et autres particularités rugbystiques en son temps. A dire vrai, il faut monter un cran au dessus des simples activités susdites. Vélo: un cadre, deux roues, pédalier, chaîne, guidon et freinage....un bonhomme dessus en chaussures, short et maillot...et basta, çà avance. Et rugby: quelques joueurs sur un terrain relativement plat, des lignes et des poteaux et le ballon, bien sûr et essentiel comme la bécane du cycliste. Activités qui sont devenues des sports, puis des métiers, depuis le professionnalisme à tout crin. Ils sont rentrés tout bêtement dans un capitalisme sans états d'âmes. La loi du marché, le jeu théâtral de l'entourage, les intérêts de certains et de quelques uns au dépend de tout le reste, le cinéma du progrès technique inarrêtable -soi disant, comme si l'on ne pouvait plus agir librement par soi-même....!- ...bref, les anciens, à coups de justifications passéistes arrivent encore à voir dans les spectacles proposés quelques maigres filons qui les rattachent un peu à l'origine, à la naissance et à l'esprit du sport. Mais, même et peut-être à cause de ces réflexions historiques, il faut bien dire qu'il ne reste plus grand chose de l'âme des créateurs et du fruit de leur découvertes.
    Je pourrais dire la même chose du Judo et du Tir à l'Arc, activités parmi toutes plus particulièrement, totalement dévoyées du chemin -Tao- originel.
    Il n'est pas; à mon avis, possible de parler de ces sports uniquement sous des aspects techniques par exemple en oubliant l'élément socio-économico-politique de la vision "capitaliste" qui submerge et détruit inlassablement et inéluctablement l'ensemble de la planète. Le microcosme sportif étant en partie le reflet du socius général , il n'est pas possible de ne pas y réfléchir. Tout le reste = cautère sur jambe de bois!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La comparaison avec le vélo est judicieuse mais en fait, comme tu le soulignes, c'est le cas avec tous les sports qui génèrent des profits ! Le bunker est une avancée sur l'interruption du jeu mais on ne sait rien de ce qui se passe en coulisse excepté le résultat final surtout quand on suspecte ce qui pourrait se passer. Le Garrec de repos est une sage décision à la vue du contact reçu. Certains disent que sans lui, le R 92 perd systématiquement. Pour en revenir à l'origine du rugby football, seuls des témoignages écrits pourraient nous convaincre du contraire. Au fond, au fur et à mesure de l'évolution de la société, les sports ont évolué en parallèle. Le Tour de France 1920, celui d'après guerre et celui des années 60/70 ne peut se comparer que dans l'évolution technologique ou l'homme s'est adapté à la machine. La performance est venue au fur et à mesure sans parler des substances illégales. Le rugby de nos grands pères, celui des années 60/70 et celui d'aujourd'hui se résume au simple fait que le ballon est toujours ovale passé du cuir au synthétique et grammé. Le jeu échappe t-il ou non à la société de consommation et au pouvoir politique ? Mandela nous a donné une leçon à ce propos mais aussi les Blacks en 2011 ou l'arbitre était tétanisé du sifflet ! Et si tout se passait en coulisse en silence y compris à la mi-temps. Du temps du top 20, 18, 16, j'ai toujours pensé que certains matchs étaient arrangés entre entraineurs et/ou présidents afin de soulager les effectifs et de choisir les phases finales et les descentes. Surement une illumination de ma part, mais pas tout à fait ! Continue André, ça me plait tout comme Gariguette !

      Supprimer
  31. Rassie Erasmus, surement descendant de colons hollandais dont le plus connu fut Erasme de Rotterdam. Il fut un des précurseurs du mouvement de la Renaissance. Connu pour "les Adages" et "l'éloge de la Folie", il fût à l'origine de "Paix, Piété et Belles Lettres". Rassie s'est-il inspiré de son arrière grand cousin pour nous égratigner ainsi que les Irlandais ? Pour lui, le % de victoires d'une équipe nationale ne veut rien dire, la preuve en est avec l'AFS. Il considère qu'il faut toujours se renouveler dans le jeu quitte à perdre des matchs de gala ! Il teste, gagne ou perd mais veut gagner un 3e titre mondial. Faisons lui confiance mais en face il aura Scott Roberston, le lumineux entraineur des All Blacks ! Beau de savoir que ces hommes font vivre le rugby avec un autre regard ! Fafa devrait voir Affelou pour la 2e paire gratuite !

    RépondreSupprimer
  32. La Rochelle rend la monnaie de la pièce aux Stormers en les battant d'un point, une revanche dûe au vent car chaque équipe a eu sa mi-temps. Bon arbitrage, sobre, avec 2 cartons jaunes. 3 commotions cérébrales dont 2 évacuées avec rigueur selon les recos de WR. 3 autres bocks blessés , une hécatombe au final, peut être la cause de la défaite quand les pièces maîtresses ne sont plus là. Aldritt, Skelton et Kerr Barlow.

