01 mai 2024

"Jeux Olympiques à VII"


Du haut d'Olympie, 12 siècles de JO nous contemplent ! Homère, dans l'Iliade, fût le premier à parler des Olympiades écrivant dans le XXIII chant de la guerre de Troie à propos d'Achille ceci "Fils d’Atrée, et vous autres, Achéens porteurs de bonnes jambières, voici déposés là les prix qui, dans la compétition, attendent les hommes d’attelages. Si nous, les Achéens, nous faisions aujourd’hui des jeux en l’honneur d’un autre, croyez-moi, je m’emparerais du premier prix et l’emporterais dans mon pavillon". Les mythes furent nombreux sur cette genèse des jeux et c'est par un décret en 393 après J-C. que l'abandon d"Olympie, lieu de culte de la religion grecque antique, fût signer l'arrêt des JO.

Evènement social, culturel et sportif, ils renaissent de leurs cendres avec Henri Didon, prêtre dominicain sous la fameuse maxime "Citius, Fortius, Altius" reprise par Pierre de Coubertin dans le désordre à laquelle on ajouta "Communiter" (Ensemble) en 2021 ! Reconnaissance au Président Lapasset d'avoir introduit le rugby à VII ouvrant ainsi de nouveaux horizons à un sport qui tourne en rond depuis bien longtemps ! Le circuit "Sevens" mondial a permis par ailleurs de faire connnaître dès 2004 cette nouvelle vitrine du rugby. J'étais présent à Chaban Delmas pour ce tournoi. J'ai de suite assimilé ce jeu à une course de lévriers, je ne sais pas pourquoi, mais celà ne m'évoquait rien d'autre. Seul côté positif à la chose, j'ai aimé le jeu pratiqué constament debout avec des tactiques plutôt simples confiées à des félins aguéris. Le Bowl fut gagné par la France en battant le Kenya et la Cup revint aux All Blacks. Cela me sortait de la torpeur du top 16, année qui vit le SF Champion. Le HSBC World Rugby Sevens 2023 à Toulouse auquel j'assistais m'a permis vingt ans plus tard quasiment comme Monte Cristo, de redécouvrir une nouvelle facette de cet opus. Tout d'abord, vécu de dedans, vous sentez en famille ou tout le monde se cotoie sans aucun formalisme et sans la rigueur de World Rugby comme pour la coupe du monde bien que parfois tatillon. Ce qui change c'est le physique des joueurs bien plus athlétiques que jadis mais dont la présence sur le terrain est bien plus courte car le jeu va beaucoup plus vite. D'ou, comme au handball, des rotations fréquentes selon l'évolution du score avec des tactiques bien plus élaborées ont fait leurs apparitions. Alors, rien de plus tentant pour Antoine Dupont après l'échec de la coupe du monde que de basculer vers le VII ou il étale son talent mais aussi son instinct. Il reste sobre, très affuté et très lucide sur ces Jeux. 2 échecs seraient une poisse totale pour lui et pour le rugby français. 

Ces JO à l'ail ou le mélange des genres raisonne comme une fausse note à savoir que les professionnels cotoient les amateurs pures souches continue de me choquer. Bien sûr, que veut dire aujourd'hui amateur ? Si on regarde la fédérale, tous les joueurs émargent avec plus ou moins de bonheur dans un silence de cathédrale. Car c'est encore mal vu de dire que tu gagnes un bon petit pécul sur le dos du rugby amateur ! Du temps de mon Père, la caisse noire alimentait grassement le système qui s'est transformé au fil du temps. De toute évidence l'évolution se fait dans ce sens à ceci près que les bénévoles, éducateurs de petits clubs n'ont que leur foi et que les médailles d'or ne sont que du chocolat celles qui font rêver préservant cet esprit qui s'effiloche d'année en année. En conclusion, "La partie la plus cérébrale du jeu, de beaucoup la plus importante, demeure invisible ; c’est donc que le muscle y sert d’écran à l’intelligence." Pierre de Coubertin.

71 commentaires:

  1. Quoi dire? j'aurai aimé pratiquer le VII, moins de risques de coups sournois, ce qui devrait attirer beaucoup plus de participants. Car encore aujourd'hui les simples méchancetés gangrènent notre jeu à XV. Au fait Dimanche dernier à Beaumont , environ 350 personnes au repas chez Micouleau, J'y ai revu des connaissances d'il y a plus de 50ans

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  2. Parfait Georges, plus Lomagnol que moi !

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  3. Pourquoi parler du VII quand nous sommes pendus au XV depuis des décennies ? Ceci favorisera t-il l'éclosion du V ? Ce qu est certain c'est que notre ambassadeur malgré lui, Antoine Dupont, montre au XV une autre facette du jeu debout. Et le ST en bénificie car les combinaisons ne sont plus les mêmes ni devant ni derrière. A peine renté contre le R92, la magie a opéré de suite. D'abord parce qu'il électrise l'adversaire qui regarde ou il est pour trouver des solutions inanttendues, ensuite sa vitesse de course a progressé avecle VII avec une explositivité phénoménale et enfin avec des combinaisons déroutantes. Il suffit de regarder au ralenti celle ou Méafou marque son essai pour comprendre le désarroi de l'adversaire. Les entraineurs vont vite comprendre le bénéfice qu'il y a à retirer du jeu à VII et le premier après Mola à l'avoir compris c'est Mignoni. Le RCT a changé son jeu et son état d'esprit autour du ballon me semble t-il. Bien sûr, les JO vont être un formidable tremplin parceque nous allons tous souhaiter de l'or pour l'EDF mais aussi pour montrer la facette ludique de ce jeu ou la rapidité d'esprit et du corps ne font qu'un. Scott Roberston est aussi un précurseur de ce nouveau jeu qui explique les résultats des Crusaders sur une longuàe série de succès ces dernières années. Reste à Galthié d'en faire autant !