    RépondreSupprimer
  33. De retour de Wallon, excellente après-midi ou tout était au rendez vous, un peu de vent du sahara, un public toujours aussi fervent, une pelouse parfaite et l'attente d'une victoire pour jouer le quart à la maison. Premier essai au bout de 5 mn, le ton est donné. Le R 92 est en difficulté pris à la gorge en défense, en attaque, privé de ballons. Kolisi est sorti très vite, une autre blessure qui désorganise le 8 de devant. Un essai fort justement refusé finit de plomber l'ambiance. Lancaster ne bronche pas. Le Stade déroule debout, contourne la défense en ligne par des changements inattendus côté opposé créant le décalage. Une stratégie efficace qui paye avec 2 essais. Fickou, toujours aussi buffle que mufle porte trop le ballon et vendange les avantages. En 2e mi-temps, commotion cérébrale de plus de 5 secondes, le joueur sort sur ses jambes ! A quoi bon de faire des formations World Rugby pour constater que personne ne bronche, joueurs compris. Globalement, l'arbitre fut largement à la hauteur de la situation. Michalak a redescendu les marchés, tête basse, mâchoire crispée. Mr Lorenzetti est venu avec sa cour, bien lui a pris pour assister à une leçon de rugby ni plus, ni moins. Exeter prochaine étape, j'y serai.

    RépondreSupprimer
  34. Voilé, une page se tourne avec le décès d'André Boniface. C'est ainsi et puis c'est tout.

    RépondreSupprimer
  35. Vous allez rire, l'IA a donné les futurs vainqueurs du top 14 2024 l'ASM, 2025 le R 92, 2026 le ST ... via chat GPT ! Alors piqué au vif, je suis allé voir si Chat GPT a des informations sur l'arbitrage, thème en cours. Bien déçu par les réponses qui me renvoient aux règlements de World Rugby et de la LNR. Un bref passage à la question "évolution des règles d'arbitrages"
    "Changements de règles : Il y a eu des discussions sur la possibilité d'introduire des changements de règles visant à réduire le risque de commotions cérébrales. Cela peut inclure des sanctions plus sévères pour les contacts à la tête, des interdictions de certains types de plaquages ou d'autres mesures visant à limiter les impacts à la tête. En ce qui concerne l'évolution des règles d'arbitrage, elles peuvent être influencées par divers facteurs, notamment les considérations de sécurité des joueurs, les retours d'expérience des saisons précédentes, les évolutions du jeu, et les directives émises par les instances dirigeantes telles que World Rugby." Donc, sujet à creuser car l'IA ne semble pas prête et n'est point visionnaire sur la question. Je vous livre une petite anédocte sur les frères Boniface. Je soignais un Mr Lapeyre pour le nommer, né à Montfort en Chalosse comme les Boni, qui a joué avec eux en minimes et cadets. Il faut savoir que Guy jouait talon et mon patient 2e latte et qu'il n'est venu au centre qu'en junior. De Montfort, André est parti à Dax pour vite revenir à Mont de Marsan pour faire la paire ! (cadeau).

    RépondreSupprimer
  36. J'ai regardé avec bonheur City/ Réal et PSG/ Barça, attiré par l'ambiance, le jeu, les entraineurs pour certains charismatiques, le plateau de grands joueurs et les enjeux en vue des 1/2 finales. Somptueux. Un match ne l'est que si l'arbitre l'est. Frappé par l'absence de recours au vidéo arbitrage, par la lucidité des interventions peu contestées par les joueurs, par la justesse des décisions, ces matchs sont une ode à l'arbitrage. Si le rugby pouvait prendre exemple, je suis sûr que nous grandirions à tous les niveaux. Il faut dire que l'exigence des entraineurs est spartiate et que les joueurs qui ne s'y collent pas ne jouent pas !! Pour avoir écouté Pep Guardiola, Galette à côté a le niveau école maternelle. Les discours sont une chose, les actes autres choses. Nasri, passé à City a témoigné en disant qu'il ne parlait pas de football, qu'il lui demandait de perdre du poids pour pouvoir assister aux entrainements ! Il expliquait aussi l'importance du public, du maillot et de la victoire. Un guerrier à l'état pur dont le seuil d'exigence est centré sur l'humain, sur soi et sur le dépassement de soi. Alors, hier et encore plus avant hier, époustouflant de voir tous ces buts, ces renversements de situation en moins de 3 minutes, cette explosion collective et individuelle d'un stade me rappelant "le chaudron vert" pour les coupes d'Europe avec Thierry Roland mais aussi Marseille avec Bernard Tapie, impossible de rester figer, abruti devant devant un écran. Je garde ce souvenir de la finale de coupe d'Angleterre à Wembley gagnée par West Ham alors que j'avais 14 ans avec mon correspondant anglais devant 100 000 personnes, aussi top que d'avoir découvert Elton John à cette époque ! Ces souvenirs ont refait surface pour la coupe du Monde en 98 au Stadium ou je médicalisais les matchs. Le public japonais, hollandais, camerounais, anglais et danois ont donné une saveur exaltante aux matchs. A contrario, les coupes du Monde de rugby en 1999, 2007 et 2023 m'ont donné une autre saveur plus poétique, plus culturelle, plus amicale de la part des supporters. Probablement le simple fait que le public n'est pas le même. J'ai kiffé parce que, acteur privilégié mais aussi une autre dimension aux matchs de top 14. Allez, un rêve, des rêves qui nourrissent ma joie de regarder le sport avec autant de passion et de tendresse devant tous ces exploits.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai regardé en partie PSG-Barça ; en fait les supporters m'insupportent . Le vacarme incessant piétinements, cris divers en mélopée obsédante me font davantage penser aux meetings politiques type nazis qu'à la joie d'amateurs en verve . Je suis très vite mal à l'aise et je me demande comment font les joueurs pour jouer malgré tout ça .
      Tu vas rire : au moment où tu cites Elton John je regardais "Rocket man" un biopic très spectaculaire !
      Oui les publics sont différents mais il me semble que le rugby tend à ressembler de plus en plus au football dans ces accueils pharaoniques des équipes : feux d'artifice, musique hurlante, accompagnement incessant des faits de match par des jingles pénibles, DJ hystériques etc . Je me console souvent de cet avachissement général des sports en regardant les courses de caisses à savon sur le site de l'Equipe : public rigolard, déguisements burlesques et commentateurs très drôles . Aucun sérieux ni des participants, ni des supporters, ni des commentaires . Le sport réduit à ce qu'il devrait être : un divertissement .