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  4. Et les gros alors ? Que vont-ils devenir si le public se désintéresse du XV ?
    Vu récemment des videos formidables des avants de Béziers ; " Béziers c’était aussi des gueules, un peu effrayantes, le visage dur d’Alain Estève, la chevelure et la moustache de Michel Palmié, la détermination d’Armand Vaquerin. Même Olivier Saisset, qui passait pour un homme instruit, ne faisait pas rigoler. à les voir débouler des vestiaires, on comprenait ce qu’avaient ressenti les Français face aux invasions vikings, même si leur capitaine et stratège, Richard Astre, n’avait rien d’un guerrier qui part à l’abordage mais plutôt du dompteur d’un pack de fauves." (J Prévot in Rugbyrama) Plus loin il poursuit :"À ceux qui veulent comprendre Béziers, on conseillera d’abord de ne pas confondre le fond et la forme. La rudesse des avants était une façade ou plutôt un socle qui empêchait l’adversaire de tricher et de pourrir les ballons. Qui se souvient que le colossal Alain Estève était surtout un formidable joueur de rugby, rapide, adroit et collectif ? Son coach avait su déceler ces qualités en lui. Il fallait le faire."
    Et je ne peux m'empêcher de penser que la fameuse réplique " je vais lui montrer qui c'est Raoul ! " dans les Tontons flingueurs, c'était un hommage au seul Raoul qui compte : Raoul Barrière .
    Le plus rigolo c'est qu'ils n'étaient pas des professionnels .
    Alors les gazelles du VII c'est bien joli à voir, ça je te l'accorde Tautor , mais le rrrugby, c'est aussi les gros . Demande à Parra ce qu'il en pense .

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    1. Les gros sont éternels Gariguette et Hugo disait "Les plus petits esprits ont les plus gros préjugés.". Eh bien je te rejoins sur ton analyse. Raoul Barrière a été le précurseur d'un paquet d'avants, robustes, intransigeants, efficaces et pour l'époque ça jouait vite vu les gabarits avec un entrainement 3 jours par semaine, statut amateur de l'époque, et une bonne ripaille pour remplir la gargagmelle.. Bien entendu le VII ne peut pas à ce jour nous donner ces sensations quoique si on gratte bien quelques avants ont des vitesses de pointe non négligeables ! Parra, comme demi de mélée averti, te parlera en bien des avants car rien ne se fait sans oeufs cassés ni omelettes !

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  5. Parra avait une très bonne relation avec ses "gros", ils l'invitaient d'ailleurs régulièrement à leurs ripailles d'habitude interdites aux moins de 60 kg ! Et sur le terrain c'était magique de le voir les cornaquer avec une autorité incroyable . Il gueulait comme un putois, et ça marchait !

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  6. Amusant quand tu vois Dupont tout son contraire. La preuve par 9 que seul le résultat compte rien d'autre ! La manière revient cette part de psychologie innée pour chaque joueur qui arrive à communiquer avec les yeux ou les gestes sans besoin de rajouter un grain de sel ! Bien souvent, le silence est une arme puissante. J'avais des Maîtres à la faculté lorsqu'il y avait du brouhaha, s'arrêtait et imposait le silence sans dire mot ! On les craignais car ils te repéraient et t'attendaient avec joie pour l'oral de fin d'année. Nous étions moins bavards ! On appelle cela de l'intelligence émotionnelle (livre de Daniel Goleman) ou tu repères les forces et les faiblesses de chacun selon plusieurs modes te permettant ainsi de tirer une analyse de la situation en cours et donc d'imposer ton regard et ta présence.

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  7. Sharks-ASM, autant dire Afrique du Sud contre les Auvergnats . Beau match que les Sudafs remportent grâce au métier, mais d'un point seulement . Je lis sur les forums qu'on - nous les Frenchies- a été volé . Bof ... ils ont fini complètement cuits .
    Pas de grosse blessure type commotion ou tendons qui pètent . Par contre ça a saigné ; de nombreux joueurs sortent avec une arcade ou un pif qui pisse mais ils reviennent vite . Je comprends la déception des joueurs qui ont vraiment mouillé le maillot mais bon en face Etzebeth Mbonembi ou Mapimpi ne sont pas des enfants de choeur .

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    1. Le peu que j'ai vu en fin de match c'est qu'Etzebeth offre le ballon d'essai puis s'est comporté en vrai leader comme toujours. Le remake du stade de France avec encore un arbitrage qui n'a pas souri aux jaunards.

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  8. Me voilà en place pour cette demi-finales ou les supporters du ST pique-niquent dans la convivialité qu'on leurs connaît. Le vent s'invite poussant le soleil hors du stadium et le ciel devient gris. Serait ce un signe de mauvaise augure ? Retrouvailles de la médicale des anciens et des jeunes recrues. Les Bodegas commencent à ressentir l'affluence des mousseux. Les petits chefs, tous services confondus, font leurs zèles habituels, de vraies frelons. Quelques supporteurs anglais, la bière à la main, font leurs apparitions dans un fond de toile rouge et noir. Arrivée des joueurs dans une heure environ. Quelques gouttes apparaissent, un temps british. Allez, à ce soir, bon match.

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  9. Très bon match même . Parce que les deux équipes ont vraiment rivalisé avant que le Stade ne s'impose . Comme un challenge permanent ; "et ça ? tu peux le faire ? " "Et comment, regarde ! "
    des essais d'avants comme en miroir puis des essais casquette ; toute la panoplie du jeu intense pratiqué par les deux équipes . Pas eu besoin d'un speaker et de chansons pour pallier un jeu défaillant, là ça chantait tout seul sur le terrain .
    J'aime beaucoup le jeu échevelé des Harlequins à l'image de leur maillot bariolé, et puis bien sûr Marcus ! ... Le Stade en grosse formation, Cros impérial( Bonneval dit que c'est lui le papa du Stade ) et puis enfin Blair qui se casse le pif, comme un clin d'oeil !
    Vivement la Finale

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  10. Pivot est mort et çà m'emmerde énormément.

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    1. Pareil . Je me souviens que mon grand-père - qui ne lisait pas, à l'exception du journal local - ne manquait pas une émission avec ma grand-mère très grande lectrice . Il aimait beaucoup Pivot dont il appréciait les questions simples et pourtant si fines . Pas de secret quand tu lis les livres et pas seulement la 4e de couverture, ça s'entend .

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  11. Lu ce matin : "Dans son édition de ce mardi, le quotidien L’Équipe dévoile les chiffres du salaire moyen d’un joueur du Top 14. Un rugbyman professionnel touche en moyenne, pour la saison 2023-2024, 19.287 euros brut par mois. Des émoluments qui ont fortement augmenté ces dernières saisons, avec le développement économique et médiatique du championnat de France, puisqu’un joueur ne touchait «que» 5.269 euros bruts mensuels lors de la saison 2001-2002."

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  12. Juste pour le plaisir jubilatoire des mots https://le-pilier.blogspot.com/2024/05/le-rugby-cest-ca.html

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  13. Oui, j'avais lu. Juste un peu optimiste, à mon avis, au sujet des Irlandais. Des pas nés de la dernière pluie.....