      Supprimer
    2. A part pour les caisses à savon que j'ignore, parfaitement en phase avec Gariguette. Mais c'est ma nature: je n'ai jamais été un "fan" et n'arrive même pas à comprendre comment on peut l'être...Très certainement une faille dans mon humanité...Supporter raisonnable, certainement....Et variable.

      Supprimer
    3. Les caisses à savon c'est chez moi et c'est une étape au pied de l'hôpital Rangueil sue la colline et étape sponsorisée par Red Bull ! Un succès populaire ou 25 000 personnes sont presents, un signe.

      Supprimer
  37. Brive Colomiers, une avalanche de jaunes puis des minutes interminables pour un rouge tellement évident et indiscutable. Voilà comment rendre un match rasoir ou finalement Brive à 15 n'a pas ramené les 5 points attendus par PHB.

    RépondreSupprimer
  38. Si le soleil brille sur les Pyrénées et la Coupe d'Europe, la Pro D2 promet un beau final avec Grenoble revenu du diable vauvert à la suite de points de pénalités extra sportifs avec une 5e place au classement. Sinon, il serait second ! En bas, Rouen, Montauban et Biarritz sont en danger et le calendrier ne semble pas leurs sourires. Vannes, Provence Rugby et Béziers sont ils armés pour figurer solidement dans le top 14 ? J'en doute. Béziers fait impression avec ses portugais et les Bretons font leurs nids depuis quelques saisons, reste l'énigme de Provence Rugby. Pour survoler quelques matchs à la télévision, le fossé est grand avec le Top 14. Beaucoup de vieilles gloires, des iliens, des internationaux viennent dans ces clubs pour de l'argent avant tout. Est ce suffisant quand les jeunes se font rares ou sont timides ? Sapiac risque de vivre la sécheresse malgré un recrutement XXL de techniciens. On verra.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. moi je ne les jamais "senti" ces techniciens, déjà Wiezorek sur la touche....

      Supprimer
  39. Les Harlequins qualifiés avec l'art et la manière, un 15 somptueux, Marcus homme orchestre, ils n'ont jamais donné l'impression d'être en danger. Un 8 de devant, maître d'œuvre du succès. Derrière, la fluidité, le pardessus, le jeu de bout, bref un très beau match loin des standards habituels avec un arbitre tolérant mais intransigeant sur les fautes. Décidément, Marti, Bru maintenant, rien ne sourit pour l'instant à l'UBB devant un public assidu. De chanter la Marseillaise n'apporte rien et devient un gold standard de la bêtise. TMO a rempli son rôle avec discrétion et efficacité. Comme quoi, dans un match, lorsque toutes les planètes sont alignées, le Rugby est vainqueur. Urios doit rire et montre que sa Yellow Army commence à avoir des résultats probants. Pépusque la LIvinière commence à avoir de la rondeur et attention à cette fin de championnat, il pourrait couler sur de nombreuses tables là ou on ne l'attend pas ! Et si l'IA disait vrai, j'en serai le premier ravi.

    RépondreSupprimer
  40. La Rochelle à la trappe, reste le ST pour sauver les clubs français. Va t-il y parvenir ? Rien de moins sûr ? Je dirais que ces résultats sont conformes au dernier Tournoi et montre le regain des anglais qui ont balayé dans le calme l'UBB avec la manière. La Rochelle a sombré à l'Arena. On pouvait s'en douter vu le match contre Bayonne perdu d'un point. Oyonnax était un interlude avant les lacunes de ce soir. Reste le top 14 avec au menu le CO, le RCT, l'UBB et Pau ! La qualification n'est pas acquise. Les internationaux depuis la coupe du Monde ont les pattes cassées avec un rendement oscillant. le cerveau est grippé et peut être que le discours d'O Gara ne fait plus mouche. Un fin de cycle en vue ? Et l'UBB comment Bru va t-il rebondir après cet échec cuisant ? Makgré Giroud, la performance est loin d'être au top ! Donc les futurs adversaires vont parier sur ces avatars de coupe d'Europe. Du suspens en vue !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qu'as tu pensé de la prise en main du KO de Kerr-Barlow ?

      Supprimer
  41. Pas vu le match Miss Bein, impossible de trouver la vidéo mais selon les comptes rendus, il a été évacué par civière selon les recos de WR ? Comme c'est la coupe d'Europe, on fait propre. En top 14, c'est différent, le joueur bien souvent sort en marchant. Comme quoi avec la formation reçue pour les commotions cérébrales par les émissaires de WR, je suis peu utile comme mes copains.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il ya des consignes pour que le diffuseur ne montre pas ou si peu lors de ces traitements médicaux des blessés sur la pelouse

      Supprimer
    2. Bon je ne suis pas toubib mais c'était très pro : civière ET voiturette pour le transport le tout filmé de loin sans voyeurisme avec un public très correct .