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  14. Retour sur la 1/2 finale au Stadium avec la victoire du ST. Une 1e mi-temps ou toute la panoplie du rugby moderne dont on reve depuis des lustres était là. Une victoire ne se dessine que dans l'adversité tenace et hommage aux anglais d'avoir su donner brillament le change aux Rouges et Noirs. Tout d'abord avec un huit de devant percutant, vif parfois trop, avec un Dany Care qui a distribué d'excellents ballons à Marcus meileur homme du match avec Cros. Eh oui Dupont a eu une mi temps flamboyante avant d'être souvent chattié en 2e mi-temps à l'origine du jaune bien malicieux et tournant du match.10, 13 et 14 anglais des joueurs pointus, talentueux toujours dans l'offensive mais peut être un peu perméable en défense. Le XV de la Rose a des pépites toutes trouvées. Le buteur a toujours son importance car les points perdus redonnent de l'espoir à l'adversaire. Et alors, la 2e mi-temps fut un cauchemar malgré les changements pendant 20 à 25 minutes. Comme si la peur de perdre était là après 2 essais anglais limpides. Ils ont eu du mal à gérer le score, à retrouver la cadence, la fluidité, les automatismes, le jeu debout, les contres rucks, etc. . Dupont a profité de l'agression pour en rajouter et le public derrière a fait infléchir l'arbitre dans une bronca rarement entendue au Stadium. Essai en suivant, pistache de Marler inutile sur Ramos et victoire pour une finale attendue. Que dire de plus, le jeune Costes, talentueux à souhait, Mauvaka impérial bien plus que Marchand, une 2e ligne de niveau mondial y compris Arnold, la 3e ligne avec François Cros étincelant, discret, efficace et omniprésent, trop souvent écrasé par le vedétariat du XV de France ou du ST. Aujourd'hui, il rayonne largement. Alors mon chouchou, Roumat, dans un registre différent d'Aldritt sera bientôt le 3e ligne centre attendu en EDF. Dupont marque son empreinte encore plus quand il est libre de ses mouvements et il insuffle cette touche de jeu à VII avec des facettes de génie. Son associé en affaires privées Paul Costes frise l'exellence avec une gestuelle parfaite, des contre pieds époustoufflants et des placages destructeurs et tout ça à 21 ans. S'il n'est pas sélectionné pour l'Australie, faudra demander la démission de Galthié.

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  15. Et oui Pivot, toute mon adolescence et plus, une invitation à la lecture, à la découverte de la poésie, du roman, de la culture sous tous les angles. Un homme fin, simple, subtil avec les mots, une joie de communiquer, un terrien, épicurien qui avait une tare le football ! Je le pardonne. Il disait "La rêverie vagabonde est nécessaire à une bonne hygiène de vie, à l'équilibre de l'homme dans la bourrasque quotidienne." Et là je signe et je valide.

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  16. Un grand club ne meurt jamais. Le Réal se qualifie dans les arrêts de jeu en 2 minutes. Encore un grand match ou les 12 minutes supplémentaires furent apostoliques. Pivot aurait jubilé au lendemain du PSG.

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    1. oui j'ai regardé aussi ce match splendide alors que le PSG j'avais lâché au bout de 15 mn . Ils sont excellents ces joueurs aussi bien le Bayern que le Real, je me demande si les supps parisiens n'ont pas besoin de lunettes .

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  17. On a beau dire quand un match est beau, même sans affinités particulières, il faut le reconnaître au nom du Sport. Hier soir, le Réal, ultra dominant, transcendé par Bernabéu, fut crucifié sur une contre attaque anodine au départ ou le remplaçant d'un crochet intérieur décrocha un tir lifté côté opposé au gardien de grande classe. Un chef d'oeuvre de technicité et de gestuelle. La course est engagée pour égaliser avec l'entrée massive des remplaçants de luxe. La marée blanche continue avec obstination se créant de nombreuses occasions. Et tout d'un coup, l'erreur fatale du gardien qui offre la rédemption aux Méringués. Et une minute plus tard, la délivrance avec un but contestable ou l'arbitrage n'a point vacillé. Pire, à la 102e, le Bayern égalise sur hors-jeu, but annulé logiquement. Le destin ne tient qu'à une ligne celle de la victoire. Depuis Zidane, 3 coupes d'Europe d'affilées, Ancelotti, entraîneur italien, continue le chef d'oeuvre. Un recrutement minimaliste puisant chez les jeunes du club, fallait oser à ce niveau si on fait un parallèle avec le PSG. Une sobriété exemplaire en tailleur 3 pièces alors que son homologue Tuchel en tenue sport a pris 2 jaunes pour rébellion excessive. La classe pure et dure. Déjà champion d'Espagne, Florentino Pérez pourra savourer une nième finale et peut être la gagner. Un chef d'entreprise du BTP hors norme qui vient de reconstruire un écrin dédié au football mais aussi à d'autres sports (tennis, basket ball) et aux spectacles sans l'estampille Emirates. Et dire que Madrid a un autre grand club, l'Atlético, celui des Colchoneros, le stade du peuple avec un Président silencieux Cerezo et un proprietaire Gil Marin qui ont su construire avec un entraîneur argentin Diego Simone, un club spécialisé dans les Coupes d'Europe et de la Liga. Griezmann est l'enfant roi du club ou il est le meilleur buteur. J'envie cette Capitale, pleine de contraste, ou le football est Roi. Et je ne parlerais pas de "Las Ventas" temple de la tauromachie avec bientôt la feria de la San Isidro, une autre culture pleine de contrastes.

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  18. Olympique, Yo !
    Comment pouvait-on y échapper ? Où que je zappe je tombais sur le Belem cinglant ( hum!) vers le Vieux Port pour apporter la flamme . Disons-le ; les journalistes chargés d’animer ces images étaient un peu courts, que de redites et de lieux communs . Mais bon … la mer était belle . La patrouille de France pour une fois bien filmée fit des ronds et des arabesques tricolores .
    Manaudou parfait par sa stature et son amplitude portait haut la torche, sans rigoler bêtement . Belle image de l’athlète . Bravo aussi à Nantenin Keïta . Et puis on attendait Zidane et ce fut Jul .
    Fameux athlète du lancer du disque je suppose car de muscle il n’y en eut guère ! Plus tard on apprit que « le J c’est le S » je n’en doute pas mais qu’est ce que ça veut dire ?
    Tout un monde apparaissait tout à coup, les JO du rap . Manaudou se muait en statue immobile tandis que le rappeur s’agitait pour allumer le chaudron . Et je compris que j’avais vieilli .
    Dépassée par les Gardiens de la Flamme ( les majuscules ne sont pas de moi ) par ces Ambassadeurs des Jeux improbables, par ce cérémonial boursouflé, que de fumigènes, que de pétards . C’était beau c’était grand, c’était l’OM !
    Trop d’emballages, trop de tout . Les athlètes, les vrais, se feraient-ils voler leur moment ?