      Supprimer
  42. Tu dois être content, je suppose, et à juste raison.

    RépondreSupprimer
  43. André,
    Content, non heureux pour plusieurs raisons. Tout d'abord en pensant à André Boniface, cet homme qui fût le rayon de soleil avec son frère d'un rugby déjà moderne pour l'époque. Ils ont du boire du petit lait dans une tasse de thé ! Bon nombre cet après-midi ont benoitement rendu hommage sans connaître sa carrière ni même s'il le faut le joueur. Heureux parce que nous avons encore un club français en demi finale et que j'y serai ! Allégorie à ce triste tournoi ou nous finissons second par chance devant les anglais alors que ceux ci placent 2 clubs en demi finales. L'UBB doit vite chercher un buteur de classe internationale et pas un pied nickelé uniquement bon dans les 30m comme le fût le Yach bien souvent. Je me tue à le dire, le buteur c'est la girouette de l'équipe. Le Stade l'a bien compris depuis Villepreux que j'ai vu buté aux Ponts Jumeaux depuis 55 mètres en talon pointe ! Je ne parlerai pas de La Rochelle dont "la Caravelle" a coulé sans prévenir. O' Gara va s'en souvenir longtemps et va être obligé de revoir la copie de son système de jeu trop lent et prévisible et de prévoir du changement au sein de l'effectif car sonne le glas d'une génération en bout de trip. Heureux parce que le Stade, sous une chaleur suffocante ( pas de water break car le taux d'humidité était de 40% !) a montré que le rugby ça se joue debout, que c'est un sport collectif et que Mola a du lire La Fontaine ! Et quand tu vois qu'un anglais et son cousin écossais mettent une branlée aux Rosbifs, Dolly, Waterloo est effacé ! Que dire Mrs Jack régna en maître sur la 3e ligne et Borsthwick doit se les mordre de ne pouvoir le sélectionner. Mauvaka, discret fût excellent devant des anglais très rugueux. La touche n'a pas failli et notre paire de demis retrouvent le niveau mondial. Dupont, accélérateur du jeu, comme à VII, nous a montré encore une fois en toute modestie l'étendue infinie de son talent. Je pense qu'avec NTK, en allant aux JO, ils vont encore progressé et Mola a déjà façonné ses lignes arrières sur le jeu inversé à haute cinétique. "Exeter" du vieil anglais "Legacaestir" issu du latin "castrum", cité fortifiée, resta exe tout simplement ne montrant par moment que l'orgueil anglais n'est pas un vain mot. Heureux d'avoir vu 9 essais digne de la haute couture, d'un grammage de plus en plus rare pour nous donner de la dentelle digne des mégissiers du Triangle d'Or de la Basane, pièces cousues mains comme le Stade sait faire. Enfin, moins heureux, de voir mon ami, médecin de top 14, licencié en off, pour protéger un confrère qui continue à doper avec les corticoïdes. Bientôt le "Metoo du rugby" que les joueurs devraient s'approprier et ne plus accepter d'être sous la tutelle du charlatanisme. Le soleil n'est qu'un rayon fugace qui éclaire les imbéciles et détruit la probité dans un silence glaçant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. M'enfin Exeter c'est Chris Martin le chanteur de Coldplay ( il y est né ) demande à tes filles et surtout lieu de naissance de JK Rowling, la créatrice de Harry Potter, seule auteure à avoir été vilipendée par les acteurs de la série de films, elle n'était pas assez woke ! tu imagines ça, la mère Bovary blâmant Flaubert pfff ! ...
      Question rugby c'est surtout Henry Slade que je n'ai pas quitté des yeux ; d'une rare élégance quand il court ( à comparer avec Penaud ; que je surnomme Cheval ou plus volontiers Bourrin tant son allure est ... bref . ) .
      Sont pénibles les Toulousains, marquent trop d'essais, ça saoûle à force . Il leur manque vraiment une véritable opposition ( je veux dire qui dure plus d'une mi-temps ) .
      Sinon, juste histoire de te titiller Legacaestir c'est Chester . Exeter c'était Isca Dumnoniorum, moins belle que Bath mais un peu le même genre . Beaux bâtiments ( je veux dire en dehors de Slade ) des démêlés avec les Vikings puis avec Guillaume le Conquérant ; pour la page Histoire Exeter donna tant de navires à Elizabeth Ière pour mettre la pile aux Espagnols ( la Grande Armada ) qu'elle lui accorda une devise épatante "Semper fidelis" ça fait un peu US Marines mais bon ...
      Alors avec un tel passé les responsables du club de rugby n'ont pas trouvé mieux que choisir les "Chiefs" comme nom de guerre . Joli tam-tam en début des matches , chants vaguement indiens , déco adhoc .... jusqu'à ce que le Congrès des Indiens d'Amérique - les vrais - exige l'abandon de ce logo offensant pour eux car charriant des stéréotypes insultants en 2021 . N'empêche ... les gosses adoraient ! Moi ce que j'en dis hein ...
      J'ai trouvé que Kinghorn et Willis avaient un drôle d'accent toulousain non ?
      Mouahahaha !

      Supprimer
    2. Merci Taty Harry ! pour cette page d'histoire. Slade a laissé quelques plumes en 2e mi-temps noyé par la marée rouge et noire. Ceci dit, c'est le gendre idéal, propre sur lui, discret, efficace quand il peut, le rêve pour une belle mère. Pour l'accent, ils avaient du chewing-gum dans la bouche !

      Supprimer
  44. J'aurais pu faire allusion aux arènes du "Soleil d'Or", le jour s'y prêtait. L'arène arasée, a laissé place aux feux d'artifice et aux clarines toulousaines. La quadriila locale, armée de picadors pointus et de taille, a su, avec le maestro Mola, nous faire vivre une faena exceptionnelle. Des véroniques envoûtantes ont permis au toréador N'Tamack de placer une première paire de banderilles suffocante. La 2e paire fût de la même trempé aussi bien emmenée que la première. Arriva le moment attendu, le travail à la cape, avec un poignet ferme, des manolétinas de grandes envergures, faut dire que le toro était plutôt manso que bravo. Le Mayoral dégustait autant les naturelles que les derechazos. La mise à mort fut sans surprise d'une épée franche d'une lame entière. Sortie à hombros.

    RépondreSupprimer
  45. peut être se souvenir que Sazy y avait une grosse importance....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Avec des commentaires aussi brefs, je ne comprends pas ce que vient faire Sazu hormis qu'il va intégrer le staff de l'USM. Merci de développer tes pensées.

      Supprimer
  46. Le soufflé est retombé, l'omelette reste tout de même comestible malgré les imperfections du match. TMO et l'arbitre de terrain ont sévi causant une bronca phénoménale à Wallon ce qui est rare. Sur le premier essai anglais, il y a un placage sans ballon, bon pas vu ! Sur le 2e essai en coin anglais, il y a en avant, le ralenti est formel. Toujours rien sauf les trompettes de la renommée pour Mr Busby. Yaendle, Chiefs talon, fourchette sur Arnold pas vue non plus. Une heure pour valider l'essai de Dupont à la recherche d'une hypothétique passe en avant alors même que l'arbitre de touche est devant ! Bien sûr le résultat écrase ses méfaits qui une fois de plus sont tus. Je ne parle pas de l'incident oreillette en pleine tempête en première mi-temps. Que faire aujourd'hui devant un tel phlegme qui, dans d'autres occasions, aurait pu changer le cours du jeu ? Même Dupont le dit "si on n'est pas d'accord avec lui, c'est lui qui décide sur le terrain, il faut faire avec" ! Donc reprenons la pensée de Maurice Schumman "Le libre arbitre est la condition de la certitude."

    RépondreSupprimer
  47. Vous allez rire, l'arbitrage sévit dans le football comme au rugby, la preuve, le PSG peut dire MERCI au carton rouge distribuer sévèrement mais tout est discutable ma foi! Tout dépend de quel côté on est ! Le résultat ne se fait pas attendre, un en moins, comme en ovale, l'adversaire se fait une 2e jeunesse et marque creusant l'écart. Un jaune ou un rouge font souvent basculer le match et tout intérêt. Mais parfois, certaines équipes arrivent encore à reverser la table. Hier soir, suspens à son comble ou les tirs et la chance font la différence sur le résultat. Ancelotti va en 1/2 finale et une fois de plus, le Réal est encore là mais aussi retour du Bayern, Tuchel doit savourer, lui qui a été viré de Paris ! Encore une belle affiche Réal / Bayern ! L'arbitrage au cœur des problématiques du jeu, est-il un fossoyeur comme on veut bien le dire ? La vidéo ne laisse personne indifférent et les 2 arbitres peuvent ils rester inflexibles aux sifflets du public, aux déchainements des joueurs et/ou des entraineurs, à la pression médiatique et aux pouvoirs discrétionnaires qu'ont tous ces grands clubs ?

    RépondreSupprimer
  48. Marseille qualifié, Bonne Mère ! Comme quoi un homme, un match de référence, une envie de se saigner, peut certes tout changer. L'électrochoc ne résout pas tout mais réveillé les consciences de chacun. Pour autant, les présidents de clubs licencient le manager général 1er fusible de la chaîne. Le rugby est coutumier du fait sans qu'au final le résultat ne soit probant bien souvent. Le point de vue doit être élargi pour ne pas stigmatiser sur un seul homme. Les joueurs ont leurs parts dans l'échec collectif mais aussi le reste du staff. La maison s'écroule mais on ne regarde que les fissures de la façade. Bravo Mr Gasset, Olympien de souche, de remettre de l'ordre à la Commanderie. Et si par cas, l'OM et le PSG sont champions, la rivalité ne va cesser d'exister.

    RépondreSupprimer
  49. Reprise du top 14 ou les matchs vont se jouer à qui perd gagne. L'arbitrage n'a qu'à bien se tenir en regard des points noirs chroniques :la lenteur des mêlées et leurs tenues, idem pour les touches, le couloir, les 5 mètres, les déblayages et les ralentissements dans les rucks, les passes en avant sans oublier la tarte à la crème le placage haut et la commotion cérébrale. Du pain sur la planche afin que nous ayons des matchs où erts avec du jeu debout.