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  19. Pas vu, trop content de sentir le printemps dans mon jardin avec les grillons, les abeilles, l'éclosion des roses, les jeunes pousses des arbustes tout cela dans un silence majestueux. Alors Maître Gims, à la voix de ténor avérée, des athlètes investis dans leurs JO, un spectacle de paillettes, d'hilarité, le Belem, dernier trois mâts de la fin du XIXe, dédié au fret de cacao est un bel hommage au savoir faire français en transportant la flamme olympique. Sa proue ou est gravé en portugais sa devise "Ordem E Progresso" reflète ce que pouvait être l'espérance des transports maritimes de l'époque. Bon, le jardin m'appelle ! Allez l'OM.

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    1. non pas Maître Gims mais Naestro ex dealer converti au chant , très belle Marseillaise d'ailleurs

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    2. c'était Soprano selon mes sources locales !

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    3. Soprano pour le concert du soir mais avant, lors de l'arrivée de la flamme c'est bien Naestro .

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    4. Oui capitaine Naestro, trafiquant de drogues, direction If.

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  20. Et de savoir que le rappeur Jul a allumé la flamme, l'oncle Jules de Marcel Pagnol doit se retourner la moustache et Nana, sur le Vieux Port, doit trouver le poisson un peu fade, "peu chère". On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec"la Marseillaise" chant patriotique. Les marqueurs transmis par mes parents et grands parents tombent en désuétude devant le Jul digne du Cul et rien que pour ça de voir cet aéropage de serviles du crétinisme élyséen ne me fait pas oublier les saccages de l'an dernier et les ravages des mafieux de la drogue. Alors oui, un jour de soleil pour les JO ne doit pas effacer le reste.

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  21. Tout çà m'a toujours paru dérisoire...Gariguette parle de vieillissement, et bien, je devais déjà être vieux avant l'âge! Et je n'ai pas rajeuni, "peuchère"....!

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    1. Ca plait surtout aux enfants je crois, j'ai un souvenir impérissable des JO de Grenoble j'avais 9 ans et quand la vasque de la flamme s'était éteinte nous étions tristes après une quinzaine magique . Mais les dimensions de l'événement étaient encore à échelle humaine .

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  22. Les nouvelles règles sont sorties ! Le carton rouge temporaire 20' qui ne permettra pas au joueur de revenir mais d'être remplacé. L'arrêt de volet sur le coup d'envoi possible dans les 22 m? 30 s pour faire les touches et les mélées avec un compte à rebours, fin du croc croll sur les rucks, fin de la mélée sur les coup francs, le demi de mélée ne sera plus placable sur les rucks, les mauls et les mélées, plus de faute sur les touches pas droites sans saut de l'adversaire qui pourra alors contester (à quoi sert l'arbitre ?). Tout cela va être testé paendant la coupe du Monde des moins de U 20 cet été ! La révolution est en marche pour changer les stratégies du tout au tout. Que va devenir l'intérêt de sauter ? Ne plus toucher au 9 cela va t-il changer beaucoup de choses ? L'arrêt de volée suffit de faire une remise courte, etc. Attendons les travaux pratiques.

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  23. Des simplifications, toujours des simplifications....Et dans le but d'accélérer le jeu afin d'attirer de plus en plus de chalands!

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  24. Urios enfin récompensé avec 2 cartons jaunes en face. Bon quand on mène 21 à 6, on évite de perdre à domicile, la 6e place s'envole pour l'instant. L'ASM, vaec un concours de circonstances sera t-elle dans le carré des 6 ? Bayonne avec encore et toujours Camille Lopez a battu les idolatres racing mens à l'Abbé des Champs ! Ravi pour eux car volés à Charléty ce qui aurait changé la donne aujourd'hui avec cette victoire. Montpelier attend le match de barrage à moins d'une fin de saison Oyonnesque. Et voilà le RCT 3E dans la course aux qualifications sans faire un grand match à Mayol, le LOU méritait mieux mais quand on se fait un croque en jambe, il est impossible de gagner. Pau déroule sans aucune flaboyance. Bref, un week-endpeu ascensionnel sauf peut être pour les 2 matchs à venir. Il est certain que je m'ennuie après les séries du ST, j'ai l'impression d'être en Pro D2 ou de voir des matchs du temps ancien. Concernant le chaland, nous n'arrivons pas à la cheville du football loin s'en faut. Fiasco total pour l'OM et l'arrivée de la flamme olympique à Massilia ! Et poutant il ne manquait pas de chalands et de chalandises ! Babillot gravement blessé, une fois de plus, a été pris en charge de manière honteuse et personne ne s'insurge, pas même les journalistes. Allez vivement Pentecôte, je serai à Jean Dauger juste pour entendre la Pena et avoir le frisson.

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  25. Hier soir, LR était à marée basse, impression naissante depuis quelques matchs qui s'est confirmée. Le match fut violent physiquement, avec de la casse, un arbitrage avec quelques scories, une attitude grotesque de Jalibert envers Aldritt épuisé (il ne s'est pas remis de l'échec de la coupe du Monde) et un visage tendu, stressé d'Hastoy sur la première pénalité râtée ainsique son match. La bonne nouvelle c'est Berjon le meilleur de la Caravelle, un énorme potentiel avec un excellent jeu aux pieds. Côté bordelais, Buros excella dans les 50/22 et dans la relance, Moefana Penaud, ça fonctionne bien et ça pique aux jambes. Le physique est là, la patte de Giroud, Dr de la performance. Par contre, nous sommes loin du jeu debout, d'évitement du ST avec un rugby à la méthode Galthié basé sur la puissance. A vrai dire, je me suis ennuyé devant un match d'auto-tamponneuses ou LR a eu le juste retour de la monnaie de la pièce du match aller. Vu le passage à vide actuel, LR est loin d'être qualifiée pour les phases finales. Le sel marin ne suffira pas pour inverser le mal qui ronge cette équipe. Ben Tameifuna fait sa mue et apporte un vrai plus, le régime à base d'huitres commence à faire son effet !