    RépondreSupprimer
  50. Un mot de ProD2 ; Grenoble continue sa remontada en battant Biarritz à Biarritz 9 essais ! Et donc les voilà 4e en dépit des 8 points confisqués pour des histoires financières .
    Oui mais voilà, si sportivement c'est formidable il faut garder la tête froide : à partir du 3e tous les clubs se tiennent à 1 ou 2 points . Rien n'est fait . Et puis les blessés commencent à s'accumuler ; et ces équipes qui ont fait vibrer la compétition risquent de se retrouver exsangues à l'arrivée . Bref on suivra ça avec enthousiasme certes, mais aussi une certaine retenue . La force de l'habitude hein !

    RépondreSupprimer
  51. Bayonne Stade Français, un final époustouflant avec une erreur d'arbitrage qui coûte cher à l'Aviron et ce ne fût pas la seule durant ce match aux 2 visages. 1ère mi-temps entièrement basque avec un Lopez brillant et un 15 incisif. Un changement pour punition à la 30e pour insuffisance de jeu des Parisiens dont Macalou !. 2e mi-temps, grinta rose servie par de trop nombreuses fautes des Bayonnais avec 2 jaunes à la clé. Bref, BD pour l'Aviron. A côté de ça nouvelle défaite du MHRC malgré un directeur de jeu et un staff pléthorique d'entraineurs connus mais pas forcément labellisés Cqfd. Enfin, la Catalogne se prend à rêver pour les phases finales après avoir atomisé les Lyonnais, l'effet Azéma, entraineur reconnu et Champion de France ! Bon allz RCT / ST, Le Pilier n'a qu'à cas bien se tenir, 1h30 ça passe vite !

    RépondreSupprimer
  52. Bravo au RCT qui a fait un bon match dans le combat malgré le carton rouge mérité. Une fois de plus, le buteur fait la différence, hélas Ramos a failli ce qui coûte la victoire. Le rugby commence devant et ce fût le cas des 2 côtés. Le public a été gâté. Un bonus défensif tombe à pic. On sent que les cadres ne sont pas là et que toutes ces futures pépites ont encore besoin de confrontations pour encore progresser. Le Pilier a du apprécier ce combat globalement loyal des premières lignes. L'arbitrage fût correct de même que la vidéo. Le RCT peut espérer une 3e place qualificative sur le match de ce soir. Réception samedi prochain du R 92 avec l'objectif de gagner pour se laisser de la marge sur le plan comptable et préparer les futures échéances dans la sérénité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je l'ai un peu regardé à la radio ("Occitanie") plutôt pas mal, commentateur rigolo, j'ai cru comprendre que le ST est déjà champion ?

      Supprimer
  53. Non le ST n'est pas encore Champion, un lapsus journalistique. Actuellement, c'est la seule équipe à proposer du jeu debout avec ou sans les cadres. Maintenant, Azéma fait du très bon travail et l'Usap revient très fort avec du jeu debout et beaucoup d'essais. Le ST a deux ou trois équipes pour jouer le top 14 et la coupe f'Europe, là est sa force. Mais quand le buteur faillit, tu perds.

    RépondreSupprimer
  54. Tiens, tiens, Mola bien souvent discret met un pavé dans la mare avec l'arbitrage. Selon que nous soyons en coupe d'Europe ou en top 14, l'interprétation des règles du jeu sont différentes. L'attaque est plus pénalisée en championnat. A ce soir, pas eu photo pour UBB ASM, limpide. Mes compétences sont insuffisantes à ce propos. Mais par exemple, Dusautoir est très clair sur le vidéo arbitrage pas à la hauteur en fin de match sur un déblayage irrégulier d'un parisien qui a permis à Macalou de gratter le ballon synonyme d'essai. Malheureusement ma chronique est alimentée tous les week ends par ces faits de jeu inexpliqués. Que se passe t-il en arrière plan que nous ne sachions pas ? Avouons que les journalistes ne sont pas trop curieux ? Il est temps que ces grossières erreurs soient sanctionnées dur tapis vert. Bon Urios touche t-il le fond car ça sent la lie de plus en plus. Discours guerrier voir déplacé de certains joueurs à l'égard du banc de touche selon la presse visant Urios et son staff. Là aussi, il va falloir mettre un terme à celà.

    RépondreSupprimer
  55. C'est drôle, les "blogs" divers et variés sont bien silencieux alors que la moitié du rugby -le féminin- est en pleine effervescence avec un grand chelem possible pour les françaises. A l'aune de ce que j'ai pu voir des anglaises, elles sont un peu monstrueuses quand même. Cependant nous avons quelques belles joueuses et un ensemble d'entraîneurs et neuses de qualité; et qui s'améliore me semble-t-il. Chez les joueuses, la 3/4 centre Gabrielle Vernier me plait beaucoup. Elle possède, à la manière de l'éducation néo-zélandaise, toutes les facettes de son poste. Gabarit à la Jean Gachassin et intelligence de jeu itou.

    RépondreSupprimer
  56. Silence depuis le 14 avril ! Comme le temps passe vite André, c'est fou !

    RépondreSupprimer
  57. Disgression faite, un peu de lecture pour les sourds et malentendants. J'avoue que comme toutes les communautés, le rugby n'échappe aux moeurs et aux contradictions. Très agacé par l'énorme faute d'arbitrage lors du match SF/AB soulevant l'indignation de Lopez, et des intervenants de Canal + et, après la déroute d'Anoeta, l'espoir de gagner était au bout du chronomètre malgré une 2e mi-temps calamiteuse à vrai dire. L'impact psychologique d'être floué à ce point est désastreux pour le moral de l'équipe car tu viens pour prendre 4 points pour revenir en milieu de tableau et finir la saison en beauté à domicile afin de régaler ce public de fidèles. Pire que ça, la FFR cautionne totalement les 2 arbitres et les couvre. Comme quoi "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir". C'est tout à fait cela actuellement et c'est devenu une gangrène. Dimanche, Mr Raynal n'a qu'à bien se tenir tiraillé entre la Ligue et la FFR pour le match ST/R92 ! Il sera nécessaire un jour de lever toute cette part d'ombre qui finalement n'honore pas l'esprit de ce sport. Cela me fait penser à la justice ou un magistrat fautif d'un fait n'est jamais condamné exception faite dans l'affaire Outreau ou l'on a chargé la mule sur le plus faible ! Soit on revient à l'ancien temps, pas de vidéo et l'arbitre est le roi du terrain, soit on poursuit la modernisation et là pas d'exception mais des sanctions, financières comme au tennis ou en Formule I ce qui calme tout le monde. La vidéo est d'un appoint essentiel voir même le drone pour mieux comprendre comment est organisée la triche dans les mélées. Cela permet de voir les irrégularités sasnctionnables même après match, de voir les commotions à condition d'avoir un médecin de match entrainé et compétent ! A cepropos, pour l'an prochain, la FFR recrute des médecins de matchss à former car ils vont intervenir en Pro D2. Dilemme car les candidats ne sont pas si nombreux que ça et que le défraiement avec le déplacement ne sont pas mirobolants. Affaire à suivre.

    RépondreSupprimer
  58. La polémique enfle sur l'arbitrage et je m'en félicite. Mola et Labit s'insurgent sur les décisions prises lors des matchs d'hier avec un carton rouge et un hors jeu qui changent le cours du match. Sur le geste du SF, pas d'équivoque, les gestes guerriers et les agressions à la tête doivent être définitivement bannis, pas de passe droit. Mr Labit, la semaine dernière, n'a fait aucun commentaire sur l'erreur d'arbitrage préjudiciable à Bayonne, il avait plutôt le sourire. Côté ST, Mola et Cazalbou, au coup de sifflet final se sont précipités voir Mr Raynal, très remontés car tout au long du match, certaines décisions n'ont pas été sifflées (placages hauts, passes en avant, hors jeu quasi constant). Mais que fait le vidéo arbitrage, là est l'autre problème. Cet homme peut il couper, trancher sans se justifier ? La FFR couvre ses méfaits, Canal + aux moyens techniques énormes ne montrent pas toutes les images attendues et souhaitées pour éviter tout malentendu. Le rugby souffre bien de maux, trouvons des solutions pérennes non contestables pour éviter de flouer l'image de ce sport déjà bien écornée.

    RépondreSupprimer
  59. Tout çà est bien fatiguant et va décidément totalement à l'encontre de ma vision d'un monde simple et non continuellement complexifié. Comme les tables de la loi qui tenaient dans un bouquin en sont maintenant à plusieurs volumes, le rugby est passé de l'intérêt au jeu d'origine à des débats sur tous les annexes qui l'entourent. L'innocence enfantine laisse la place aux fautes, aux crimes, à la justice.
    J'essaie encore, en shuntant tout ce qui m'ennuie, c'est-à-dire à peu près tout avant et après les deux coups de sifflet lançant et concluant la partie, de regarder les matches, la plupart du temps sans le son. L'essentiel, le jeu, oui, l'entourage, l'enrobé, non.


    [« La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
    La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
    Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.
    Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
    Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.
    Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.
    Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.
    Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu?
    Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.
    Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée.
    Parce que dans cet effort se trouve la liberté.
    Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences.
    Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.»
    Gerard Spiteri].

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te comprends tout à fait André ; je viens de voir la série "Ripley" en NB, même héros que "Plein soleil" et "Le talentueux Mr Ripley' et pourtant tout est différent . D'images lumineuses de l'Italie des deux films, on arrive à une Italie sombre, mystérieuse un peu celle de Pasolini comparée à celle de Vittorio de Sica . La référence obsédante aux oeuvres du Caravage ponctue chaque épisode , et c'est bien la complexité qui fait tout l'intérêt de ce nouvel opus .
      Vu ST-Racing avec plaisir, retrouvé le Consigliere Ramos en forme, lançant des attaques foudroyantes et toujours métronomique face aux poteaux . Dupont en géomètre du jeu réinvente des combinaisons astucieuses ; là encore la complexité . Le reste, les ambiguïtés arbitrales ça ne m'intéresse pas . Le TMO qui devait tout résoudre ne fait qu'engendrer des querelles et des frustrations .

      Supprimer
  60. Parce qu'on ne peut pas circonscrire "la vérité" par un coup de baguette magique ou par des moyens techniques. Lacan disait: "le réel, c'est le réel". Autrement dit, comme Dieu, sans début et sans fin....Inatteignable. L'ajout à ce réel ne fait que lui injecter des scories, le complexifier à notre mesure humaine. Le seul recours? La simplicité, l'épuration. Savoir observer, juger et trancher. Et pas de Salomon là-dedans s'iou plait.