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  26. Pour moi le meilleur match du weekend - jusqu'ici - ce fut en ProD2 la rencontre entre Grenoble et Colomiers . Sans aucun chauvinisme de ma part - ou si peu - j'aime bien quand les joueurs se rebellent alors que tout se ligue - c'est le cas de le dire - donc tout se ligue contre eux .
    et puis il y a un joueur qui s'appelle Montagne, avouons qu'à Grenoble ça s'imposait . Naturellement il part à Clermont en fin de saison mais il a fait du bien . Même le public était correct ; loin de la furia Perpignanaise mais de l'entrain . Un club c'est aussi ses supporters , quand ils se tiennent bien, autant le saluer .

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  27. Hé bien question public, en première league, à la fin d'un match ou l'équipe descend en 2e division, tout le public s'est levé pour les remercier et un joueur en paticulier, je n'ai pas retenu le nom, tirant les larmes de l'entraineur, Magnifique. Je regardais Manchester United contre Arsenal qui a gagné à l'extérieur, incroyable la courtoisie du public, les chants, les applaudissements, etc. Dire que le dernier match au Stadium entre le TIFC et l'Om s'est soldé par des bagarres entre suporters "Ultras" retardant le match. Et 0 l'USAP, l'arbitre a eu chaud, bien escorté après sa performance. Onp sait que les Catalans sont des sanguins mais à ce point Aïe ! 3 cartons jaunes quanàd même ça fait des dégats alors que l'USAP menait 21 à 6. Oui, Bravo au^public grenoblois constant dans le soutien. Par contre au BO, le public est là quand les carottes sont cuites, faut dire que c'était le pont ! Donc plutôt que de rester à la maison ! direction Aguiléra pour une mousse ... et la tournée des grands ducs malgrè la défaite Pays Basque oblige.

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  28. Une mi-temps ou le SF justifie pleinement sa place de leader, le ST en rodage, la 2e mi-temps risque d'être différente

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  29. Et voilà je le sentais. Une 2e mi-temps de ouf, 6 essais au total, le bonus offensif, la manière et le style une fois de plus, sans Dupont. Après hier soir, je vais bien dormir. Si vous trouvez des défauts, écrivez pour une fois que je regardais avec ma rugbywoman dans le canapé. Seul hic, Kinghorm avec le pif pas très esthétique 🙈

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  30. Après avoir traité André boniface "de gros con", de "n'avoir jamais rien gagné dans sa vie", Villepreux "de pipe", c'est maintenant au tour de Saint-André "d'être un escroc". C'est absolument extraordinaire d'accepter sans broncher ce genre de délire.

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  31. Par ailleurs, et heureusement, il ne s'est pas encore exprimé, à ma connaissance, à propos du décès de Lucien Mias.

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  32. Je viens de lire "Le Pilier" d'une traite.....Rien compris et pas eu bien envie de relire en tentant d'analyser et de comprendre.

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  33. Quelques nouvelles du week end meurtrier : Babillo fracture luxation chirugicale du coude, out; Botia fracture du bras, out; Danty, épaule, out; Boudehent, ischios; Iribaren, main; Dillane genou; Buros, genou, Depoortère, cheville, absents 4 à 6 semianes. Chacun emettra la conclusion qu'il voudra ... ST / SF pas de blessés ! Le pire c'est de voir la prise en charge, vulgaire et peu digne des standards de l'urgence. Pour le reste, j'apporterias ma contribution aux derniers commentaires.

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    1. Fin de saison ils sont tout cassés !
      Question prise en charge je te recommande le visionnage de la façon dont la sécurité du ministre slovaque l'a expédié dans sa voiture . Surréaliste ! C'est bien la peine d'escorter les gens à plusieurs limousines pour ensuite les balancer comme des sacs de patates .
      Pour nos sportifs c'est pareil : que de précautions pour leur éviter des commotions de ceci ou cela et puis quand le choc arrive c'est sauve qui peut . Et comme tout est filmé ... d'ailleurs le TMO devrait aussi intervenir sur les toubibs et autres soigneurs ; et paf ! carton rouge Ca devrait les calmer .
      Sinon je peaufine mon acquisition du français tel qu'on le parle dans la Belle Province, Arte diffuse une série policière savoureuse qui vaut surtout pour la langue québécoise des protagonistes . Excellents acteurs par ailleurs ; et quand on sait que les jurons fusent il n'est question que d'hostie ! calice ! ciboire ! ou autre tabernacle ! Il paraît que c'est très grossier .

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    2. Deux séries canadiennes vues il y a longtemps déjà et qui m'avaient passionné:
      - Une "hospitalière": "An secours Béatrice".
      - Et une policière: "19-2".

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  34. surpris que Tautor ne fasse pas de commentaire sur la disparition de Lucien Mias !!!!

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  35. J’ai testé les multiplex ; une formule de Canal qui m’énerve mais bon on voit tous les essais et on passe sur les moments pénibles des rencontres … en principe .
    Sauf que là je reste perplexe, d’abord la PROD2, bien évidement je guette le passage sur Provence -Grenoble ben macache ! Il n’y en eut pas, à peine un vague défilement des résultats ! Mais du Nevers-Dax on en a bouffé ! Du Brive-Biarritz aussi, faudra m’expliquer l’incroyable faveur accordée à Biarritz par les commentateurs . Plus tard dans ce multiplex on nous brancha sur Mont de Marsan- Rouen, pour se féliciter de la déroute de Rouen . C’était confus, il y eut même un moment où l’on nous montrait des membres des staffs plongés dans leurs téléphones pour s’inquiéter des résultats de leurs rivaux, leur match se déroulant devant eux dans la plus parfaite indifférence . Un temps on nous annonça que Grenoble aurait Brive pour adversaire, plus tard c’était Dax ! Va comprendre .
    Le lendemain, rebelote avec le multiplex du Top 14, bon c’est moins le boxon car il y a moins de matches, Montpellier/ST a eu lieu plus tôt avec des jeunes toulousains qui bousculent les titulaires de Montpel . Je retrouve avec plaisir l’ASM en forme avec un Joris Jurand parfait . Bayonne-Perpi c’est la rencontre des chanteurs , The Voice en quelque sorte . Le soir La Rochelle-Pau ne fait que confirmer la baisse de régime des Maritimes, atones même s’ils gagnent .
    L’affaire de la semaine c’était la petite baffe gentille de Jallibert sur la nuque sacrée d’Alldritt , bon regardez les matches un peu les gars, des baffes de cette sorte il y en a 20 par semaine . Pfff !
    Mention particulière à JB Barrère le capitaine de Dax qui a filé un coup de coude mahousse dans la tête de son opposant . Carton rouge ça la fout mal pour un joueur qui avait fait une très bonne saison, ben tant pis il ne sera pas au barrage contre Grenoble . On se demande parfois ce qu’il se passe dans leur tête .
    Mais à y penser, (la frénésie sur les téléphones est un bon indicateur), tout tient à un petit point parfois, une pénalité ratée, un carton inattendu . Bien loin du jeu en fait .
    Ah si, avant chaque match on a applaudi Mias, les valeurs hein !

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  36. Ne peux pas dire grand chose n'ayant pas Canal+...Saut pour "l'affaire Jalibert" qui n'en est pas une... sauf pour certains journalistes. Et la "frénésie" sur les téléphones portables" que je continue -les portables et la frénésie- à considérer comme une des folie du siècle. Même plus, comme une sorte de maladie mentale sociétale au même titre que les névroses du XIXème siècle révélées par le bon Sigmund. Elle pourrait être intégré au "D.S.M.-III-R" sans aucun problème! Peut-être, d'ailleurs, est-ce déjà fait?

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    1. Concernant le D.S.M en psychiatrie, nous en sommes depuis 2022 au V !

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    2. Être Freudien est has been

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    3. Alors, çà, je n'en ai rien à foutre...Et je m'étonne même un peu que tu puisses sortir une telle banalité. Ce n'est pas ton genre, me semble-t-il.

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  37. Pour en revenir à nos moutonsss ! Que dire de mon condisciple Lucien Mias que je n'ai connu que par le nom ou au travers de mon Père son aîné de quelques années. Lucien Mias avait en commun avec nous cet amour de la Médecine chevilé au corps. Pourtant, il fut d'abord Instituteur avant de devenir major de la faculté de Médecine de Toulouse, déjà une référence. "Docteur Pack"était Gériatre mais fût surtout un grand joueur de rugby, international, Capitaine et 1er vainqueur des Bocks sur leurs terres dans une tournée homérique ("le meilleur avant international ayant jamais joué sur le sol sud-africain" dixit un journaliste le portant en triomphe sur les journaux du pays). Déjà, Roger Couderc oeuvrait et j'ai pu écouter et voir les images de ces matchs et de la tournée de 58. Une oeuvre de camaraderie, de bravoure et d'humanisme jamais égalée. Tout le monde aussi se souvient de la finale perdu toujours en 1958 par Mazamet face au FC Lourdes de Jean Prat avec la fameuse passe d'armes d'après match. Prat dit "Tu n’es pas Monsieur Rugby, tu es Monsieur Anti-Rugby" et Mias lui répond : "Et toi, si on t’enlève ta gueule, il ne te reste plus rien !". Tout est résumé dans ce mano à mano, bien rugbystique de deux grands de l'ovale. Introduit comme Prat au Hall of Fame, la consécration est arrivée un peu tard mais ô combien méritée. Le "Papidoc" de la gériatrie a aussi marqué les esprits en pays d'Autan avec toutes les innovations pour le grand âge dont il fût l'instigateur. quelques phrases de ce grand homme bienveillant : "J’étais celui qui venait mettre le bordel. Alors j’ai eu droit à quelques inspections venues de la capitale, des médecins pas d’accord, un service du personnel peu coopératif, des défilés hostiles…". J'espère avoir rattrapé le temps perdu celui de l'imaptience !

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  38. Les échanges entre Prat et Mias ne seraient-ils pas inversés? Se serait plus logique, n'est-ce pas!

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    1. Oui tu as raison, c'est le contraire, plus logique.

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  39. Pas trop suivi les arcanes du BO mais on parle de plus en plus de la venue de Sterin ( repreneur du journal Marianne récemment ) avec Pierre Fraidenraich autre star médiatique . A suivre ..

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  40. Bonnjour,
    de retour du Pays Basque pour un un séjour festif, culturel et iodé ! Bien sûr que que je vous ai lu André et Philippe Gérard tout comme Fraisounette ! Enfin j'ai entendu "la Pena Baïona" et "Hegoak" en basque. Du poil, des frissons derrière tout un peuple fier de son identité. J'ai rencontré Iturria, Arthur, comme la légende d'Excalibur. Un garçon souriant, simple et humble. Camiille Lopez, un autre registre, un basque de Mauléon, un terrien, un travailleur acharné pour donner l'exellence avec sobriété. Jean Dauger, une citadelle comme Bayonne avec ses remparts ou les basques viennent communier avec leur équipe. Des erreurs d'arbitrage phénoménales, n'ayons pas peur des mots, ou la liesse des tribunes a montré son intrasigeance devant tant d'injustices. Des gens fiers, souriants, respectueux, jamais un mot trop haut, des échanges dans les tribunes avec des connaisseurs et non des gouailleurs, le plaisir total de partager ce moment solennel avec un ami de longue date.. J'ai donc pu entrer dans les entrailles du club, connaître quelques petites histoires locales ou le pouvoir est une signature souterraine. Bien sûr, derrière cette belle pièce de théâtre, se cachent l'argent, la force basque et ses réseaux. Grand tissu économique du savoir faire local, j'ai pu approcher et déguster toute cette saveur basquaise. Je vous recommande l'Hôtel des Basses Pyrénées entre la Cathédrale et le stade, non loin des arènes ou je serai fin août, niché dans une petite rue du vieux Bayonne avec une cour intérieure en U de toute beauté par sa simplicité architecturale en pierre blanche pour prendre l'apéritif. L'intérieur, ambiance basque, une bonne table ou vous serrez la main d'un député, et puis rencontre avec le Patron, fils d'un grand cuisinier, qui a repris l'affaire de son Père, le Basque, aimable et affable. Nous reviendrons promis pour le Pacharan pour la féria ! Bien sûr, de visiter le centre de Bayonne fût un plaisir non dissimulé avec José et Mapie. Découverte de boutiques alimentaires de 1er choix avec des MOF, le lablel basque copright, une invitation au sucré salé de toute splendeur. Mais quand vous êtes à l'AB, difficile de ne pas parler du grand rival le BO dont le repreneur est un financier naturellement. Ce qui est certain, celui de HongKong, roulé dans la farine par le Président démissionnaire Aldigé, a jetté l'éponge en plus du pressing politique local mais aussi de certains anciens du club. Alors quand vous flanez sur le littoral dans cet écrin de verdure dédié aux seuls piétons, vous découvrez que les guiguettes sont la propriété d'un bon nombre d'anciens joueurs bien reconvertis, repère des 3e mi-temps en terrain neutre à Anglet. J'ai donc pu au moment du repas dominical venté, voir Vincent Clerc et sa femme ainsi que Camille Lacourt courir pour défendre la cause du cancer du sein. Chipirons copieux avec les frites bien grasses et un Maucaillou de bonne facture. Le vent, l'embrun de l'Atlantique et le soleil rendent la journée encore plus savoureuse. Deux jours d'amitié partagée dans la plus grande simplicité basque et peut être des projets !