    RépondreSupprimer
  61. Ô joie de vous lire et de souligner que la liberté d'écrire et de penser a ses exigences, que la langue de Montaigne, de Voltaire, d'Hugo et de quelques contemporrains, n'est point le fruit du hasard et que cette culture ne peut s'assimiler à du wokisme, le propre des incultes bien souvent. Le rugby s'est tellement compléxifié de nos jours dans tous ses domaines qu'il est quasi impossible d'apprécier un match à sa juste valeur. Dès qu'un nouveau règlement apparait, joueurs et entraineurs s'attachent à une libre interprétation le contournant pour plus d'efficience dans le jeu. Salomon c'est le jugement dernier entre deux femmes ! Rafaello au Vatican a laissé une fresque imaginative sur la Vérité d'une pure beauté. C'était magnifique. Ces peintres, au delà de leurs talents, étaient érudits connaisant l'Ancien et le Nouveau Testatment mais aussi toute l'histoire gréco latine. L'été dernier fut pour moi le choc émotionnel du sublime au travers des siècles. Je découvrais que j'étais un ignare, un inculte et que la vérité pour la comprendre, il faudrait aller la chercher là ou elle se trouve. Je vais relire Chateaubriand, infatigable voyageur maintenant que ma façade a reçu la lumière. Bien sûr que le rugby devrait être d'une simplicité enfantine ou l'innocence serait Reine. Caravaggio, symbole d'une Renaissance flamboyante, a su magnifier dans les quelques oeuvres que j'ai pu contempler avec exellence le clair obscur, l'ombre et la lumière. La vocation de Saint Matthieu dormant dans l'église Saint-Louis-des-Français de Rome fait réflechir sur l'apôtre faisant toute la lumière sur Jésus Christ laissant dans l'ombre ce que l'histoire ne retiendra pas. A cet instant, le rugby était loin de mes pensées premières ! Pour vous rejoindre, le XV a besoin de simplicité et de fraicheur. Dupont en est l'instigateur au Stade avec ce regard neuf du VII et ce côté pragmatique dans la combinaison annoncée, celle la plus simple posible telle une flèche. La ringardise de nos institutions, FFR ou LNR, nous asphyxie au point d ene compter que sur des buteurs et des vidéos arbitrages pour la construction d'un match. Passés la ligne médiane, l'équipe dominante ne cherche que la faute avant tout technique ou humaine mais pas le jeu debout. Un archaisme total fait de bodybuillders avant tout. Léonard de Vinci disait "La simplicité est la sophistication suprême."

    RépondreSupprimer
  62. Déçu après la défaite de son équipe, à la maison, contre l’US Dax (13-18), Patrick Milhet, le manager du Stade montois, était très en colère, après la partie, contre le corps arbitral.
    Patrick, quel est le premier sentiment après ce revers ?
    C’est une défaite à domicile, la défense du territoire, de la forteresse, sur un derby, donc elle est dure. Ce soir, il y a deux choses qui me chagrinent. Pour la première fois, je ne suis pas d’accord avec le corps arbitral. Il va falloir qu’ils arrêtent de dormir. Ça ne sert à rien de s’appeler la semaine d’avant ou de s’appeler derrière. Le TMO est rentré une fois, il doit rentrer deux fois. Il faut qu’il se réveille. Ils mettent à mal le rugby français. Attention, Dax ne vole pas son match, Dax a fait un super rugby, a été pragmatique. Je les félicite. Maintenant, il n’y a pas eu d’équilibre. On finit à 15 pénalités à 8 et nous étions 13 sur le terrain en deuxième mi-temps. Il y a un coup de tête sur notre ailier qui n’est pas pris, je ne sais pas ce que faisait le TMO. Il buvait certainement le café. Sur le premier essai de Dax, il y a un en-avant de deux mètres. Il y a la vidéo pour ça. Je suis en colère. Je n’en veux pas à mes joueurs qui ont mis de l’engagement, de la détermination. Je pense que le corps arbitral met le rugby français en danger.

    RépondreSupprimer
  63. La Rochelle s'impose au forceps en fin de match avec un vidéo arbitrage. Là où le RCT a laissé son destin sur le sable fin de l'Atlantique c'est à 3 mn de la fin, pénalité c'est 3 points, un match nul et le bonus défensif. Mignoni avait raison de demander ces 3 points. Tout est à refaire pour se qualifier.

    RépondreSupprimer
  64. Les barrages approchent avec probablement encore des surprises. Ravi de retrouver l'ASM à ce niveau devant le SF, incroyable d'avoir fait une saison quasi en demi teinte avec autant d'internationaux. Séduit aussi par le RCT et ses seconds couteaux qui n'en sont pas et ont montré que la relève est là. Bravo Mignoni. Le must, c'est l'USAP ! Azéma a bien fait de revenir sur ses terres et de cultiver des grappes et des pépites inconnues en début de saison. Un vrai collectif qui avance ou Acébès est devenu un fantôme. Quant à son voisin d'Occitanie, la bétonnière Altrad se grippe sérieusement avec un staff pléthorique plein d'expérience et beaucoup de bagout. Et si Oyonnax revenait, la chute serait encore plus dure et ferait surement le bonheur d'un grand nombre. Hormis le SF et le ST assurés de faire les demi finales, derrière lièvres et tortues n'ont pas dit leurs derniers mots Ah La Fontaine aurait matière à écrire une ou des fables. "Les derniers seront les premiers et les premiers derniers" car beaucoup d'appelés mais peu d'élus comme à chaque fin de saison.

    RépondreSupprimer