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  41. Donc les barrages de ProD2 en semaine, jeudi Grenoble surclasse Dax, très beau match beaucoup de jeu et un public calme . Ce public envoie des "olas" polies . Aucun carton, un ou deux TMO vite réglés et pas de blessure . Ca devrait toujours être ça le rugby . 8 essais pour le FCG sublimé, Dax épuisé par des voyages en bus fait ce qu'il peut .
    Autre ambiance le vendredi où Béziers bat Brive sur le fil . Le bruit et la fureur . Ca gueule partout : dans les tribunes sur le terrain, sur la touche et dans les micros . Le score est serré ça explique peut être tout . Beaucoup de pénalités, peu d'essais . La frustration est bruyante semble-t-il . La foule demande, exige même . C'est pénible lorsque le public prend le dessus sur le terrain . Je crois que ça finit par peser sur les joueurs .
    Ce championnat de ProD2 est long et difficile, et les phases finales rendent fou . Allez, place à l'Europe !

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  42. Te lire me fait penser à Epithémée et à Prométhée ! Effectivement, d'un jour à l'autre, le rugby montre ses facettes, ses couleurs, son attrait qui le rend indivisible de bon nombre sports collectifs. Je n'ai vu que celui d'hier soir, dans la tradition de Sauclières ou le Vésuve a craché sa joie et son espérance de revenir vers les sommets. Rien n'est moins sûr car la Bretagne a son mot à dire et un top 14 avec les Chevaliers de la Table Ronde ne seraoit pas pour me déplaire. Mais ce n'est qu'un rêve. Oui le public, encore connaisseur, fustige l'arbitre malheureux dans certaines décisions et pire souligne les carences du vidéoarbitrage sans parler de l'absence récurrente des juges de ligne. Les joueurs ne s'y trompent pas et jouent de la situation. Le jeune Carboneau en a fait les frais en fin de match. Effectivement, la saison est longue, rude pour un accésit aléatoire en top 14 qui montre que la marche est encore haute. Canal pour conserver ses droits a cassé la tirelire ce qui fait la joie de bon nombre sauf des abonnés à venir ainsique que des abonnements ! Heureux de voir que le Langudoc rugit bien moins que les Landes devenue une terre de sapins ! De fait, l'Occitanie se porte bien et va devoir montrer d'autres qualités pour battre les noix de Grenoble ! Place à L'Europe, sommet du jourou les comentaires de tous bords vont bon train. Pour ma part, je vais me délecter quelque soit le résultat même si j'aspire à ce que le ST soit vainqueur. Celui qui gagnera sera celui qui aura su exploiter au mieux les failles del'adversaire sans tenir compter de l'arbitrage et du public. Je fais confiance à la sagacité de Dupont pour contourner l'étau vert. Mais un joueur ne fait pas tout comme chacun sait. Je me souviens encore de la boulette de Poitrenaud ! La météo sera un facteur important, pluie, vent, pour la signature d'un jeu debout. Bien sûr côté buteurs, les orfèvres seront là n'en doutons point. La "Providence des hommes" évitera que le feu sacré rayonne sur ce match avant que la foule ne s'en empare. La prévoyance et l'étourderie ne feront qu'un cet après-midi et l'équipe qui maitrisera le mieux ces deux paramètres sera certainement vainqueur !

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    1. Je vous parle d'un temps ou le temps d'une finale je fumais l'espoir caché d'une victoire. Rien ne s'y prêtait, ni le vent, ni la foule, je rongeais les aiguilles celles qui égrennent le gong jusqu'au hurlement de joie. L'incertitude de la défaite reste là devant le sifflet plus noir que rose. Le hurlement des tribunes donne un écho digne du hallali, le vent, la sueur, donne une odeur soufrée, les clarines attendent que le 3e tercio désignant son vainqueur. Le palco transpire, le ballon vit et l'espoir demeure.

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  43. Une 6e étoile, une des plus belles vécues, résultat d'une défense intraitable, d'une abnégation constante dans l'effort, d'un peu plus de lucidité, d'une cohésion d'un groupe sans faille autour du capitaine Dupont, terrien, laboureur, défenseur hors norme, montrant l'exemple avec sobriété et intelligence du jeu. Bravo à Mr Mola d'avoir su façonner une équipe aussi défensive que conquérante montrant ainsi toutes les facettes du rugby, celles attendues du jeu à la Toulousaine mais aussi celles du combat sans peur et sans reproche. Une pensée pour Arnold qui va peut être prendre conscience de ses erreurs pour devenir un très grand qu'il est déjà. Avouons qu'un rouge sans protocole commotion c'est unique en son genre. Le Capitole exulte et chante "Ô Toulouse, ville rose, ovalesque et chevaleresque, la Garonne et les mémés des Minimes ne font qu'une, Wallon, racine du Droit et de la méthode, écrit une a une la légende des comtes de Toulouse".

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    1. Dupont le terrien avait peur des vaches - c'est Jelonch qui a cafté . Un brin dithyrambique cher Tautor, moi je trouve que ça commence à bien faire ces victoires toulousaines . C'est comme Merckx ou Borg, à force ça saoûle . Tu me diras c'est pareil pour le Leinster .
      Et puis je tombe sur les 1ères images des supporteurs footeux en train de se battre sur l'autoroute, alors finalement ouais, même Toulouse qui gagne, je prends .
      Sinon j'ai bien aimé Mac Carthy .

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    2. Oui Mac Carthy, le seul qui a su sortir du registre bien connu irlandais. 4 étoiles et 4 perdues un juste équilibre. Le tade va encore plus rayonner s'il fait le doublé. Galthié va venir se recycler à Wallon avec le Père Mola et les Frères Kaino, Poitrenaud, Bouillou pour les plus connus. Lacroix peut voir grand à tous les étages, Grill et Codorniou sont des amateurs à côté. Bouscatel, en fin bâtonnier, a su choisir et imposer son successeur des plus légitimes aujourd'hui. Léo trouve tout devient Cullen un grand 2e ligne.

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  44. Je te sens parfaitement satisfait. Moi aussi, je dois le dire.

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  45. Dixit Jan Lou hier avec plein de bon sens sur une autre page !
    "Mais défendre a ce niveau n'est pas stopper les déferlantes, tu ne gagnes jamais contre l'océan, il s' agit de blesser l'assaillant dans son corps et son âme. Gagner l'impact,encore et toujours face à un adversaire mieux armé en conquête, anticiper collectivement, voila la superbe démonstration du jour, qui nous a fasciné au point d'en oublier de réclamer a boire,c'est dire ! Allez,si d'aucun peut encore affirmer après ça qu'il n'existe pas de beau matchs sans essais, qu'il le dise tout de suite ou se taise à tout jamais."
    Le concept"d'intenscipline" cher à Hugo Mola a été respecté à la lettre exception sur ce rouge malheureux d'Arnold ! Et attendre le moment favorable de décocher la flèche victorieuse, celle du sang froid et de la lucidité. 20 secondes ont suffi pour envoyer Lebel à l'essai. L'art de la guerre de Sun Zu ou l'art de faire la guerre est l'art de la gagner avant qu'elle ne commence, Vème siècle av. J.-C. ! 75 pages ... surement que certains ont du s'emparer de ce livre et de le façonner à sa façon, je pense à Napoléon dont la tactique de guerre et des batailles reste un modèle. Il est certain que Mola apporte une autre vue et une autre dimension au rugby français avec des joueurs triés sur le volet par Jérome Cazalbou, fin limier, mais aussi par une école de rugby des plus flamboyantes de l'héxagone. Il est temps à mon sens que bon nombre d'entraineurs revoient leurs copies sous peine que Toulouse continue son cavalier seul.

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  46. Avec un budget de 46,3 millions d'euros ça doit aider, à titre de comparaison le plus gros club de ProD2 c'est Brive avec 15 millions d'euros ( Grenoble est à 13 millions ) .
    Et donc Toulouse peut aligner presque 3 équipes ; et c'est une obligation pour pouvoir jouer sur les deux tableaux . Là il y a eu de nombreux blessés hier et sans ce turnover massif ce serait impossible . Ca n 'enlève rien à la qualité des matches, des entraineurs et des joueurs mais ça explique . Et puis ce vivier du sud-ouest qui alimente la machine, et puis ce public !
    Lorsque les planètes s'alignent ... Si je me souviens bien ce même Mola est toujours resté dans son biotope Castres, Brive et Albi sans jamais percer véritablement en tant que manager sportif, il lui aura fallu presque 10 ans pour arriver au top cette année . Je ne pense pas que le jeu à la toulousaine soit le "must" pour d'autres clubs, il doit rester l'ADN de Toulouse . Aux autres de faire les efforts nécessaires pour chercher leur propre culture ovale ; mais auront-ils les mêmes conditions et notamment sur la longueur ?
    Parce qu'ailleurs ça valse les entraîneurs , et très vite parfois !

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  47. Oui 10 ans pour mûrir, c'est le temps qu'il faut en moyenne pourq'un vin frisé l'excellence, voir plus pour des très grands crus. C'est comme conduire une FI il faut du temps pour apprivoiser la bête, pour être en osmose avec la team des ingénieurs et peut être qu'aujourd'hui Leclerc sera Roi chez lui. Et parfois, il y a cette rencontre avec des accélérateurs de particules comme le furent Senna, Prost, Schumacher. Dupont reste le grand prodige, hors norme et hors classe bien plus encore que Edwards en son temps ou Lomu plus proche de nous. La science de la terre coule dans des veines au point d'être le Napoléon du rugby. Madrid pourrait être l'apothéose avant Paris . Les grands toreros ont acquis leurs titres et leurs auras à Las Ventas à commencer par Manolète. Aujourd'hui, seul José Tomas, reclus et mystique, a fait aussi bien, pour dire. Le budget aujourd'hui permet aux grands d'être encore plus grands, le Réal de Madrid en est un exemple. Rome, Spartes, Athènes, Carthage ou Alexandrie ne furent pas des cités pleines d'histoires sans avoir eu le goût de la puissance et de la gloire. Alors profitons de cette gloire qui va tirer les autres clubs vers le haut. Je serais de savoir ce que pense Mola de Galthié !

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  48. Les Sharks sont Champion d'Europe ! Un euphémisme historique quand on sait qu'ils sont les descendants de colons européens, nos cousins ont depuis bien grandi et ont crée leurs propres identités. En gagnant la dernière coupe du Monde, je n'ai pas ressenti de leurs parts le moindre état d'âme d'européens. Les Boers ont construits leur histoire en imprimant les indigènes et en imposant leurs lois. Mandela est passé par là depuis mais les problèmes restent intacts parenthèse fermée. Le rugby est devenu une mane de pouvoirs bien plus qu'un jeu, un enjeu politico-financier aux mains du Commonwealth. Pourquoi ne pas annexer les pays d'Europe centrale qui crient famines devant l'indigence la plus totale des gouvernants en place. Excellent article de Marc Duzan sur la catastrophe financière du mondial 2023. Entre Mr Atcher prévoyant 200 M€ de bénéfices et le famélique bénéfice restant de 17 M€, il y a un gouffre celui du GIE 35 M€ dépenses pour les hospitalités dont Mr Beaumont et consorts ont grassement profité avec leurs épouses. Le cocu c'est la FFR et à un moindre degré le GIP dont l'état était partenaire. Tout cet argent dispendieux n'ira pas aux clubs amateurs, ni aux bénévoles simplement aux profiteurs d'un système corrompu.

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  49. C'est bien lu, bien vu et bien dit.

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  50. Hello, Tautor, t
    oi l'amateur de corrida, tu as dû apprécier le formidable courage du taureau de Manacor devant l'élégant et implacable matador allemand.

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  51. Non, pas vu, mais le taureau a fait son temps et restera dans la légendes des grands comme Borg, Becker, Sampras, Mac Enroe ou Connors et plus récemment le fantasque Djokovic. Ce qui manque aujourd'hui c'est le comique de situation, les coups de gueules, la communion avec le public. Bonne retraite à Manacor déjà pressenti aux commandes du Réal de Madrid. Quant à la corrida, cela reste un huit clos bien plus spectaculaire ou les tercios ont toutes leurs saveurs pour les connaisseurs.

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